- L'archéologie pastorale
- Orris et cabane de Tignalbu 1.787m
- Cabanes ou refuges?
- Hébergement des travailleurs agricoles (Les cabanes pyrénéennes ne peuvent pas être habitées par des bergers salariés)
- Les équipements pastoraux dans le massif pyrénéen - Rapport et état des lieux 2007
- Etat des lieux des pratiques de gardiennage dans les Pyrénées-Atlantiques
- Et en Norvège....
- Dégâts sur les cabanes pastorales du Béarn durant l'hiver 2015 - (Pdf) - IPHB
- Les équipements pastoraux dans le massif pyrénéen
L'activité pastorale sur le massif pyrénéen est tributaire d'équipements spécifiques, les cabanes pastorales qui permettent le logement des bergers en estives et nécessitent un accès praticable en saison estivale. La construction des cabanes, ou leur modernisation, font l'objet de procédures d'urbanisme et d'aspects techniques contraignants (permis de construire, éventuellement en site classé, alimentation en eau potable et assainissement, accès à l'énergie...). Ce rapport décrit les procédures financières et les coûts de construction, propose une assistance aux maîtres d'ouvrages dans les domaines administratif, financier et technique et fait l'état des lieux des constructions et de l'élevage bovin et ovin dans les six départements du massif pyrénéen.
Source: Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables
- Rapport de 2007
Consulter le rapport: [PDF] 2066 Ko - 71 pages
- Le sommaire du rapport
1 - Déroulement de la mission
2 - Eléments généraux et politique pastorale de massif
3 - Les procédures d'urbanisme
3.1 - Article 145-3 du Code de l'urbanisme
3.2 - Le permis de construire
3.3 - Les constructions en site classé
3.4 - Guide pour l'aménagement des cabanes
4 - Aspects techniques
4.1 - Réglementation du travail et caractéristiquesdes logements
4.2 - Alimentation en eau potable et assainissement autonome
4.3 - Accès à l'énergie
4.4 - Desserte des sites pastoraux
5 - Procédures financières et coûts
6 - Assistance aux maîtres d'ouvrages
7 - Conclusions et récapitulation des recommandations
8 - Annexe 1: état des lieux (d'Ouest en Est de la chaîne)
8.1 - Etat des lieux dans les Pyrénées-Atlantiques (64)
8.2 - Etat des lieux Hautes-Pyrénées (65)
8.3 - Etat des lieux en Haute-Garonne (31)
8.4 - Etat des lieux dans le département de l'Ariège (09)
8.5 - Etat des lieux du Département de l'Aude (11)
8.6 - Etat des lieux Pyrénées-Orientales (66)
9 - Annexe 2: lettre de mission de juillet 2006
10 - Annexe 3: statistiques pastorales par département
11 - Annexe 4: glossaire
12 Annexe 5: photos de cabanes pastorales
- Et en Norvège....
La Norvège n'échappe pas à la disparition de ses petites unités agricoles. Un peu comme nos cabanes d'estives, les petites fermes de montagne norvégiennent disparaissent... Doit-on pour autant l'accepter au nom du progrès?
- Disparition des petites fermes de montagne
Les petites fermes de montagne, qui font le charme de la campagne norvégienne, sont en voie de disparition selon le quotidien Aftenposten. Ces installations, appelées "seter" en Norvégien, ne sont généralement constituées qu'un d'un petit bâtiment en bois où vont les moutons, les chèvres et les vaches pour se faire traire après avoir brouté dans l'alpage toute la journée. Elles sont généralement la propriété de fermiers qui disposent d'installations plus importantes à plus basse altitude, mais qui veulent faire profiter leurs bêtes des riches pâturages de la montagne. Selon Aftenposten, une centaine de ces petites fermes ont disparu entre 2005 et 2006. Cette situation serait due au fait qu'il n'est tout simplement plus rentable de faire brouter les bêtes dans l'alpage.
- Nouvelle vie pour certains seter
Tout n'est pas perdu cependant. Certains fermiers, que d'aucuns qualifient de "derniers idéalistes de l'agriculture", s'acharnent à donner une nouvelle vie aux vieux "setre". A Trettenfjellet (Oppland - centre du pays), Jorunn Hagen (photo) accueille des visiteurs trois fois par semaine dans son "seter", moyennant un droit d'entrée de 100 couronnes par adulte. Elle leur sert du café et des "lapper" (sorte de crêpe épaisse et lourde, servie avec de la crème sure et de la confiture), leur fait goûter aux joies de la ferme (les plus aventuriers pourront tenter de traire une chèvre, par exemple), leur explique les procédés utilisés sur place pour la fabrication du fromage, ou leur parle de l'histoire de la propriété, qui remonte à 1834.
Il ne s'agit pas d'une poule aux oeufs d'or pour Jorunn Hagen, mais d'une activité parallèle, qui constitue en même temps un exercice de relations publiques. "Il est bien de rappeler aux gens que les fermiers ne sont pas bons qu'à encaisser les subsides fournis par le gouvernement", affirme-t-elle.
Source: Norvège-fr du 20 octobre 2007