Une catastrophe humaine, sociale, écologique et économique pour les Pyrénées
La fièvre catarrhale ovine (FCO), également appelée maladie de la langue bleue ("Bluetongue" en anglais), est une maladie virale, transmise par des insectes vecteurs du type Culicoides (moucherons). 24 sérotypes viraux différents sont répertoriés dans le monde. Les espèces sensibles à la FCO sont les ruminants domestiques (ovins, bovins, caprins) et sauvages.
Cette maladie n'affecte pas l'homme et n'inspire donc aucune inquiétude ni pour la population, ni pour le consommateur.
Jusqu'en 1998, la FCO était considérée comme une maladie exotique avec une répartition tropicale. Elle a alors fait son apparition au Sud de l'Europe (Grèce, Italie, Espagne, Corse) où plusieurs sérotypes ont été identifiés (1, 2, 4, 9 et 16). Un nouveau sérotype, le séroype 8, est apparu en 2006 dans le Nord de l'Europe (Allemagne, Belgique, Pays-Bas et France continentale) et s'est en 2007 largement répandu sur le territoire communautaire. L'année 2007 a également vu l'apparition du sérotype 1 en France continentale.
Dans l'Union européenne, des zones réglementées sont mises en place autour des foyers confirmés.
En France, la zone réglementée, dont la liste figure en annexe de l'arrêté du 21 août 2001 concerne:
Source: Ministère de l'Agriculture - 23 novembre 2007
La fièvre catarrhale ovine, également appelée maladie de la langue bleue ("Bluetongue" en anglais) est une maladie virale. La transmission se fait presque exclusivement par
l'intermédiaire de moucherons piqueurs du genre Culicoïdes (C. imicola est le principal vecteur). Ils contaminent les animaux en les piquant.
Cette maladie est essentiellement située dans les zones subtropicales du fait de la biologie de son vecteur. Elle a fait son apparition ces dernières années dans les pays du Sud de
l'Europe (Grèce, Italie, Espagne mais également la Corse) et récemment dans le Nord de l'Europe (Allemagne, Belgique, Pays-Bas et France continentale).
Cette maladie ne touche que les ruminants et se manifeste chez les ovins principalement par différents symptômes: fièvre, boiteries, oedèmes, cyanose des muqueuses, amaigrissement pouvant conduire à la mort des animaux ou à une guérison lente avec d'importantes pertes économiques. L'épizootie actuelle semble se distinguer par une atteinte non négligeable des bovins habituellement résistants à la maladie. Les signes cliniques observés dans l'épisode actuel sont les suivants: oedèmes et ulcérations buccales ou nasales, boiteries, oedème et érythème des mamelles. Consulter le vademecum relatif à la fièvre catarrhale ovine afin:
Cette maladie n'affecte pas l'homme et n'a strictement aucune incidence sur la qualité des denrées. Elle est inscrite sur la liste de l'OIE (Organisation mondiale de la santé animale) qui comprend notamment les maladies qui ont "un grand pouvoir de diffusion, susceptibles de s'étendre au-delà des frontières nationales, dont les conséquences socio-économiques ou sanitaires sont graves et dont l'incidence sur le commerce international des animaux et des produits d'origine animale est très importante." Son apparition sur un territoire entraîne donc des restrictions commerciales sévères qui concernent les animaux des espèces sensibles à la maladie (ovins, bovins, caprins principalement) et leur semence, ovules et embryons.
La prophylaxie là où sévit la maladie se base sur la mise en place d'un plan d'urgence comprenant:
Source: Ministère de l'Agriculture du 12 octobre 2007
Cette maladie sévissait de façon classique dans les régions subtropicales ou du sud méditerranéen du fait de la biologie de son vecteur. Elle est apparue en Corse en octobre 2000, probablement à la suite de son apparition en Sardaigne en août 2000.
