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- Les Pompiers de l'Ariège s'entraînent au secours en montagne
- Synthèse des interventions de secours en montagne dans les Hautes-Pyrénées
- Secours dans les Hautes-Pyrénées: création d'un réseau d'alerte
- Le secours pourra-t-il rester gratuit?
- Quelques repères historiques sur le secours en montagne
- 2007 - l'été meurtrier
- Le secours en montagne peut être payant en Espagne
- Septembre 2012 - Rapport de la cours des comptes sur l'organisation du secours en montagne et de la surveillance des plages ()
- 18 mai 2012 - Assistant de vol SAMU/SMUR et SMUH
- Sécurité Civile - Rapport fait au nom de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire sur le projet de loi de finances pour 2013 - (10 octobre 2012)
- 26 août 2013 - Abus d'appel du secours en montagne
- 6 janvier 2015 - Accidentologie des sports de montagne - Etat des lieux et diagnostic
- Les pompiers de l'Ariège s'entraînent au secours en montagne
Samedi dernier, neuf d'entre eux ont bénéficié d'un entraînement grandeur nature sur le massif du Mont Valier avec l'hélicoptère de la sécurité civile venu de Perpignan. L'objectif: maîtriser les techniques de treuillage en parois. Autrement dit apprendre à récupérer un corps ou un blessé qui est coincé sur la paroi d'une falaise. La caserne de Saint-Girons se préoccupe aussi de la formation initiale. En partenariat avec le département des Pyrénées-Atlantiques, elle organise cette semaine un stage d'initiation. "On prépare les pompiers qui le souhaitent, professionnels comme volontaires, au premier degré du secourisme en montagne", indique le capitaine.
Aussi pendant cinq jours, les six stagiaires vont enchaîner les exercices sur le Mont Valier et vont dormir dans le refuge des Estagnous. Au programme: escalade, techniques d'évolution sur corde fixe, opération nocturne... Mais chez les pompiers, il n'y a pas que les biceps qui comptent. Les stagiaires sont aussi initiés à la météorologie avec l'intervention d'un responsable de la station de Météo France.
Source: La dépêche du Midi du 12 septembre 2007
- Les systèmes de communication
- IFREMONT: La télémédecine en montagne et ailleurs....
- Télécom sans frontière
- Globalstar
- Location et vente de téléphones satellite(en anglais)
- Location et vente de téléphones satellite (en français)
- Le WiMAX et le WiFi délivre Internet en pleine montagne
Le petit village de Ta Van se situe en pleine région montagneuse au nord du Vietnam vient d'être équipe d'une connexion Internet sans fil couplant a la fois du WiMAX et du WI-Fi.
Cette opération a pu être faite grâce a un partenariat entre Intel Corp., Vietnam Data Communication Co. (VDC), et l'U.S. Agency for International Development.
Intel, soulignait que le choix de ce village n'a pas été fait au hasard. Le petit village de Ta Van se trouve dans une région ou l'idée de tirer des câbles est tout simplement impensable
tant le relief est montagneux.
Des lors il était intéressant pour les partenaires de tester une solution sans fil. Au centre du village, se trouve un point d'accès WiMAX d'Airspan Networks Inc. qui dessert
onze établissements dont notamment l'école, la poste ou encore la clinique locale. Ce test grandeur nature permet au gouvernement vietnamien de poursuivre
son programme visant à ne pas laisser ses campagnes coupées du monde technologique.
Source: Planete sans fil du 21 septembre 2007
- Téléphonie en altitude - Le mont Everest, sans fil
Pour la plupart des gens, le mont Everest est synonyme de bout du monde. Cette montagne, qui est la plus élevée dans la chaîne de l'Himalaya, est située à la frontière
du Népal et du Tibet (Chine). Son altitude est d'un peu plus de 29 000 pieds (8 845 mètres). De nombreux aventuriers s'y sont risqués. Plusieurs y ont laissé leur vie.
Et voilà qu'on apprend que la plus importante compagnie chinoise de téléphone cellulaire vient d'y réaliser avec succès ses premières liaisons téléphoniques sans fil, à plus de 21 000
pieds d'altitude. La China Mobile a d'embaucher des porteurs afin d'aider au transport de tout l'équipement technique. Une opération pas nécessairement facile, surtout si on
considère que le niveau d'oxygène à cet endroit n'y est que 38%, par rapport au niveau normal. Il s'agit d'une base temporaire, qui sera démantelée tous les hivers.
