Le Monde des Pyrénées

La presse et le délire sur les Foxlights

Comme toujours en matière de grands prédateurs, ours, loups, lynx, ne se montrent pas très scrupuleux pour rechercher un minimum de vérité pour diffuser leurs informations. Une simple recherche sur le mot Foxlight leur aurait permis de constater que le système est vendu pour se protéger des renards et non des loups.

Après avoir bien diffusé la propagande de Férus, la moindre des choses auraient été de dire ouvertement que cette solution suggérée était une fumisterie et une manipulation pour tenter d’éviter l’abattage de loups. Tous ceux qui l’ont essayé depuis 2015 ne sont pas convaincus de l’efficacité. Mais, bien entendu, il n’est pas politiquement correct de critiquer une association écologiste qui a toujours la préférence sur le témoignage des éleveurs qui sont en première ligne. Comportement assez lamentable.

- Alpes du Sud - Des diodes luminescentes pour dissuader le tueur de brebis

«Ce dispositif, c'est une aide ponctuelle mais ce ne sera jamais une solution. Le loup sait s'adapter. La cohabitation avec ce prédateur est impossible, inenvisageable, quels que soient ces pis aller éphémères», commente Jérôme Beridon, éleveur à Auzet, en dressant le bilan de l'opération conduite par l'association de défense du loup, Ferus. Cela n'empêche pas les attaques de jour qui font beaucoup de dégâts particulièrement l'année dernière.

Patrick Boffy, vice-président de Ferus, coordonnateur en charge du pastoralisme, explique comment est née l’expérimentation de ce système constitué de “guirlandes” lumineuses. «Durant l'été 2015, dans le cadre de notre programme PastoraLoup, nous avons testé différents moyens de protection des troupeaux. Le but de ces moyens de protection est de rendre la cohabitation avec le loup possible en faisant baisser la pression de prédation sur les troupeaux».

Source: Le Dauphiné Libéré du 15 février 2015

Observation: une expérience qui apparaît comme un échec pour l'éleveur. Néamoins, Férus sans sert pour sa propagande et continue à croire en un système qui est vendu pour protéger des renards et non des loups.

- Cet éleveur des Alpes-de-Haute-Provence a trouvé un système ingénieux pour éloigner le loup de ses bêtes

Après une nuit noire qui a coûté la vie à 54 bêtes, Jérôme Béridon a mis en place cet été des effaroucheurs lumineux pour protéger son troupeau. Le dispositif a fonctionné. Rencontre au cœur des Alpes.

Une vallée étroite et sauvage en lisière du Massif des Monges. C’est à Auzet, au Nord de Digne, que Jérôme Béridon élève des brebis mérinos. En cette belle journée de décembre, elles pâturent à flanc de montagne, à l’entrée du hameau de l’Infernet. "Le petit enfer". Glacial.

Auteur: Sophie Casals
Source: Nice Matin de janvier 2016

bservation: Cet article est paru dans le cadre d'une véritable propagande pro-loup organisée par Nice-Matin durant tout le mois de janvier 2016. Aujourd'hui, cet éleveur comme ceux des Vosges, n'est pas convaincu de l'efficacité des Foxlights. Il aurait suffit à cette journaliste sans aucun scrupule déontologique de lire l'article du Dauphiné Libéré du 15 février 2015 ou appeler l'éleveur pour comprendre que la vidéo était largement dépassée. Mais les écologistes auront fait leur campagne d'intoxication pour protéger le loup en utilisant une fois de plus le mensonge.

- Alpes: à la recherche d'une parade anti-loup

Sollicité par Ferus, un éleveur a testé à l'automne des lampes d'effarouchement. Un dispositif peu convaincant

Ce n'est pas une solution miracle, répète Jérôme Beridon, 37 ans. "Le système n'empêche pas les attaques. Il n'y a que les prélèvements qui sont efficaces", affirme cet éleveur du village d'Auzet, agacé comme bien d'autres, par les attaques de loup.

Installé depuis une dizaine d'années dans l'exploitation familiale, Jérôme Beridon a été contacté, en octobre dernier, par l'Association nationale de protection et de conservation de l'ours, du loup et lynx en France, Ferus. "Un animateur de Ferus est venu me voir pour me prêter un système de lampe d'effarouchement. On a voulu voir. Chaque année nous avons des attaques de loup autant en estive que près de l'exploitation", explique-t-il.