L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) rend des avis sur la possibilité de restriction des zones réglementées pour la fièvre catarrhale ovine. Au 30 août 2008, son dernier avis date du 18 septembre 2007
Depuis cette date, l'AFSSA est curieusement devenue stérile en matière d'avis. Et pourtant, la maladie n'a pas cessé de se répandre. Pourquoi?
La Commission européenne a accepté que la France anticipe le versement d'aides aux éleveurs bovins et ovins français liées aux conséquences de la fièvre catarrhale ovine (FCO).
"En raison des difficultés rencontrées par les secteurs bovin et ovin en lien avec l'épidémie de fièvre catarrhale ovine, la France est autorisée à verser des avances dès le 16 octobre 2008", a indiqué le ministère.
Ces avances concernent la prime au maintien du troupeau à la vache allaitante (PMTVA), la prime à l'abbattage "gros bovins et veaux" ainsi que la prime à la brebis et la prime supplémentaire.
Source: Le Figaro du 25/07/2008
Des éleveurs s'apprêtent à administrer à un mouton un vaccin contre le fièvre catarrhale, le 7 Avril 2008 à la bergerie de Villeneuve-au-Chemin. Crédits photo: AFP
Depuis le début de l'été, plus de 6 000 cas de maladie de la langue bleue sont apparus, touchant des zones épargnées jusqu'à présent. Un coût de 94 millions d'euros.
Bilan inquiétant sur le front de la fièvre catarrhale. Ce virus, transmissible par des piqûres de moucherons venus de Méditerranée et affectant les bovins et les ovins avec
comme symptôme visible une langue bleue, est apparu dans le nord-est de la France il y a deux ans. Depuis, il ne cesse de gagner du terrain sur le territoire. Alors qu'en 2005 on
avait recensé quelques centaines de cas au total, "durant l'été, 6 595 cas supplémentaires sont apparus", indique-t-on au ministère de l'Agriculture.
En fait, "un problème apparu en juillet sur un lot de vaccins a retardé d'un mois la campagne de vaccination", permettant au virus de se répandre avant que la campagne nationale lancée par le ministère de l'Agriculture ne fasse effet. "La maladie a évolué plus vite que nous ne traitions les animaux, confirme Sylvain Baudry, vétérinaire à évron dans la Mayenne. Alors que le département était épargné il y a un mois, la Mayenne comptabilise 251 cas avérés et 227 en cours d'analyse de fièvre catarrhale". Même constat dans un département plus à l'ouest. "Nous sommes passés vendredi dernier de 8 à 18 cas en Ille-et-Vilaine, commente Thierry Bourgeault, exploitant agricole à Epiniac près de la baie du Mont Saint-Michel. Nous venons de finir la première série de vaccination, il y en aura autant pour la seconde avec un rappel au bout de trois semaines", poursuit le président communal de la FDSEA.
Si cette maladie n'est pas transmissible à l'homme et n'altère pas la qualité de la viande, elle peut en revanche avoir des effets économiques sévères pour les exploitants. "La fièvre catarrhale réduit à néant dix ans de travail, témoigne dans La France agricole Christian de Lageneste, éleveur d'ovins à Genetinnes, dans l'Allier. Depuis la fin de juin, c'est la catastrophe. J'ai déjà perdu 67 brebis et 15 agneaux et, chaque jour, les pertes s'alourdissent." Car ce virus est davantage mortel pour les moutons (20 % des cas en moyenne) que pour les bovins (3 % environ de cas de mortalité). "Une vache touchée perd son veau et la campagne de laitest totalement décalée voire fichue si la vache n'est plus fertile, explique Jacqueline Sevin, exploitante d'un troupeau de normandes à Deux-évailles. Sans compter les effets sur la filière de la viande. Un veau peut se vendre à 50 euros, soit plus de deux fois moins que d'habitude."