La société avait déjà des bases à 17 000 et à 19 000 pieds.
Pourquoi des installations de sans-fil dans un coin si reculé de la planète? En raison des Jeux olympiques de Beijing l'an prochain. Les organisateurs
des jeux se sont mis en tête d'amener la flamme olympique jusqu'au sommet du Mont Everest, ce qui, en soi, pose de multiples problèmes. Les traditionnels coureurs seront remplacés
par des grimpeurs et la torche olympique a été conçue de façon à pouvoir brûler dans des conditions extrêmes (basse pression et haute altitude). D'ailleurs, le trajet de la
flamme olympique l'an prochain sera le plus long de toute l'histoire des jeux: 85 000 miles sur 5 continents.
Pour certains, cette réalisation technique s'explique par le fait que la Chine veut en mettre plein la vue lors des Jeux. Pour d'autres, ce n'est qu'un moyen de plus pour renforcer
sa position dans le conflit qui l'oppose au Tibet depuis plus de cinquante ans.
Auteur: Yvon Laporte
Source: Canoë du 15 novembre 2007
- Le mal des montagnes
Découverte par les conquistadors lors de la traversée des Andes, cette affection peut provoquer de graves troubles, même à moins de 2 000 mètres.Pour les chercheurs, les effets
de la haute altitude sur le corps humain, rassemblés sous l'appellation imprécise de "mal des montagnes", suscitent encore de nombreuses questions
Le mal des montagnes est très courant: si de 10 à 15% des personnes l'éprouvent à moins de 2 000 mètres d'altitude, près de 50% en souffrent entre 3 000 et 4 000 mètres, et
ce chiffre passe à 75% entre 4 000 et 5 000 mètres. Les manifestations bénignes de ce mal sont des maux de tête, des nausées, une perte d'appétit. Mais si les premiers symptômes
ne sont pas pris au sérieux, des complications peuvent survenir: vomissements, pertes d'équilibre, voire troubles du comportement, signes d'un oedème pulmonaire ou cérébral
dont l'issue peut être fatale. Chaque année, des accidents ont lieu, dus au manque d'information ou à la négligence.
Jean Paul Richalet
Jean-Paul Richalet est Professeur de médecine à l'université Paris XIII et directeur scientifique de l'Association
pour la recherche en physiologie de l'environnement (Arpe),
- L'accès à Internet par satellite voit ses prix baisser
L'opérateur SES Astra étend ce samedi 1er mars 2008 à tout l'Hexagone Astra2 Connect, son service européen de connexion bidirectionnelle à Internet par satellite, dont les tarifs commencent à se rapprocher un peu de ceux de l'ADSL. C'est la société Auvea Ingénierie, filiale de l'intégrateur réseau toulousain Auvea, qui la commercialise en exclusivité partout en France sous la marque Vivéole.
Quatre formules sont proposées.
Les particuliers peuvent bénéficier d'un accès à 512 Kbits/sec en voie descendante et 96 Kbits/sec en voie montante pour 29,90 euros ttc par mois. Vivéole propose aussi du 256/64, du 1024/128 et du 2048/128 à respectivement 19,90, 44,90 et 89,90 euros par mois.
Malheureusement, l'acquisition du matériel d'émission/réception et les frais d'activation grèvent lourdement la facture. L'antenne, les 30 mètres de câble, le modem Ethernet et le boîtier de réglage coûtent 349 euros tandis que les frais d'activation s'élèvent à 99 euros. Au total, il faut quasiment compter 20 euros supplémentaires par mois si on raisonne sur une durée d'abonnement de 24 mois.
L'offre bidirectionnelle la moins chère en France
Malgré tout, l'offre Vivéole abaisse fortement le ticket d'entrée de l'Internet haut débit par satellite. Plusieurs sociétés comme Satel Sys ou Sat 2 Way (offre Com2sat) proposent déjà des accès bidirectionnels mais leurs tarifs sont largement supérieurs. Com2sat était jusqu'ici l'offre la moins chère. L'abonnement mensuel coûte 39,90 euros par mois pour 600 Kbits/sec en voie descendante et 100 Kbits/sec en voie montante auxquels il faut ajouter 600 euros de matériel à acheter d'emblée.
