- Battue à l'ours: Ferus demande une prise de position ferme de l'Etat
Face à une nouvelle désinformation orchestrée contre l’ours en Ariège et l’annonce d’un nouvel acte illégal, FERUS demande à l’Etat Français une réaction rapide, active et sans équivoque en faveur de la protection et du maintien de l’ours en France.
Des opposants extrêmes à l’ours annoncent une battue d’effarouchement à l’ours demain à Saint-Lary en Ariège. FERUS demande aux services de l’Etat, jusqu’au plus haut niveau, de réagir en rappelant que l’ours est une espèce protégée en France et d’envoyer, sur le terrain au lieu de la battue, des représentants de l’Etat pour constater l’infraction et assurer la protection des ours.
Actuellement, un climat d’impunité et de complaisance en faveur des opposants à l’ours semble régner dans les Pyrénées; nous constatons que le massif pyrénéen comprend en effet de nombreux élus du parti politique du Président de la République Française. FERUS espère ne pas devoir constaterque la sauvegarde de l’ours en France fait l’objet d’une connivence politique, malgré les obligations européennes de la France.
Conformément à nos engagements internationaux, il est urgent que les responsables de l’Etat français jusqu’au plus haut niveau disent clairement et rapidement que l’ours est présent dans les Pyrénées et qu’il y restera. Le débat du POUR ou CONTRE l’ours est dépassé depuis 1992 et il est urgent de travailler enfin sereinement à l’amélioration de la cohabitation de l’ours avec les activités humaines, loin de la désinformation contre-productive de certains élus.
Seule une réaffirmation sans équivoque du maintien et de la restauration d’une population d’ours dans les Pyrénées peut permettre des avancées constructives pour l’avenir de tous.
FERUS rappelle que 18.000 à 30.000 brebis meurent chaque année sur les estives pyrénéennes; en 2012, l’ours fut responsable de 272 brebis. Au regard de ces chiffres, on comprend bien que l’ours n’est qu’un bouc-émissaire pour une activité pastorale en mal de solutions durables
Source: Communiqué de presse FERUS 26 juillet 2013
- Commentaires du Webmaster
Férus a raison de dire qu’une battue d’effarouchement est illégale. Par contre, une manifestation autorisée par le maire sur un territoire communale n’est pas interdite au nom du droit d’expression.
Ce que Férus oublie de dire c’est que distribuer des tracts sans autorisation sur un lieu public comme un marché n’est pas légal. Surtout lorsque c’est fait avec une volonté de provoquer dans un village hostile à l’ours avec le secret espoir de créer un conflit comme à Gèdre par exemple. Ce qui n’est pas légal, c’est aussi de lever des milices privées pour surveiller les éleveurs et de constituer des fichiers de personnes. Et nous pourrions multiplier les cas où Férus se moque bien de la légalité dès lors que l’action est en sa faveur.
Des opposants «extrêmes à l’ours»… il y a aussi les partisans extrêmes à l’ours qui ont procédé à des introductions sans jamais consulter les personnes concernées… Certes, c’était une autre époque. Ceci n’empêche Férus de se moquer ouvertement de l’avis des populations contrairement à tous les engagements européens de la France. Son ex-vice-président et ex-président n’était pas vraiment une oie blanche dans ce domaine.
Férus espère «que la sauvegarde de l’ours en France fait l’objet d’une connivence politique». Il est vrai que durant des décennies, Férus a été de toutes les connivences pour imposer son point de vue et des ours sans autre avis que le leur. Après tout, les élus pyrénéens sont élus par des pyrénéens qui, dans leur très grande majorité se moquent royalement de Férus. Mais qui élit les dirigeants de Férus? Pas les Pyrénéens. Alors si dialogue il doit y avoir entre le peuple et des représentants, ce sera avec des représentants élus démocratiquement et non des représentants de la nature autoproclamés. Férus ne représente rien d’autre que quelques adhérents très majoritairement non pyrénéens, c’est-à-dire rien pour les Pyrénées.
Férus nous parle des «obligations européennes de la France». Très bien. Parlons-en! En fait, lisons la totalité de la directive européenne «habitats» et pas seulement quelques morceaux choisis qui arrangent les intérêts de Férus. Lisons notamment les articles 2, 16 et 22 que Férus et les autres ne mettent jamais en avant. Et là… Circulez, il n’y a rien à voir. Férus n’a rien à dire tout simplement. Ce sont les «personnes concernées» c’est-à-dire les pyrénéens qui ont droit de parole comme ce fut le cas en 2011. Férus n’a rien à dire.
Férus ne manque pas de culot en écrivant: «Le débat du POUR ou CONTRE l’ours est dépassé depuis 1992 et il est urgent de travailler enfin sereinement à l’amélioration de la cohabitation…». Ben tient donc… Il faudrait se taire parce que Férus a décidé d’introductions dans le cadre d’une grande magouille en 1991? Voilà un comportement à la vision démocratique assez original qui justifie à lui-seul que les pyrénéens refusent tout dialogue avec des organisations totalitaires de ce type. Une fois encore, Férus n’a rien à faire dans cette affaire et devrait même faire l’objet d’un retrait d’agrément environnemental en raison des manipulations peu honnêtes auxquelles l’association s’est prêtée par le passé. Il n’existe aucune raison de travailler avec Férus. Il existe même toutes les raisons de ne pas travailler avec.
«FERUS rappelle que 18000 à 30000 brebis meurent chaque année sur les estives pyrénéennes…» Une affirmation très fantaisiste. Personne ne sait d’où sort ce chiffre puisqu’aucune statistique ni obligation de déclaration n’est tenue. Mais curieusement, les éleveurs qui ont la réputation d’être économes, ne se plaignent que de l’ours et des vautours. Pas du reste. Pourquoi? Probablement parce qu’il n’y a pas de problème. Seuls les environnementalistes en trouvent.
On croit rêver lorsque Férus écrit: «Seule une réaffirmation sans équivoque du maintien et de la restauration d’une population d’ours dans les Pyrénées peut permettre des avancées constructives pour l’avenir de tous». Il faut vraiment être déconnecté de la réalité et se voiler la face pour ne pas comprendre que non seulement les introductions et la restauration de la population d’ours c’est de l’histoire ancienne y compris au niveau européen parce que une majorité de pyrénéens qui se sont prononcés n'en veulent pas et que les avancées constructives passent uniquement par un retrait de ces ours illégalement introduits suite à des mensonges répétés de leur ex-président et plus ou moins fondateur.
Il n’existe aucun avenir pour des ours slovènes dans les Pyrénées comme cela a été maintes fois expliqué. La seule destinée de ceux qui restent passe par trois solutions envisageables:
- Le parc animalier clôturé
- Le retour aux origines
- L’éradication par le fusil
Il est probable que dans un esprit de conciliation, les pyrénéens proposeront à Férus de choisir parmi ces trois solutions. Mais ils demanderont aussi à tous les adhérents de Férus de lire le communiqué de l’ADDIP sur la manière dont l’Etat a été trompé durant plus de 20 ans par leur ex-président. Une bonne raison pour les pyrénéens de ne pas céder. Il y a fort à parier que Férus devra se plier.
Et maintenant, parlons subventions…. Férus, pompe à fric pour faire quoi exactement???
Louis Dollo, le 27 juillet 2013