Il est souvent question des causant des prédations dans les troupeaux des estives pyrénéennes. Les défenseurs de l'ours prétendent même qu'ils causent plus de dégâts que l'ours mais que personne
n'en parle. Stupidité totale et manifestation propagandiste mensongère sans précédent. Les chiens errants sont pratiquement inexistants en France. Il s'agit surtout de chiens en divagation ayant
échappé à la surveillance de leur maître pour des raisons diverses. Combien de victimes de ces chiens en divagation? Impossible de le savoir puisqu'il n'existe aucune statistique. Seule une
évaluation scientifique peut être référente comme
celle du CERPAM évidemment contestée
par les pro-loups et ours puisqu'elle ne cadre pas avec leur propagande qui ne repose sur aucune référence de quelque nature que ce soit.
C'est bien là tout le problème.
En montagne, dans les estives des Pyrénées nous trouvons peu ou pas de chiens errants. Le chien errant aurait assez peu de chance de survie en hiver.
Par contre, à la période estivale, lorsque les touristes sont nombreux à se promener, nous trouvons des chiens en divagation qui ont trompé la vigilance de leur maître. Mais nous trouvons
aussi de nombreux maîtres inconscients ou manifestement de parfaits crétins qui trouvent amusant de voir leur chien courir après les brebis pour s'amuser et ceci malgré tous les panneaux
d'information qui existent.
Le Courrier de l'Environnement de l'INRA propose un article sur les chiens dits errants (juin 2000).
Il existe des études départementales sur leurs dégâts... Si quelqu'un peut nous les communiquer...
A suivre!
Merci de laisser votre chien chez vous ou de le tenir systématiquement en laisse à l'approche des estives. Sa seule présence peut effrayer le troupeau qui, dans certaines circonstances, peut avoir des réactions imprévisibles autant que le chien.
Prévenez la gendarmerie la plus proche, le Parc National si vous êtes dans le Parc, la mairie, l'office du tourisme... en donnant le plus de précisions possibles tel que le lieu pécis,
éventuellement le N° de voiture du propriétaire du chien ou, si vous le pouvez, capturez le chien.
Faites nous part de votre témoignage.... par mail
Les statistiques de prédation des chiens errants n'existent pas sur les Pyrénées. Il n'y a jamais eu d'étude de quelque nature que ce soit et, à ce jour, les éleveurs n'ont jamais fourni aucun
chiffre sur le sujet que ce soit officiel ou officieux tout simplement parce que personne ne leur a demandé.
En conséquence, nous pouvons affirmer, sans aucune ambiguïté et de manière certaine, que tous les chiffres qui circulent à ce sujet, que ce soit de la part des associations écologistes
ou du Ministère de l'écologie lui-même, sont FAUX. Ils résultent d'une manipulation lobbyiste tendant à justifier leurs positions et leurs exigences de modes d'élevage non désirés par les
intéressés et même interdites dans le cadre du décret ministériel instituant l'
AOC pour la brebis barègeoise.
Actuellement, un organisme reconnu est en phase finale d'élaboration d'une étude sur plusieurs départements de montagne dont les Pyrénées-Orientales. Il devrait être publié officiellement en
novembre prochain et aura une valeur indicative sérieuse eut égard à la méthodologie très professionnelle et scientifique employée. Il n'aura, pour les Pyrénées, qu'une valeur indicative.
Un doctorant vient de débuter une enquête sur les 6 départements des Pyrénées. Un dépouillement des données pourrait donner un résultat indicatif début 2007 à titre de test. Mais il faudra très
probablement attendre une année supplémentaire pour disposer d'informations fiables et indépendantes.
A noter que prétendre à de fortes prédations par chiens errants dans les estives du Parc National des Pyrénées c'est prétendre que les gardes-moniteurs ne font pas correctement leur travail.
Difficile de tenir de tels propos qui seraient tout simplement mensongers.
"Je pense que par chez moi au moins (Baronnies) il y a plus de soucis avec les chiens divagants (ou divaguants) qui se retrouvent parfois en bande et rentrent chez eux après leurs méfaits."
Ce témoignage rejoint certains aspects évoqués dans l'article du "Courrier de l'Environnement" de l'INRA
La réponse est peut-être dans cette petite phrase de Xavier Piro, photographe animalier et naturaliste amateur: "J'ai photographié de nombreux animaux, et depuis vingt ans je n'ai qu'une seule photo de chien, qu'en plus je soupçonne de ne pas être errant" (voir l'article complet)
Alors qui croire?