Face à l'urgence de la situation, seules les femelles reproductrices les animaux destinés à l'exportation ainsi que ceux en transhumance sont traités. "Nous répartissons les vaccins au fur et à mesure que les laboratoires nous les fournissent, indique-t-on rue de Varenne. Ils devraient avoir fini leur livraison mi-septembre." Un effort financier qui représente pour la collectivité une enveloppe d'environ 94 millions d'euros. "L'Union européenne prend en charge plus de 80 % du coût des vaccins, soit 40 millions d'euros, dont 7 millions versés par l'état français, précise-t-on au ministère de l'Agriculture.Quant aux frais de vaccinations, soit un coût de 54 millions d'euros, ils sont pris en charge par l'état dans leur intégralité."
Auteur: Eric de La Chesnais
Source: Le Figaro du 26 août 2008
Les premiers cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) depuis la reprise de l'activité virale en mai ont été détectés dans 13 élevages bovins et ovins de Haute-Savoie, tandis que la maladie s'étend "rapidement" en Savoie, a-t-on appris aujourd'hui de source préfectorale.
"Le laboratoire national de référence de l'AFSSA vient de confirmer la présence du virus de la FCO dans treize élevages bovins et ovins de Haute-Savoie", a indiqué la préfecture dans une communiqué.
Source: Le Figaro/AFP du 28/08/2008
Raymond Girardi: "Nous sommes le seul département à aider autant les éleveurs." Devant l'avancée de la fièvre catarrhale ovine et après un cas déclaré en Lot-et-Garonne, les élus du département ont décidé d'apporter leur soutien aux éleveurs. Il s'agit d'aides financières à la vaccination, seul moyen efficace pour enrayer la maladie et à terme l'éradiquer.
Deux souches du virus de la FCO menacent actuellement le département. La n° 1, venue du Nord de la France et la n° 8 en provenance d'Espagne. Le vaccin contre la première est obligatoire, celui contre la seconde juste vivement conseillé. "Nous avons choisi d'aider les exploitants qui procéderaient à la vaccination contre ces deux souches " précise Raymond Girardi, président de la commission agricole au conseil général, également président du syndicat agricole le Modef.
Ainsi, les aides départementales s'ajoutant aux aides de l'Europe et de l'état français, accorderaient la quasi-gratuité des vaccinations, sérums et actes du vétérinaire compris. Pour y accéder, les propriétaires de bovins, caprins ou ovins, doivent se faire connaître auprès de la chambre d'agriculture ou de leur mairie, qu'ils soient professionnels ou simples particuliers ne possédant qu'une ou deux bêtes.
Le département compte quelque 100 000 animaux à vacciner. "L'état a un peu tardé à réagir. La FCO est apparue il y a plus de deux ans maintenant! Les laboratoires ont pris du retard dans la production de vaccin " regrette Raymond Girardi.
Le département a également décidé d'apporter une aide au maintien du troupeau sur l'exploitation puisqu'un animal non vacciné et pas encore immunisé ne peut être commercialisé. Les broutards sont en premier lieu concernés. Il faut deux injections espacées de trois semaines et trois semaines supplémentaires pour acquérir l'immunité. à noter que des rappels devront être effectués tous les ans. "Nous allons accorder 45 euros par animal, répartis en 3 mensualités de 15 euros. Cette mesure sera proposée et très certainement votée lors de la prochaine session. La perte est estimée à 300 euros par animal. L'état n'aide qu'à hauteur de 60 euros par animal. Nous le regrettons. De plus, nous sommes le seul département, à ma connaissance, à apporter une telle aide!" Ceci en clin d'oril au syndicat Coordination rurale 47 qui s'était plaint de la frilosité du département en matières d'aides aux éleveurs.
Source: La Dépêche du Midi du Lot et
Garonne du 29-08-2008
L'agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) vient de confirmer quatre nouveaux cas de fièvre catarrhale ovine du sérotype 1 (sérotype en provenance du sud ouest)
sur le territoire des communes de Sos (deux cas), Saint-Pé Saint-Simon (un cas) et Saint-Hilaire de Lusignan (un cas).
