Les aides à l'agriculture de montagne et, par voie de conséquence, au pastoralisme, sont nombreuses, multiples, complexes et d'origines diverses. Elles peuvent provenir de l'Union Européenne (UE) de l'Etat, des régions et des départements sans pour autant être systématiquement cumulées. Elles peuvent être à destination collective (CUMA, collectivité locale, etc...) ou individuelle avec ou non des objectifs et conditions (environnement, sanitaire, production).
Ces aides sont souvent décriées voir même contestées par ceux qui considèrent les éleveurs comme des empêcheurs de tourner en rond ou des obstructions environnementales (pro-ours). Pour d'autres, elles sont indispensables pour orienter les efforts, compenser un handicap, maintenir une activité dans le cadre de l'aménagement du territoire. Enfin, il ne faut pas perdre de vue que l'industrie, le commerce et parfois les services perçoivent également des aides à l'installation, au développement, à l'investissement, etc.... Pourquoi l'agriculture en serait-elle exclue pour satisfaire la jalousie de quelques détracteurs du pastoralisme qui préféreraient des montagnes vides de toutes activités humaines au profit des animaux sauvages c'est-à-dire ce que certains appellent pompeusement la "cohabitation"
Ours: Les mesures spécifiques "écologie" sont souvent inadaptées aux structures et contextes locaux