"Jusqu'à présent, les offres vraiment abordables étaient les offres monodirectionnelles [comme celles de GeoSat ou de SkyDSL, NDLR] qui doivent être couplées avec un accès 56 kbits/sec via le téléphone pour la partie émission ce qui peu commode et peu performant", explique Alexandre Séménadisse, le directeur d'Auvea Ingénierie. En effet, dans ce cas-là, l'envoi d'une grosse pièce jointe par e-mail s'avère lent et fastidieux, et la ligne téléphonique est occupée.
La société propose aux particuliers de s'abonner sur Internet ou par téléphone. Le matériel est livré directement à leur domicile. "On peut solliciter un installateur mais il faut compter 150 euros de plus", indique Alexandre Séménadisse. Pour faciliter l'installation, Auvea fournit un boîtier "Easy Connect" qui sonne de plus en rapidement - un peu à la manière d'un compteur Geiger - à mesure que l'antenne satellite est mieux positionnée.
Auvea a misé sur d'importants volumes de vente afin de proposer des tarifs aussi attractifs. Environ 500 000 foyers sont situés en zone blanche et selon Alexandre Séménadisse, la moitié pourrait être intéressée.
Pour Roland Montagne responsable du pôle Satellites à l'Idate, on devrait effectivement assister cette année à une montée en puissance de l'Internet par satellite. "Grâce aux progrès techniques, le satellite a trouvé un second souffle. L'offre d'Auvea n'est qu'un début. Avec l'arrivée des satellites travaillant dans la bande de fréquence Ka, le coût Le WiMAX ne devrait pas gêner le développement du satellite
Selon lui, le satellite devrait s'installer durablement dans le paysage Internet français malgré la concurrence de WiMAX. "Les opérateurs parviennent désormais à rentabiliser leurs satellites car ils mutualisent les ressources d'un service pour les zones blanches, de tout un continent comme l'Europe. A l'inverse, WiMAX nécessite un investissement qui dépasse rapidement le million d'euros pour une couverture géographique réduite, ce qui le réserve à des zones déjà relativement peuplées", explique Roland Montagne.
"Sous l'impulsion des collectivités locales, WiMAX va toucher certains des 500 000 foyers que nous ciblons, mais pas les plus isolés, qui restent notre cible privilégiée", confirme Alexandre Séménadisse.
Un autre avantage du satellite est qu'il sait parfaitement acheminer la TV. "Orange a récemment annoncé son intention d'utiliser le satellite pour offrir la TV HD dans les zones blanches, là où il ne pourra pas déployer de fibre optique", explique Roland Montagne.
Auvea a prévu d'ajouter un accès à des chaînes télé gratuites (service TNT Sat) et payantes (Canalsat) dans son offre d'ici à juin et l'arrivée d'Orange ne lui fait pas peur. "Le satellite n'est pas le métier d'Orange qui mise dessys surtout pour la TV HD. Je doute qu'il propose Internet via le satellite", confie-t-il. Optimiste, Auvea envisage déjà de proposer de la voix sur IP au second semestre.
Auteur: David Maume
Source: 01net du 29/02/2008
- Le secours pourra-t-il rester gratuit?
Jusqu'à ce tragique événement, le secours dans le massif du Mont-Blanc se partageait entre les guides de la Compagnie de Chamonix (historiquement les premiers à avoir pratiqué le secours en montagne), l'école nationale de ski et d'alpinisme (Ensa), l'école militaire de haute montagne (EMHM, à l'époque EHM) et, dès 1955, le Centre national d'entraînement à l'alpinisme et au ski (Cneas) des CRS ; tous réunis au sein de la Société chamoniarde de secours en montagne (la Chamoniarde). Une forme de tour de rôle basé sur la bonne volonté de chacun. La tragédie des deux alpinistes Vincendon et Henry marqua la fin de cette époque de "secours solidaire" selon certains, "d'auto-secours" pour les autres.
"Ce secours, on l'avait raté", admet Honoré Bonnet, l'un des protagonistes de cette tentative malheureuse, dans le livre de Blaise Agresti (In extremis, éd. Guérin). De cet échec cuisant, naquirent le Groupe, puis le Peloton spécialisé de haute montagne (GSHM puis PSHM) en 1958, qui deviendra le PGHM de Chamonix en 1972 ; un service public.
