Le Monde des Pyrénées

Les tags écolos d'Ordizan

Au bonheur des tags... écolos

Mai 1968, les slogans, qui n'étaient pas encore des tags, fleurissaient sur tous les murs de France. Nous pouvions y lire, entre autre, "il est interdit d'interdire".

Mai 2007, élections présidentielles et législatives. Nous aurions été en droit d'imaginer des slogans politiques sur les murs de nos villes et villages.
Et bien Non!

La région de Bagnères se distingue. Comme la cité thermale s'était déjà distinguée en accueillant l'ours Franska alors que pratiquement tous les autres villages des Pyrénées avaient refusé
Et quelle distinction!

En mai 2006, déjà les écologistes de Bagnères de Bigorre s'étaient distingués par des tags sur la gendarmerie le matin de l'imposante manifestation hostile à l'introduction d'ours. Il faut dire que les Bagnérais semblent des spécialistes de la "bombe" de peinture comme celui du verre pilé à divers menus.

Cette fois l'art graphique se déplace légèrement vers le nord et s'installe sur les murs tout neufs et tout propres du cimetière d'Ordizan. Tout est fait pour que personne ne puisse y échapper dans un sens et dans l'autre de la circulation. Du travail de spécialiste. Pour l'art, "Snack" fait mieux à Tarbes.

En voyant le travail, chacun comprendra où se situent la provocation et la pollution. Elle n'est pas du côté des éleveurs. Mais il y a une grosse différence entre un écolo et un éleveur: la même chose fait par un éleveur à Arbas est gratifiée de 3 mois de prison avec sursis. A Bagnères de Bigorre, curieusement, on ne retrouve jamais les auteurs.
Où est le problème?
Cherchons l'erreur en cette veille d'élection.....

Et puis, chacun appréciera le message.... en particulier les chômeurs et les entreprises de Bagnères de Bigorre qui, eux, c'est bien connu, ne sont pas soutenus par nos impôts.

Pas grave. Ce n'est que la continuité de ce qui se passe depuis 20 ans lorsqu'on parle de l'ours: provocation, chantage, menaces, tentatives de magouilles parisiennes, lobbying, piratages de sites Web, insultes, diffamations, etc.... agrémentés de représailles, tags sur les murs de mairies..... Et bien sûr, toujours en toute impunité.

Bien sûr tout ceci est faux. Ce que nous pouvons lire régulièrement sur les murs comme à Ordizan n'est que pure illusion.

Louis Dollo, le 26 mai 2007

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