Une méthode non mortelle pour effrayer les prédateurs

Commercialisée par une société australienne, la lampe Foxlight, vendue 100 €, "est la méthode non mortelle la plus avancée pour effrayer la nuit les prédateurs", vante l'entreprise sur son site Internet.

L'entreprise a contacté Ferus au début de l'année 2015. L'association qui se défend de toute manipulation médiatique a voulu "tester une nouvelle méthode d'effarouchement", explique Patrick Boffy, vice-président de l'association en charge du pastoralisme. Les lampes qui s'allument automatiquement à la tombée de la nuit et "d'une portée de 1 kilomètre", promet le fabriquant, s'éteignent au lever du jour.

À moins de 50 mètres de l'exploitation, Jérôme Beridon a donc installé 5 lampes dans un parc électrifié dans lequel se trouvaient 200 bêtes. "Nous n'avons pas eu d'attaques mais nous ne savons pas si le loup rodait à ce moment-là. Surtout qu'il y a eu des tirs de prélèvements qui ont été réalisés dans le secteur", raconte l'éleveur. Ce dernier, "peu convaincu" par le dispositif ne renouvellera pas l'expérience l'an prochain.

Des lampes qui font leur preuve selon Ferus

"Si nous avons le budget, nous allons acheter d'autres lampes et les proposer gratuitement aux éleveurs", indique Patrick Boffy de Ferus. Selon lui, "il serait intéressant que les éleveurs qui le souhaitent, puissent investir dans ces lampes qui ont fait leur preuve". Un investissement "utile, efficace et performant", résume Patrick Boffy ce que conteste les syndicats agricoles qui dénoncent "une mascarade". (Voir ci-contre).

La problématique du loup semble un puits sans fond. Et chacun reste campé sur ses positions.

Alors que la profession manifeste (voir notre article du 2 février 2016) et réclame des prélèvements de loup supplémentaires, les associations de protection des animaux répètent une nouvelle fois que "les prélèvements sont inutiles tant que des mesures de protection efficaces ne sont pas installées".

Force est de constater, que les dispositifs encourageants, pour les uns et farfelus pour les autres, ne trouvent plus place dans les débats.

Aujourd'hui, 34 loups (dont 1 cas de braconnage) ont été prélevés en France dans le cadre d'un arrêté interministérielle (du 30 juin 2015) fixant à 36 le nombre de loups pouvant être tués pour la période 2015-2016. Le Gouvernement a lancé sur Internet une consultation publique sur le projet d'arrêté "fixant un nombre supplémentaire de loups dont la destruction pourra être autorisée", jusqu'au 30 juin 2016.

"Même si depuis le 23 décembre 2015, les préfets ont suspendu toutes les autorisations de tirs de prélèvement (date à laquelle le nombre de loups détruits était déjà de 34), il est vraisemblable que le seuil de loups pouvant être prélevés puisse être atteint à court ou moyen termes avant le 30 juin 2016", peut-on lire sur le site du ministère de l'Écologie, rubrique "Consultations publiques".

Six loups supplémentaires?

Cet arrêté n'entrera en vigueur que si le plafond initial de 36 loups abattus est atteint. "Six loups (mâles ou femelles, jeunes ou adultes) supplémentaires pourront ainsi être prélevés, sur autorisation des préfets", prévoit le projet d'arrêté. "Ce plafond supplémentaire contribuera à la prévention des prédations, en autorisant uniquement les tirs de défense réalisés avec des fusils de chasse à canon lisse (ces tirs ont une faible chance de détruire un loup mais leurs effets d'effarouchement sont reconnus).

Il est également prévu que deux des six loups puissent être prélevés par tirs de défense renforcée", indique notamment le ministère.

Ces tirs supplémentaires sont défendus ardemment par les syndicats d'éleveurs. Le collectif CAP Loup qui regroupe 35 associations pour la protection du loup en France, rappelle que le loup est une espèce protégée par la convention de Berne. "Les effectifs de loups sont en baisse: 282 individus étaient recensés en 2015 contre 301 en 2014, selon les chiffres de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage".

Pour l'heure, le Conseil national de protection de la nature (Cnpn), qui a émis un avis consultatif, a rejeté le nouvel arrêté.

Source: La Provence du 17 février 2016

- Vosges: Nouvelle attaque du loup chez l'éleveur Franck Duval à Soncourt

C'est la huitième attaque, occasionnant désormais presque une trentaine de brebis tuées depuis le 20 janvier dernier sur les parcelles de l'éleveur de Soncourt.