Depuis cette époque fondatrice, la montagne a connu sa mutation du changement de millénaire. La montagne terre d'aventure totale devient terrain de jeu magnifique. Un changement dans le comportement des amateurs de cimes d'en partie à la promptitude des interventions héliportées et de l'avènement du téléphone portable. Il serait pourtant trop simple de penser que cette recrudescence de la fréquentation des sommets est le gage du maintien du PGHM sur les secours. La recrudescence des accidents nécessitant (réellement ou pas) l'intervention des sauveteurs irait plutôt contre cette forme de secours, dans la mesure où celui-ci est gratuit pour les victimes.
Cette dernière donnée, découlant du délit de "non-assistance à personne en danger" et donc de l'obligation de porter secours sans considération pour la notion du coût d'une intervention, hérisse de plus en plus de monde, aussi bien dans les hautes sphères politiques que chez les élus locaux. Et la notion de secours payant, comme chez nos voisins suisses, d'entrer dans la danse. Une polémique étouffée par Nicolas Sarkozy en février 2006, mais dont les braises couvent toujours.
Si le feu reprenait, il n'y aurait plus aucun frein à l'installation de sociétés privées de secours, à la concurrence sur les massifs ou au travers des primes d'assurance et probablement à des dérives en matière de sécurité. Pour pallier ce risque, les secouristes continuent de prodiguer des conseils de prudence, de connaissance du milieu et de ses capacités... Mais rien n'y fait. Le jardin d'altitude attire les amateurs de jeux excitants, oublieux des dangers objectifs inhérents à la montagne.
La faute à qui? Il serait trop simpliste de désigner un bouc émissaire. Toujours est-il que les vallées du Mont-Blanc vivent de plus en plus au bruit des hélicoptères.
Source: Le Dauphioné Libéré du 14 juin 2008
- Quelques repères historiques sur le secours en montagne
La tragédie Vincendon et Henry, noël 1956, met en lumière l'intérêt de disposer d'un organisme unique de secours, au sein d'un service public. Jusqu'à cette date, dans pratiquement tous les départements de montagne, le secours était organisé par des bénévoles le plus souvent établis sur les territoires de montagne, réunis au sein de sociétés de secours en montagne. Ces sociétés étaient composées de guides, de montagnards locaux et dans certains cas de CRS. Les clubs n'avaient pratiquement pas d'influence sur ces sociétés. C'est le cas dans les Hautes-Pyrénées où la Société de secours en montagne (qui existe toujours) était essentiellement dirigée par des acteurs du tourisme et non du sport.
Le 21 août 1958, une circulaire impose aux Préfets d'organiser le secours en montagne et d'élaborer un plan spécialisé de secours.
Le 1er Juin 1957, Lieutenant de gendarmerie Pigalio est détaché pour " assurer le commandement et la direction des groupes participant aux opérations de secours, seul ou en collaboration avec d'autres organismes ( guides, ENSA, EMHM). Il propose la création d'une petite unité. Ce sera le Groupe Spécialisé de Haute Montagne crée le 1er novembre 1958.
Si le PGHM de Chamonix est le premier du genre en étant créé en 1958 (à l'origine groupe puis Peloton spécialisé de haute montagne), les CRS participent au secours en montagne depuis 1948, ces compagnies de policiers étaient engagées à l'origine en renfort lors d'accidents importants, comme par exemple l'accident du Malabar Princess sur le Mont-Blanc. Le 4 janvier 1955, L'hélicoptère
Utilisé pour la première fois au mont-Blanc en 1956 (Vincendon et Henry), l'appareil de marque Sikorsky s'écrasa. Il s'agissait en fait des premiers numéros, pour ne pas dire des prototypes de cet appareil dont on connaissait encore mal la maîtrise. Pourtant, avec l'arrivée de l'Alouette II puis III, il sera rapidement vu comme un outil primordial pour intervenir quelques minutes après l'alerte.
L'arrivée de l'Alouette II ne s'est pas fait immédiatement. Il a fallu former des secouristes professionnels et les équiper. Les premiers secours se faisaient encore à pied par caravanes terrestre parfois renforcées par des équipes de bénévoles de sociétés de secours en montagne toujours existantes.
