Le Monde des Pyrénées

L'ours en Catalogne - Espagne

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Partis d’introductions en France en 1996 et 1997, notamment dans la vallée de la Garonne (Melles), puis à Arbas et Melles en 2006, les ours sont vite partis au Val d’Aran tout en se baladant en France et la Catalogne. Mais le plantigrade ne connait pas les frontières et, contrairement aux affirmations officielles, ne semble pas avoir de territoire défini. Un ours a été vu à Pont de Suert très au sud entre Catalogne et Aragon, d’autres sont allé faire quelques incursions en Sierra del Cadi tandis que les autorité catalanes disent avoir plusieurs ours en Alt Aneu au point de vouloir faire un parc non fermé en réclamant d’autres introductions.
La Catalogne est bien, la seule province d’Espagne à vouloir des ours alors que, à l’unanimité, le Sénat espagnol les a refusés. Mais peut-être qu’en période de crise (2012 – 2013) les motivations sont plus financières et touristiques qu’écologique comme ce fut le cas en 1992.

Ours: Produit touristique

L'ours dans le Parc de l'Alt Pirineu en Catalogne - Espagne

Programme PirosLife

Projet d'introduction d'ours dans le Parc Naturel Alt Pireneu?

- Estudio ecotouristico del oso pardo

Estudio ecotouristico del oso pardo (Catalunya) - Commentaires
Pour le financement des fondations, dans les Asturies comme en Catalogne, elles ont toutes les grandes banques d'investissement qui les soutiennent par l'intermédiaire de leurs propres fondations à l'intérieur du réseau bancaire. Nous en parlons dans les commentaires sur le voyage de l'ADET en Asturies. De cette manière, elles se refont une virginité et les investissements type Dysney-land-Somiedo, ma foi .... C'est de l'investissement non?

Ce n'est pas un hasard si Alain Reynes, Directeur de l'ADET, s'est retrouvé associé à la géographe qui a travaillé pour une mission commune de DEPANA (association de défense de la nature catalane) ET de la Caixa Catalunya sur l'exploitation touristique de l'ours sur le versant sud des pyrénées;

Ce n'est pas non plus un hasard si ADET, Somiedo et ... le Trentin, se trouvent associés dans la présentation "publicitaire" des conclusions de ce travail.

A la fin du document nous pouvons lire:

"....creando nuevas infraestructuras para la conservacion del medio y mejoras para la poblacion local."
"No todo el Pirineo puede explotar el mismo esquema turistico y ésta es una oportunidad muy interesante en determinados enclaves."

A) - "....en créant de nouvelles infrastructures pour la conservation du milieu"

B) "Pas toutes les pyrénées mais opportunité intéressante pour certaines enclaves précises"

Il est quand même assez choquant de voir de quelle manière Alain Reynes, le directeur de l'ADET - Pays de l'ours, s'associe à de tels procédés... qui en fait sont déjà en application dans les Asturies qui se voudraient un modèle économique en définitive assez lamentable.. Mais il est surprenant que ce même personnage, transfuge du FIEP dans les années 1990, ait été incapable de réaliser ce projet de "développement" avec les centaines de milliers d'Euros déversés à fond perdu dans ces associations bidon.
Preuve d'une totale incompétence ou manoeuvre pour vivre sur le dos de l'ours comme il a déjà su l'exprimer en privé " si je n'avais pas l'ours, je ne sais pas de quoi je vivrais."

Le pouvoir et l'argent sont les deux mamelles de la perversion humaine. Même les environnementalistes n'y échappent pas. Le WWF en est la parfaite illustration sans parler d'ARTUS, devenu FERUS, financé, entre autre, par la Maison de Valérie. Dommage que cela se fasse sur le dos des pyrénéens depuis plus de 20 ans.