Manifestement la parole des militants pro-ours en prend un sérieux coup!
Depuis longtemps j'émettais des doutes sur la qualité et l'honnêteté de leurs propos. Aujourd'hui les choses sont claires: tout est bon pour faire du lobbying, même le mensonge.
Je pratique la montagne pyrénéenne depuis 50 ans et pas seulement en touriste pour mon simple loisir mais aussi en usager professionnel.
Je n'ai vraiment été confronté aux chiens dit "errants" qu'à trois reprises dont deux qu'il faudrait plutôt qualifier de chiens de touristes:
Il existe certainement, à travers la chaîne des Pyrénées des chiens errants ou abandonnés par leurs propriétaires qui causent quelques dégâts aux troupeaux. De là à prétendre qu'ils causent plus de dégâts que l'ours, ça se saurait!
Louis Dollo, le 9 juillet 2005
Perpignan (AFP)
Les bergers des zones montagneuses des Pyrénées-Orientales ne savent plus à quels chiens se vouer:
Tributaires de leurs chiens de travail, ils redoutent ceux des "rurbains", ou divaguants, qui déciment presque impunément les troupeaux.
Pour un troupeau de 18.000 ovins catalans, de 300 à 800 meurent ainsi chaque année, même si c'est la perspective de la réintroduction d'ours dans les Pyrénées qui fait actuellement l'objet d'un débat national.
Dans les Pyrénées, les activités pastorales sont extensives. Les troupeaux de brebis s'égayent dans la nature. Leur quête de nourriture permet l'entretien du paysage, contrôlant le reboisement sauvage là où le travail agricole a reculé.
Est arrivée une nouvelle population, qui a acheté fermes et bergeries. Retraités venus du nord, communautés de méditation à vocation néo-religieuse, les "rurbains" ont envahi la moyenne montagne.
"L'imagerie bucolique veut que chacun ait son chien, preuve vivante d'une liberté retrouvée hors de la ville", explique Antoine Chrysostome, président du syndicat ovin catalan et de la coopérative ovine des Pyrénées-Orientales.
Son troupeau de près de 300 brebis, près de Corsavy, au sud du Canigou, subit périodiquement les attaques des chiens alentour. Laissés en liberté, ils retrouvent par jeu les réflexes de poursuite des moutons, et l'instinct égorgeur pour les plus gros.
Sans parler des chiens de chasse égarés à l'automne, ou de ceux des randonneurs, l'été, qui s'amusent des moutons à l'estive.
"Même un pékinois sème la panique dans un troupeau, avec des chutes mortelles de brebis en terrain montagneux, plus les avortements et le stress. J'en ai perdu 50 comme ça" (...) explique-t-il, en pestant contre les maîtres qui laissent "gambader le toutou".
"Une brebis vaut quelque 100 euros. Mais avec les avortements, les pertes de primes, le temps nécessaire à reformer des brebis habituées à se déplacer seules, le coût d'une perte est de l'ordre de 1.000 à 1.500 euros par tête", précise-t-il. Une attaque peut provoquer la disparition de tout un troupeau."
Pour lui, "il faudra, à un moment, faire changer les mentalités et convaincre qu'en montagne on ne peut ni polluer, ni laisser divaguer les chiens.
Sinon l'activité pastorale va s'éteindre et on ne pourra plus entretenir le paysage".
Jean-Claude et Micheline Maresq, près de Coustouges, dans un cirque de moyenne montagne, au bout de 5 kilomètres de chemin de terre, sont exposés aux chiens de France et d'Espagne, qui passent les crêtes de tous côtés. "Un chien parcourt des kilomètres très rapidement quelle que soit la pente", expliquent-ils.
Pourtant ils sont un peu plus décontractés. Depuis trois ans, leurs Patous, les chiens à ours, gardiens traditionnels de troupeaux des Pyrénées, trônent au milieu du troupeau. Calmes mais toujours aux aguets, leur fourrure blanche se confond à celle des 250 brebis, dont ils ont presque la taille.
On assiste actuellement à un retour en force des Patous. Ils vivent avec le troupeau dès le sevrage, s'y assimilent et protègent leurs "congénères d'adoption". Mais ils peuvent être "intimidants", voire méchants pour les promeneurs trop curieux.