[Ndr: à la lecture de la presse, il semble bien qu'à fin août le sérotype 1 soit entrain de se diffuser sur toute la France. Les doubles vaccinations vont s'avérer indispensables.]
L'apparition de nouveaux foyers du sérotype 1 et l'extension de l'épizootie vers le nord et vers l'est des foyers initiaux, conduit le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche à prendre des mesures d'urgence destinées à prévenir une évolution rapide de ce sérotype:
Michel Barnier ministre de l'Agriculture et de la Pêche demande aux préfets des départements concernés de réunir le comité de suivi départemental de la fièvre catarrhale ovine de leur département, afin de porter ces informations à la connaissance des acteurs du monde agricole et d'en évaluer avec eux les conséquences.
Il convient de rappeler que cette maladie ne touche que les ruminants. Elle n'affecte pas l'homme et n'inspire donc aucune inquiétude, ni pour la population, ni pour le
consommateur.
(1) Ariège, Aude, Haute-Garonne, Pyrénées-Orientales, Tarn et Tarn-et-Garonne
(2) Charente, Charente-Maritime, Dordogne, Gers, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées
Source: Ministère de l'Agriculture du 29/08/2008
Depuis le début de l'été, la maladie de la langue bleue (Fièvre catarrhale Ovine - FCO) touche pratiquement toute la France et une bonne partie de l'Europe, qu'il s'agisse du
sérotype 1 en provenance du sud ou du sérotype 8 en provenance du nord.
La maladie a évolué très vite et a ou aura des effets économiques sans doute sévères. Selon le Figaro du 26 août 2008 "L'Union européenne prend en charge plus de 80 % du coût des
vaccins, soit 40 millions d'euros, dont 7 millions versés par l'état français. Quant aux frais de vaccinations, soit un coût de 54 millions d'euros, ils sont pris en charge par
l'état dans leur intégralité."
Ces informations restent à confirmer officiellement.Rien n'apparait sur le site du Ministère de l'Agriculture
Louis Dollo, le 31 août 2008
Selon le Ministère de l'Agriculture, "les espèces sensibles à la FCO sont les ruminants domestiques (ovins, bovins, caprins) et sauvages."
Quels sont les ruminants sauvages? Il s'agit notamment des ongulés de montagne et des cervidés, c'est à dire les mouflons, bouquetins, isards, chevreuils, cerfs et biches. Ces animaux ne peuvent pas être vaccinés ou traités. Nous voyons donc que le risque reste important sur plusieurs années pour les ruminants domestiques
A titre d'exemple, en estime en 2008 dans l'Ariège qu'il y a 6.000 chevreuils, un millier d'isards, 13.000 cerfs et biches
Un honorable sujet de sa Majesté le Roi des Belges a pris la manie, depuis son plat pays, de venir donner des leçons d'élevage et de pastoralisme aux citoyens français des Alpes et
des Pyrénées à travers son site particulièrement spécialisé dans le développement de la haine contre les éleveurs pyrénéens. Il y écrit:
"On sait par ailleurs que les grandes concentrations de bêtes domestiques permettent la transmission de maladies vers la faune sauvage. Vincent Vignon rappelle l'augmentation des
cas de brucellose ou de kératoconjonctivite sur les chamois et les bouquetins des Alpes du Sud au cours des années 1980 et 1990 [V. Vignon, 2007, op. cit.] Les isards dans les
Pyrénées ont eu également à souffrir de la kératoconjonctivite dans les années 1980, une maladie qui fait de nouveau parler d'elle ces dernières années."