Louis Dollo et Bruno Besche Commenge, le 30 novembre 2007

- Un reclamo turistico - Un produit d'appel touristique

[Ndr:
1- Un "reclamo", c'est aussi un appeau comme à la chasse à la palombe!! Exactement ça ici, le touriste gogo. C'est sympa pour le touriste qui est assimilé à un pigeon ramier. Cela pose le problème de fond: quel tourisme veut-on? Du "toc pour gogo", ou un tourisme articulé à un vrai milieu vivant et humain?
2- Il est bien connu que les banques sont des philantropes!!! La DEPANA, cofinanceur de l'étude de Clotes, espaces naturels protégés avec des enclaves touristiques, c'est le modèle économique de Somiedo. Espace naturel protégé, cela veut dire des freins multiples aux activités humaines, ce qui en soi n'est pas un mal mais dans ce contexte devient dramatique selon Bruno Besche Commenge (30 novembre 2007)]

"Los osos pueden pasar la frontera"
Una nueva osa procedente de Eslovenia fue soltada ayer en el Pirineo. Los expertos no descartan que estos plantigrados puedan instalarse en la vertiente española, como ya ocurrio con 'Camille'

"Les ours ne connaissent pas les frontières"
Une nouvelle ours originaire de Slovénie a été relachée hier dans les Pyrénées. Les experts n'écartent pas le fait que ces plantugrables puissent s'installer sur le versant espagnol, comme cela s'est déjà produit avec Camille"

Reynes es firme en su defensa del oso, no solo desde el punto de vista natural sino también como atractivo turistico. "Es indudable que muchos de los pueblos pirenaicos, como Arbas -donde iba a ser soltada Palouma-, explotan la presencia de estos ejemplares". Un estudio impulsado por la organizacion ecologista Depana y la Fundacion Territorio y Paisaje de Caixa Catalunya avala esta tesis. El informe constata que, contrariamente a la opinion de diversos sectores, la presencia de este plantigrado no ha planteado ningun problema en las zonas en las que se deja ver, sino que se ha afianzado un importante reclamo turistico. La geografa Celia Clotes, responsable del informe, asegura que los osos son un elemento clave de muchas economias locales, como las de los alpes italianos, la sierra cantabrica -donde hay unos 120 osos- y el Pirineo francés. Clotes quiere "romper topicos" sobre esta polémica y pide "un cambio de mentalidad".

Reynes reste ferme dans sa défense de l'ours, non seulement sur le plan de la nature mais aussi comme produit d'appel touristique. "Il ne fait aucun doute que de nombreux villages pyrénéens - comme Arbas, ou a été lâchée Palouma - exploitent la présence de ces spécimens".
Une étude commanditée par l'association écologiste Depana et la Fondation Territoire et Paysage de la Caixa Catalunya avalise cette thèse. Contrairement à l'opinion de divers secteurs concernés, ce travail constate non seulement que la présence de l'animal ne pose aucun problème dans les zones où il se laisse voir, mais qu'il devient un important produit d'appel touristique. La géographe Celia Clotes, responsable de ce travail, assure que les ours sont un élément clef pour l'économie de nombreuses localités, c'est le cas dans les Alpes italiennes comme dans la chaîne cantabrique - où il y a 120 ours - et dans les Pyrénées françaises. Clotes veut "casser les idées reçues" sur cette polémique, et appelle à un " changement de mentalité "

Source: Diario Vasco du 29 avril 2006

- Commentaire

Prétendre que "l'animal ne pose aucun problème dans les zones où il se laisse voir "relève ouvertement du mensonge et de la désinformation comme nous en connaissons depuis plus de 20 ans avec les associations environnementalistes. Dans le contexte pyrénéen, cela est ouvertement de la provocation de la part, notamment, d'Alain Reynes, directeur de l'ADET - Pays de l'ours. L'opinion publique sait, depuis la date de parution de cet article qu'il y a des problèmes avec les ours que ceux-ci se laissent approcher ou non.

Aujourd'hui, nous savons pourquoi certains vont aller dans le Trentin en Italie. Comme pour les Asturies: le modèle "Somiedo"!!!! Souvenons-nous la déclaration du président asturien de la Fondation Oso Pardo " il faut rendre l'ours productif ". Appliqué à Alain Reynes ce propos de l'éditorialiste de El Diario Digital: "Il nous a montré clairement qu'il dirige non pas une ONG conservationniste mais une entreprise qui ne cherche qu'à rentabiliser l'ours".
A Chacun d'apprécier le type d'objectif poursuivi par les associations "pro-ours". Est-ce vraiment la volonté des pyrénéens français et leur a-t-on demandé leur avis?