Le 1er vol de l'ancêtre de l'Alouette II eu lieu sur le terrain du Buc le 12 mars 1955, piloté par Jean Boulet et Henri Petit, avec une Artouste II de 360 ch. Pourquoi Artouste? Parce que la motorisation a été mise au point par la Société Turboméca installée aux pieds de la vallée d'Ossau dans les Pyrénées-Atlantiques (il existe d'ailleurs un CAF Turboméca). Il existe également une turbine Astazou du nom d'un sommet du Cirque de Gavarnie.
Le 3 janvier 1956 c'est une Alouette II qui allait au secours de l'équipage du Sikorsky S-58 qui s'était écrasé pour tenter de récupérer Vincendon et Henry.
Sorti d'usine 13 mois seulement après le premier prototype, le premier appareil de série fut livré à l'Armée de l'Air. En avril 1957 une Alouette II de l'Armée de l'Air accompagne l'expédition Paul-émile Victor au Groenland. Le premier client militaire étranger avec un appareil livré dès août 1957 est le Portugal. L'armée de terre française dont la Gendarmerie sera équipée plus tard notamment pour le secours en montagne.
En savoir plus sur l'Alouette II et l'Alouette III
Le treuil
Dans les années 60, le treuil hydraulique s'avère inefficace du fait du gel. En 1967, le treuil mécanique fait son apparition sur les hélicoptères. Trois ans plus tard, le treuillage des secouristes sur zone et l'évacuation des victimes par le même mode deviennent systématiques.
Le treuil manuel en paroi était lourd. Il faudra attendre la fin des années 60 pour que les équipes de secouristes soient équipés d'un treuil "terrestre" plus léger et relativement transportable avec câble métallique et non des cordes. Il s'agit du treuil Balarin, du nom de son inventeur Bernard Balarin, guide de haute montagne, qui était au CAF de Lourdes et venait de rentrer au PGHM d'Argelès-Gazost (aujourd'hui Pierrefitte-Nestalas) dans les Hautes-Pyrénées. Bernard Balarin a terminé sa carrière de secouriste en montagne à la section montagne de la CRS 29 à Lannemezan (Hautes-Pyrénées). Il est décédé en 2007 des suites d'une longue maladie. C'est son treuil qui est l'ancêtre des treuils actuellement utilisés.
La médicalisation
Dernière étape de l'évolution du secours en montagne, elle apparaît et se systématise en 1973 avec les médecins des Samu. Aujourd'hui, les médecins urgentistes spécialisés dans le secours en montagne accompagnent les secouristes dans leurs missions. C'est le SAMU de Toulouse, sous l'impulsion du Professeur Louis Lareng, qui a innové dans ce domaine. Les premières médicalisations ont donc étaient pour les Pyrénées et notamment les Hautes-Pyrénées depuis les SAMU de Tarbes et Toulouse. Par la suite le système s'est étendu à tous les massifs.
Le premier Samu est créé en 1968 à Toulouse par le professeur Louis Lareng, afin de coordonner les efforts médicaux entre les équipes préhospitalières (Smur) et les services d'urgence hospitaliers. Les samus seront officialisés en 1976, mais il faudra attendre 1979 pour que le samu reçoive directement les appels du public. En savoir plus...
Histoire du secours en montagne dans les Pyrénées
- Le mémento pour partir en montagne l'été en sécurité
Vu la simplification de ce document très facile à mettre dans la poche ou dans le sac, nous pouvons nous interroger sur son efficacité. Néanmoins il permet de rappeler quelques éléments de base souvent oubliés tels que:
- Ce qu'il faut faire avant de sortir: une activité à sa mesure, choix de l'itinéraire, prendre connaissance de la météo, du balisage, etc...
- Ce qu'il ne faut pas oublier à emporter avec soi
- Etre vigilant avec les enfants
- Les bons réflexes
- Quelques règles bonnes à savoir.
- Des conseils pour la pratique du VTT
- Ce qu'il faut faire en cas d'accident
- Les N° de téléphone
- Les bons sites Web
Ces documents sont disponibles dans les refuges, les offices de tourisme, certains gîtes, etc...