Il hésite encore entre colère froide résignation, Franck Duval. Depuis le 20 janvier en effet, c'est la huitième fois que le loup s'introduit dans l'une de ses parcelles, à Soncourt. Dans la nuit de dimanche à lundi, quatre nouvelles brebis ont fait les frais de l'appétit féroce de l'unique loup qui aurait élu domicile entre Meurthe-et-Moselle et ouest des Vosges.

Particularité cette fois-ci: l'attaque a été perpétrée dans une parcelle équipée de "fox light". Le fox light est un procédé d'effarouchement lumineux, un système muni de diodes blanches et bleues qui clignotent de façon aléatoire dès la nuit tombée. L'équipement, financé par la Direction départementale des territoires (DDT) a été installé à cet endroit il y a une dizaine de jours seulement...

"Que faire à part subir?

"Quatre systèmes équipent une parcelle de 5 ha et demi environ. Or ils n'ont pas permis d'éviter une nouvelle attaque du loup au cours des dernières quarante-huit heures. Deux brebis ont été égorgées par le grand prédateur et deux autres ont dû être euthanasiées par l'éleveur lui-même. Franck Duval compte aujourd'hui 28 ou 29 mortes depuis le 20 janvier parmi son cheptel.

Au cours des deux dernières semaines, il participait aux opérations d'agnelage: ce sont quelque 400 agneaux qui sont nés en quinze jours. Si aujourd'hui, ceux-ci se trouvent tous à l'abri avec les mères, "il faudra bien les sortir un moment ou un autre" songe déjà Franck Duval. Si les nouveau-nés ne paissent pour l'heure qu'en journée, ils passeront bientôt toutes leurs nuit à l'extérieur des bâtiments.

En outre, actuellement, seules cent cinquante brebis appartenant à Franck Duval se trouvent à l'extérieur de ces bâtiments. "Ce sont celles qui ont mis bas au mois de novembre", précise l'éleveur. "Celles qui sont âgées de quatre mois les accompagnent également", indique-t-il encore. "Aujourd'hui, alors que l'attaque se poursuit dans une parcelle protégée, je suis vacciné avec toutes les piqûres de rappel" ironise Franck Duval. "Je ne suis pas résigné pour mon métier. Mais sur le court terme, que faire à part subir? Manifestement, le fox light n'est pas le remède miracle que l'on a prétendu qu'il est", interroge-t-il encore.

L'éleveur de Soncourt vient par ailleurs de boucler les devis pour l'électrification de ses parcelles. Une nouvelle étape vers l'accord préfectoral pour un éventuel tir de défense. Dès que le plan de tir, arrêté pour l'heure, sera revu à la hausse.

Auteur: Olivier Jorba
Source: L'Est Républicain du 28 mars 2016

- Vosges: le loup tue 5 brebis malgré l'installation des Foxlights

Alors qu’il avait participé à la réunion des éleveurs ovins lorrains à Vandeléville samedi , une triste surprise attendait l’exploitant Frank Duval, le lendemain matin. «J’étais invité à un baptême à midi mais avant de partir, j’ai décidé de faire un petit tour de mes parcs à brebis. J’ai découvert 5 bêtes tuées dans le pré» , expliquait l’éleveur qui compte désormais 40 moutons tués en deux mois et demi. L’installation de 7 foxlights (projecteurs) était tout de même de nature à rassurer le propriétaire.

«Les photos prises par l’appareil fixe démontrent que le loup a pénétré dans le parc en pleine nuit, malgré les foxlights.» Ce constat met ainsi en doute l’efficacité de moyen de dissuasion lumineux à destination du loup. Un argument supplémentaire pour les partisans du tir de prélèvement.

Sources: Vosges-Matin du 3 avril 2016

- Observation

Franck Duval avait été prévenu de la manipulation d'une association écologiste locale inféodée à Férus. Mais il savait ce qu'il avait à faire et n'a jamais contacté et consulté ceux qui avaient plus de 20 ans d'expérience en essayant tous les gadgets écologistes. Le CERPAM, spécialiste du sujet n'a pas non plus été consulté. Plus malin que tout le monde, Franck Duval a fait l'expérience. Seul le fusil est la solution pour éliminer la prédation. Férus c'est une fois de plus décrédibilisé et ridiculisé. Mais ils poursuivent leurs manipulations pour justifier leur existence et.... des subventions.