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La mise en place d’une formation sur les chiens de protection dans la Drôme par la Chambre d’Agriculture fait l’objet de contestations de la part d’associations d’éleveurs et d’un syndicat, la FDO, quant à la qualité du formateur, Jean-Marc Landry. Ce dernier, à la tête d’une société suisse pour assurer des prestations diverses liées aux loups est un défenseur du prédateur et de la cohabitation impossible avec le mouton. Chercheur à l’occasion, formateur à d’autres ou inventeur de gadgets dit de «protection», le personnage n’inspire aucune confiance comme le rapporte les courriers ci-dessous. Voilà de quoi inquiéter ou de se poser la question:après plus de 20 ans d’échec, ne doit-on pas penser à autre chose qu’à protéger le loup et les troupeaux au prix d’énormes sacrifices?

- La FDO de la Drôme appelle à ne pas participer à cette formation

Chers adhérents,

La FDO de la Drôme a pour devoir d'informer ses adhérents des diverses formations en lien avec le mouton. Ainsi, nous vous avons transféré un mail concernant une formation chien de protection assurée par la DDT, il y a quelques jours.

Or, l'intervenant principal de cette formation est connu et malheureusement reconnu pour son attachement à notre "ami" canis lupus dont il a fait son fond de commerce.

Nous ne pouvons cautionner une telle intervention dans notre département.

Des bergers locaux de terrain confrontés au loup et à la gestion des chiens de protection au quotidien ne seraient-ils pas plus à même de témoigner lors de cette intervention?

C'est pourquoi nous vous invitons à ne pas participer à cette formation.

Bien cordialement,

Nicolas Peccoz et François Monge,
Co-présidents de la FDO 26

- L'Association des éleveurs et bergers du Vercors Drôme-Isère conteste le formateur sur les chiens de protection

Michel Curt, Président

Madame,

Nous connaissons tous JM Landry et son parcours.

Il a eu et a probablement encore la prétention de préparer le retour du loup, son implantation et la prétendue cohabitation. Son but n’est autre que d’aider à préserver le loup grâce à la cohabitation.

Nous avons essentiellement retenu qu’il est membre de la LCIE, pro-loup depuis toujours.

Il travaille entre autres pour le KORA, (projet de recherche pour la gestion et la protection des carnivores).

Il nous a enseigné, il y a plus de 10 ans que les «patous» seraient la solution à tous nos problèmes. Cependant, 100% des troupeaux sont protégés dans les Alpes-Maritimes ce qui n’empêche pas le nombre d’attaques et de victimes de continuer à augmenter chaque année de façon exponentielle.

Il apparait, que tous les moyens de protection étudiés depuis 20 ans en France et dans le monde entier s'avèrent d’une efficacité toute relative comme l'a montré le CERPAM au cours de son séminaire à Valdeblore le 4 juin 2013.

En effet dix ans après la mise en place des chiens de protection, les loups tuent les Patous, ces mêmes «Patous», qui mordent les touristes car les «spécialistes», comme Landry n'ont pas su trouver une méthode de dressage efficace contre le loup et sans danger pour les randonneurs, ce qui n’est pas le cas de tous les dresseurs de chiens.

Le résultat est:toujours plus de patous pour toujours plus de prédations. JM Landry s’est trompé et il nous a trompé, ce qui ne l’empêche pas de continuer à rechercher des financements partout où il y a de l’argent à prendre et donc sur le dos des éleveurs.

Il est regrettable que l’Etat fasse le choix d’un pro-loup notoire pour «former» les éleveurs et les bergers, businessman de surcroît qui depuis 20 ans nous assène des affirmations que l’expérience contredit.

De «Monsieur Loup», le spécialiste est aujourd’hui devenu «Monsieur Patou» commerce beaucoup plus lucratif.

Il se prétend aussi le promoteur de la technique des «TURBO fladry» lignes de petits drapeaux flottants rouges que l'on érige autour du bétail (efficacité de quelques heures à 75 jours). Les Fladry existent depuis des siècles. On les utilisait surtout dans l'Europe de l'Est et en Russie - soit, pour rabattre les loups vers les filets à loups, soit pour arrêter les loups qui craignaient traverser les Fladry, afin de les abattre plus facilement. Pas la peine d'essayer le "turbo fladry" (électrifié), un enfer à installer et ça ne marche au mieux que quelques jours de plus que le fladry tout court….et pourtant là aussi il nous avait assuré de l’efficacité. Une façon de plus de gagner du temps, ce temps si favorable à la prolifération des loups.

Plus récemment, son imagination l’entraine à vouloir équiper des milliers de brebis de collier répulsif et de cardio-fréquence (ne pas oublier d’épiler le poitrail de la brebis à équiper) agissant à distance, de façon à les protéger contre les loups... Et qui permettrait d’interrompre la prédation du loup et d’infliger à ce dernier une expérience négative. «Qui l’éduquerait, précise Jean-Marc Landry, ce que ne font pas les chiens de protection»… et JM Landry de reconnaitre les limites des chiens…: Le collier anti loup pourrait servir dans de nombreux cas. «Dans certaines régions touristiques, la présence des chiens de protection est une source fréquente de problèmes avec les autres utilisateurs de la montagne. Notre dispositif pourrait apporter une solution là où les patous ne peuvent pas être engagés.» ILS ETAIENT POURTANT LA SOLUTION MIRACLE IL Y A QUELQUES ANNES…

Bien entendu le projet est «soutenu» financièrement…

En réalité, les éleveurs sont des cobayes d'expérimentation de coexistence ...car, comme John Linnell 2014 (LCIE) écrit .... «cette expérience n'a jamais été tentée auparavant" .../...

... / ... "Nous essayons maintenant de trouver un moyen de coexister avec eux (les grands prédateurs ndlr), même si personne ne sait à quoi cette coexistence va ressembler à la fin".

Nous pensons avoir démontré – rapidement- que le choix de JM Landry pour «former» les éleveurs et les bergers de la Drôme, n’est pas un bon choix et que nous le contestons.

Veuillez croire, Madame, à l’assurance de nos sincères salutations.

Curt Michel