Depuis quelque temps déjà, les autorités préfectorales s’inquiètent de l’existence de chèvres, dans la vallée de l'Ariège dans les Pyrénées, revenues à l’état sauvage depuis
près de 30 ans sans jamais provoquer de gène ou maladie. Mais l’état et ses services ne comprend pas que des chèvres, dont l’origine sauvage est évidente, reviennent à l’état
sauvage et libre dans les montagnes ariégeoises.
Le maire de Surba a décidé de se battre pour maintenir cette diversité écologique pour laquelle personne ne réclame la chasse.
Nous avons essayé de reconstituer ici l'évolution de la situation à travers la presse locale.
Alors que l'on voit une multitude d'associations se démener pour interdire la corrida, défendre et introduire l'ours, protéger le cheval et imaginer une âme aux chiens et chats, peu de monde, en dehors de Brigitte Bardot et des habitants de la vallée, ne se préoccupe du sort de ces bêtes qui n'ont rien demander à personne.
Certaines associations estiment que ce sont des bêtes domestiques en divagation (depuis 30 ans???), d'autres pensent qu'il y a un risque sanitaire (justement il a été prouvé le contraire par les services de l'état) et d'autres ont peur à un croisement génétique avec on ne sait quel autre animal qui reste à imaginer (ça viendra).
Les anti-chasses ne semblent pas spécialement troublés par cet abattage et sont subitement muets alors qu'ils voudront défendre l'ours qui, lui, profite sans discuter des chèvres domestiques parfaitement encadrées de la vallée d'Orlu.
Incohérence, inconscience, incompétence de citadins qui sont assez loin des réalités du terrain et préférent philosopher sur l'existence de l'âme animal... Ce qui est certain c'est que le maire de Surba et les habitants de la vallée se sentent bien seuls devant une administration tatillonne qui n'a d'autres soucis que de respecter des textes selon les mêmes principes qu'en 1942 pour se livrer à quelques excès de zèle.
Chacun appréciera.