- Les élus de la montagne demandent au gouvernement
- D’œuvrer prioritairement et de toute urgence à la restauration d’une concertation constructive, tant sur le loup que sur l’ours,
- De défendre au niveau de l’Union européenne la légitimité des aides publiques accordées aux éleveurs, et une régulation pragmatique des prédateurs en tenant pleinement compte
des perturbations qu’ils génèrent sur le secteur de l’élevage montagnard,
- S’agissant plus particulièrement du loup:
- De publier dans les meilleurs délais un nouvel arrêté s’appliquant sur l’année civile et prévoyant un nombre de retraits suffisants, c’est-à-dire progressant au prorata de
la croissance constatée de la population de loups,
- De défendre la révision du statut de protection du loup par la directive habitats et la convention de Berne,
- S’agissant plus particulièrement de l’ours:
- De renoncer à toute réintroduction supplémentaire d’ours,
- De veiller à une application plus scrupuleuse et satisfaisante du principe d’«acceptabilité sociale» contenu dans la
Convention de Berne et l’article 22 de la
directive «Habitats» qui précise que la réintroduction n’ait lieu qu’après la consultation appropriée du public concerné.
Les élus auraient pour rajouter le respect par l’état de l’article L 113-1 du Code Rural en même temps
que le bien-être humain en rappelant que le berger n’est pas un esclave et
qu’il a droit comme tout le monde au respect de son intégrité, une vie sociale et une vie familiale.
Jeanine Dubié, députée des Hautes-Pyrénées, nous fait savoir qu’elle a voté cette motion.