Ce qui est intéressant dans cette citation c'est qu'il confirme que les concentrations d'animaux d'élevage "permettent la transmission de maladies vers la faune sauvage" C'est précisément ce que ne veulent pas les bergers / éleveurs des Pyrénées en refusant les regroupements nocturnes préconisés par le "Plan Ours" et en laissant les brebis libres, dispersées en petits "escabots", excluant toutes concentrations. Or, cet ami des bêtes (mais pas des pyrénéens) défenseur de la cause ursine est un fervent adepte des préconisations environnementalistes "pro-ours" qui consistent à garder les brebis en troupeau et des confiner tous les soirs dans un enclos.
N'y aurait-il pas là une certaine incompréhension? Ou contradiction? Ou tout simplement un manque de connaissance?
A chacun son métier. Ce n'est pas en venant passer quelques jours de l'année dans les Pyrénées pour y faire le GR 10 ou du parapente que l'on peut y acquérir des compétences pastorales. Mais notons qu'un auteur (V. Vignon) semble bien partager cet avis: ne pas concentrer les animaux d'élevage pour éviter les maladies.
En fait, rien de nouveau. Tout ceci est connu depuis très longtemps des éleveurs et... mis en pratique. Ce qui gène, c'est bien l'ours et le loup avec leurs plans d'accompagnement établis depuis un bureau toulousain ou parisien.
Louis Dollo, le 31 août 2008
La vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO), largement répandue mais ralentie par des problèmes de fabrication des vaccins, devrait devenir obligatoire "à l'automne ou d'ici le tout début de l'année 2009", a fait savoir le ministère de l'Agriculture dimanche.
La vaccination sera rendue obligatoire "dès que les conditions techniques permettant une vaccination de tous les animaux seront assurées", a indiqué à l'AFP un membre du cabinet du ministre de l'Agriculture Michel Barnier, en visite dans l'Ain.
Fin août, 96% des ovins et 67% des bovins français étaient vaccinés, selon le cabinet.
L'objectif de délivrer quarante millions de doses du vaccin devrait être atteint fin septembre, après des retards de livraison enregistrés pendant l'été en raison d'un problème
de qualité sur certains lots destinés notamment au sud de la France et à la Bretagne.
Trente sept millions de doses avaient déjà été distribuées à la fin août, selon la même source.
Ce plan de vaccination, "le plus important jamais mis en place", fait suite à l'apparition en France à l'automne 2006 et son extension l'année suivante de la FCO, une infection
virale transmise par les culicoïdes, une espèce de moucherons piqueurs.
Il doit aussi protéger la filière bovine qui a dû cesser ses exportations pendant plusieurs semaines pour cause de maladie.
En avril, la France avait rendu obligatoire la vaccination contre la FCO pour les bovins et ovins destinés à l'exportation.
Depuis le début de l'été, période à laquelle a repris l'activité virale, la maladie a touché 8.261 ovins et bovins dans plus de 70 départements français.
Source: Agrisalon du 31 août 2008
Suite à l'annonce d'une aide régionale exceptionnelle d'un montant de 1,5 million d'euros pour soutenir les éleveurs touchés par la fièvre catarrhale, le président du conseil régional Martin Malvy, Alain Fauconnier, vice-président en charge de l'agriculture et Jean-Claude Blanchou, président de la commission agriculture ont rencontré ce jeudi 18 septembre, Jean-Louis Cazaubon, président de la chambre régionale d'agriculture de Midi-Pyrénées ainsi que les représentants des chambres départementales, des coopératives et syndicats agricoles de la région.
Cette réunion a permis de convenir du dispositif régional d'affectation des 1,5 million d'euros approuvé par la Commission permanente du Conseil régional. Il pourrait consister à financer le renouvellement des bêtes du cheptel de souche (bovins, ovins et caprins) dans les élevages contaminés, sous la forme d'une aide directe, destinée au maintien de l'outil productif des élevages.
"Région et professionnels doivent se revoir pour mettre au point techniquement le dispositif qui sera soumis à l'approbation de la prochaine commission permanente de la Région le 21 octobre" a déclaré Martin Malvy à l'issue de la réunion.
Source: La Dépêche du Midi du 18 Septembre 2008