Les ouvrages anciens ou à caractère historique régional parlant du loup sont nombreux à travers la France et pas seulement dans les massifs montagneux. Pour le Gapençais et les Hautes-Alpes nous en avons trouvé deux dont nous reproduisons les passages concernant le loup. Nous pouvons constater que s’il y a une part de peur du loup, très probablement justifié, la chasse au loup avec peu de moyens était aussi une nécessité pour protéger les troupeaux de brebis très vulnérables. Un ou deux siècles en arrière, la problématique était la même qu’aujourd’hui en 2013 et il semble qu’à cette époque la densité de loups était moins importante qu’aujourd’hui. Situation étonnante!
Auteur: Général Roger Mourès
Editeur: société d'Etudes des Hautes-Alpes. 1989. 163 pages.
ASIN: B004GIFELW
Un des chapitres de cet ouvrage nous fait revivre «la mort du dernier loup». Nous dirions aujourd’hui qu’il s’agit d’un tir de défense à l’égard d’un loup qui avait pris ses aises dans une bergerie. A priori, ce n’était pas le dernier… Ce qui est intéressant de savoir c’est la description de la bête mais aussi sa capacité à atteindre un «finestrou» (petite fenêtre) à deux mètres de hauteurs… consommer… et repartir. Nous voyons aussi que la problématique de l’étouffement des bêtes parquées en panique se retrouve dans les mêmes termes en 2013.
Et puis, lorsqu’on nous parle de la cohabitation passée entre l’homme et le loup… Nous pouvons affirmer que ce discours est une véritable foutaise, un mensonge manipulateur pour faire croire ce qui n’a jamais existé avec pour but final, vider les montagnes de leurs occupants humains tant la haine de ses semblables existe chez les écologistes.
Les travaux et les jours. Fêtes et Foires. Désastres, malheurs et autres calamités Les vieux métiers. Hygiène et santé. Le curé, le soldat et le maitre d'Ecole. Neiges d'antan. Vivre ensemble. Travailler au Pays. Transports voyages et déplacements. La vie en Ville. Tourisme début de siècle. Abondante iconographie.
Dans cet ouvrage, nous avons trouvé l’évocation d’une chasse au loup le 11 janvier 1908. A travers ce récit, nous sentons que les chasseurs regrettent de tuer mais cette action reste nécessaire.