Louis Dollo, le 1 décembre 2007

- Osos pardos en el Cadi - Ours bruns dans le massif du Cadi (et 2 oursons)

Detectan una hembra con dos crias

Personal técnico del departamento de Medio Ambiente de la Generalitat ha confirmado la presencia de una osa parda con dos crias en la zona mas occidental de la sierra del Cadi, en la comarca leridana del Alt Urgell.

Tras recibir un aviso del parque natural del Cadi-Moixero de una posible observacion de los plantigrados en el municipio de Alàs i Cerc (Lleida), los trabajadores de la Direccion General del Medio Natural instalaron varias trampas para detectar su rastro y camaras fotograficas en la zona para tratar de localizar a los ejemplares de oso pardo.

El pasado 26 de julio se hallo un posible excremento de oso pardo y solo cuatro dias mas tarde, el 30 de julio al atardecer, se observaron los tres individuos de oso pardo, una hembra con dos crias, probablemente de segundo año, en la vertiente norte del Cadi, segùn ha informado hoy la Conselleria.

La poblacion catalana de oso pardo en los Pirineos ocupa principalmente las comarcas de la Vall d'Aran, el Pallars Sobirà, la Alta Ribagorça, el Pallars Jussà y el Alt Urgell, aunque no hay datos de posibles daños causados por estos plantigrados en la ganaderia doméstica durante los ùltimos años.
Los osos del Pirineo central provienen de Eslovenia, de dos liberaciones realizadas en los años 1996, 1997 y 2006.

Se estima que actualmente viven en los Pirineos central y oriental entre 15 y 20 ejemplares de oso pardo, si bien en los ùltimos años también se han detectado algunos ejemplares en lugares situados mas al sur y al este, lo que evidencia una expansion de la especie por los habitats pirenaicos de Cataluña.

Actualizado martes 05/08/2008 21:08 (CET)

- Version française

Une femelle et deux petits ont été détectés.

Le personnel technique du département de l'Environnement de la Généralité a confirmé la présence d'une ourse avec deux petits dans la zone la plus occidentale de la Sierra du Cadi, dans la comarque du Haut Urgel dépendant de la province de Lerida.

Après avoir été avisés d'une éventuelle observation des plantigrades dans les communes de Alàs et Cerc (Lerida), les employés de la Direction Général de l'Environnement ont placé dans la zone divers pièges pour relever leur trace et des appareils photos pour essayer de localiser ces exemplaires d'ours brun.

Le 26 juillet dernier on trouva ce qui semblait être un excrément d'ours, et quatre jours plus tard, le 30, on put observer l'ourse et ses deux petits, sans doute dans leur seconde année, sur le versant nord du Cadi, comme vient d'en informer la Conseillère à l'Environnement.

La population catalane d'ours brun dans les Pyrénées occupe principalement les comarques du Val d'Aran, du Pallars Sobirà, du Pallars Jussà et du Haut Urgel, bien qu'il n'y ait pas de données concernant de possibles dommages causés par ce plantigrade sur le bétail durant les dernières années (1).
Les ours des Pyrénées centrales viennent de Slovénie, à la suite de lâchers réalisés en 1996, 1997 et 2006.

A l'heure actuelle, on estime que vivent entre 15 et 20 ours bruns dans les Pyrénées centrales et orientales, même si on en a détecté quelques spécimens plus au sud et à l'est, ce qui traduit une expansion de l'espèce à travers les habitats pyrénéens de Catalogne.

Source (en castillan): Actualizado martes 05/08/2008 21:08 (CET)
Traduction: B.Besche-Commenge - ASPAP/ADDIP

(1) Ndr: ce qui est inexact pour le Val d'Aran où des prédations ont été constétées.