Source: AFP vendredi 1 avril 2005, 10h31 / Yahoo
"Tout de suite j'ai cru que c'était le berger, mais vu l'heure (début d'après midi) c'était peu probable.
En jumelant j'ai vu qu'il s'agissait d'un berger allemand en zone centrale du Parc avec des personnes qui regardaient la situation. En redescendant, je voyais que le jeu se poursuivait. Arrivée
dans le fond du cirque j'ai rattrapé les personnes propriétaires du chien qui revenaient vers le parking. J'ai voulu aborder le problème avec eux. Je me suis faite insulter. Pour eux
le chien avait le droit de se détendre et le paysan n'a qu'à garder ou clôturer ses bêtes.
"Je n'ai pas incisté mais arrivée sur le parking j'ai repéré leur voiture et je suis aller prévenir la gendarmerie qui a immédiatement fait le nécessaire pour les arrêter et prendre leur identité
en cas de dégats sur le troupeau"
Col d'Estivère (16 juillet 2005)
Monsieur J.P. nous fait part de sa surprise de voir des chiens en liberté au col d'Estivére. Il nous écrit: "...les touristes, randonneurs et grimpeurs laissent aller et venir leurs chiens en toute liberté sans trop s'en inquiéter au milieu des vaches et des chevaux. Apparemment il n'y a pas de problème mais je n'ose pas imaginer si plusieurs chiens se mettaient à attaquer un veau pour jouer"
Nistos - Cap Nesté
Madame Isabelle Co...: "J'étais samedi [ndr: 3 septembre 2005] au Cap Nesté. Nous avons pu voir 2 chiens courrir aprés des vaches et des moutons. Je ne sais pas ce que son devenus ces animaux car ils ont passé un col sur le versant de la vallée d'Aure et nous les avons perdu de vue. Mais les propriétaires des chiens n'ont pas été trés inquiet de voir leurs chiens courir."
Bonjour,
"Nous sommes passés au col d'Aspin vers le 15 août. Il y avait de nombreuses vaches. Je ne comprends pas pourquoi ces vaches sont en liberté. Il n'y a pas de clôtures ni de
gardiens. Nous avons vu qu'il fallait tenir notre chien en laisse. mais c'est quand même incroyable, ils ont aussi droit à la liberté. Alors nous l'avons laché et il n'y a pas eu
de problème.
"Nous sommes descendus à Payolle puis on a suivi une petite route qui nous a conduit au-dessus de la forêt au milieu de la prairie où nous avons pique niquer. Nous avons laché notre chien. Il s'est amusé à courir après des moutons sans problème"
Observation:
Ce courrier nous est arrivé par un mail éphémère chez Yahoo, ce qui donne une idée du courage de la personne et sa parfaite connaissance de l'interdiction.
Il faut aussi noter que les panneaux d'interdiction ne sont pas suffisants. Il faut faire une véritable action d'information et de formation des touristes, encore que....
Tous les ans il faut renouveler les mêmes propos au sujet des risques liés aux installations EDF, nous pouvons émettre des doutes de l'efficacité de cette action.
Quelle est la meilleure solution à appliquer pour faire comprendre les risques et les conséquences?
Comme nous l'avons vu en avertissement, manipulations et mensonges sont la règle dans le domaine de la prédation afin de coller avec les théories et idéologies
des groupuscules écologistes militants et plus particulièrement de quelques associations qui ont pour fond de commerce l'introduction / réintroduction / importation de grands
prédateurs.
Des revues n'hésitent pas à procéder de la même manière pour coller au politiquement correct d'écologistes de salon constituant l'essentiel de leur lectorat. Ce genre de
"manipulation" des chiffres a été exercé par Sciences et Avenir et Alpes Magazine.
Nous développerons prochainement ce mécanisme qui tend à orienter la réflexion des lecteurs.
Pour notre part, nous préférons diffuser l'étude dans son intégralité et sans commentaire pour que le lecteur ait une vision juste de la situation.
Les chiffres des études de Laurent Garde du CERPAM nous éclairent sur une situation bein différente de celle présentée par les ultra environnementalistes.
