Plusieurs centaines de personnes sont attendues à Toulouse ce vendredi 1er juillet.
1996/ 2016 Cette année marque les 20 ans du début des lâchers d’ours slovènes dans les Pyrénées
Ce 1er juillet, le Comité de Massif des Pyrénées met au vote le volet ours de la SPVB.
Ce rapport a été rédigé entièrement par les fonctionnaires de la DREAL, de l’ONCFS et de quelques élus du Comité de Massif représentant les associations écologistes. (cf chronologie)
Il soumet trois choix aux élus:
1- Des lâchers d’ours immédiats et importants
2- Des lâchers d’ours moins nombreux sur une période plus longue
3- La «non-réintroduction" c’est-à-dire pas de lâcher d’ours du tout.
Par deux fois, le Comité de Massif s’est déjà prononcé contre la réintroduction d’ours.
L’ADDIP et les représentants du monde montagnard et pastoral pyrénéen appellent les élus du Comité de Massif à respecter le choix des Pyrénéens et des élus qui les ont précédés et à voter NON à tout projet de réintroduction ou de nouveau plan-ours. (Voir courrier ADDIP)
Le Conseil Départemental de l’Ariège, les chambres d’agriculture des Pyrénées, Ariège Ruralité qui fédère les structures du monde pastoral et montagnard dont le pastoralisme, la pêche , la chasse (voir dossier ci-joint) ainsi que l’association des pâtres de l’Ariège ont pris position très clairement contre tout lâchers d’ours et toute reprise d’un plan-ours.
La mobilisation s’organise à partir de l’Ariège, département le plus touché: 30 ours environ, 200 prédations reconnues mais 800 bêtes jamais retrouvées par an. Les éleveurs sont découragés, surtout ceux qui avaient cru aux moyens de protection préconisés par l’Etat (voir dossier ci-joint). La déprise est terrible: les estives se vident, les pertes économiques s’accumulent, le taux d’installation de jeunes s’effondre de façon dramatique.
Des foyers de colère s’allument d’un bout à l’autre du massif: dans le Béarn où les NON à L’OURS ont refleuri sur les routes ; dans les Hautes-Pyrénées où les jeunes agriculteurs ont manifesté il y a quelques heures ; en Haute-Garonne où l’ours lâché illégalement en Espagne fait des dégâts ; en Ariège où la moindre annonce de relance de plan ours serait vécue comme une véritable agression.
Plusieurs bus sont déjà remplis au départ de l’Ariège, le Béarn et les Hautes-Pyrénées.
Ceux que la ministre Nelly Olin avait appelés "les abrutis des Pyrénées" se feront entendre à Toulouse.
L’ADDIP se montrera très vigilante quant à la réponse des élus. Nous organisons devant la préfecture un rassemblement de représentants de toutes les vallées pyrénéennes.
Nous invitons la presse à y rencontrer les Pyrénéens qui ont dit OUI à des Pyrénées vivantes et actives.
Sous la bannière «Les Pyrénées ne sont pas la frontière sauvage», nous appellerons l’Etat et la Région à reconnaître la valeur de notre modèle de développement durable pyrénéen fondé sur le pastoralisme, réservoir de biodiversité, socle indispensable des autres activités et lui demanderons de s’engager résolument pour sa protection et son développement, aux côtés des pyrénéens.
Seront notamment présents à Toulouse (et sans doute bien d’autres):
Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège
François Toulis, représentant l’association des Chambres d’agriculture des Pyrénées,
Jean-Luc Fernandez représentant des chasseurs du Massif des Pyrénées
Un bus est prévu au départ de Tarbes. Contacter les syndicats
- Les Pyrénées ont dit non à l’ours - Dossier de presse ADDIP du 29 juin 2016
- Stratégie Pyrénéenne pour la Valorisation de la Biodiversité - La chronologie des événements
Courrier de l’ADDIP (.pdf)