Le CERPAM, le SIME et l'Ecole Nationale d'Ingénieurs des Travaux Agricoles de Clermont-Ferrand (ENITAC) se sont associés pour élaborer une base de données concernant les dégâts de chiens errants ou divagants sur les troupeaux ovins. Cette base de donnée repose sur un protocole d'enquête homogénéisé:
Sur cette base méthodologique, 7 territoires sont en cours d'analyse dans 6 départements (04, 30, 34, 63, 66, 84). Les premiers résultats concernant 5 territoires et 163 troupeaux montrent un taux de prédation annuel moyen variant entre 0,1 et 0,3 % selon le territoire. La prédation sur les agneaux de bergerie est nettement plus faible encore. La fréquence d'attaques est basse, avec un risque d'attaque une fois tous les 3 à 9 ans en moyenne selon les territoires pour un éleveur donné. Les chiens responsables ne sont pas discrets, ils sont repérés dans la plupart des cas (85%), ce qui permet souvent de leur interdire de récidiver. Il s'agit le plus souvent de chiens de voisinage, plus rarement de chiens de touristes, exceptionnellement d'un chien errant proprement dit (un seul cas repéré).
Une telle base de données, qui sera complétée par de nouvelles enquêtes, est la plus développée existant aujourd'hui sur le sujet. Le faible niveau de prédation par les chiens permet de mieux comprendre pourquoi l'arrivée de loups est toujours repérée dans un premier temps par une explosion des attaques sur les troupeaux dues à un prédateur furtif.
Source:
N°16 - 1er trimestre 2006
La lettre du CERPAM
Centre d'Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée
Route de la Durance 04100 Mansque
Avec le soutien financier du Conseil Régional Provence Alpes Côte d'Azur et de l'Etat
Cette étude remet en cause bien des acquis environnementalistes basés sur aucune étude scientifique. Elle remet également en cause les chiffres avancés abusivement sur le document du Ministère de l'Ecologie du "Plan Ours" et la plaquette diffusée par l'ADET - Pays de l'ours financée par le Ministère de l'Ecologie. Elle améne la preuve d'un mensonge et d'une manipulation d'Etat avec la comlicité active des associations écologistes pro-ours. Nous sommes très loin des 1% annoncés et parfois même 3% de prédation par chien errants. Ces chiffres sont confirmés avec les observations des éleveurs pyrénéens surtout ceux qui estivent dans le Parc National des Pyrénées dont la prédation par chien est proche du Zéro absolu.
La gente ovine continue de payer un lourd tribut de vie aux errants assoiffés de sang. Le week-end dernier, dans l'après-midi, trois cadavres de moutons égorgés (deux brebis et un agneau) étaient découverts dans l'enclos où ils avaient l'habitude de paître, au lieu-dit Fourcamat, route des Attiels au sud de la commune de Larbont. Le bélier du parc était découvert peu après, agonisant, totalement stressé, atrocement déchiqueté au flanc, à la cuisse droite et au cou. Jean-François Drigo, son propriétaire, désirait le sauver mais il dut se résoudre à l'euthanasier.
Le maire de la Bastide-de-Sérou et le garde champêtre venus constater le massacre, concluaient après examen, à une attaque de chiens. A leur connaissance, aucune battue ou chasse n'étaient organisées ce jour-là dans cette région. Les voisins proches du lieu lui dirent avoir aperçu deux chiens sans maître, un grand et un petit à la queue coupée, qui rôdaient aux alentours depuis le début de l'après-midi, affolant même leurs chevaux mérens paissant un peu plus loin. Déjà précédemment, un de leurs chevaux avait également été tué par des chiens errants, de même qu'il y a environ trois semaines, un agneau nouveau-né fut retrouvé décapité dans le champ d'une ferme proche.
Jean-François Drigo précise que les gendarmes n'ont pas souhaité enregistrer sa demande de plainte. Fortement choqué et contrarié par la perte de son bélier reproducteur, des deux brebis et de l'agneau et au constat des circonstances du massacre, il s'étonne qu'une nouvelle fois se pose l'inquiétant problème de l'errance dangereuse de chiens sans maître dans notre région. Il possède lui-même un colley boarder et son petit, chiens obéissants qui vivent en liberté sans dépasser le périmètre appris, depuis petits, de sa propriété.
Il soulève aussi le problème de la sécurité des promeneurs ou randonneurs tranquilles, en ce moment, puisque les ours de l'Ariège sont répertoriés hibernant officiellement.
Source: La Dépêche du Midi du 25 janvier 2007