Dans un communiqué de presse, Ségolène Royal, Ministre de l’Écologie, expose un certain nombre de mesure en faveur du pastoralisme confronté au loup. Après l’accroissement des possibilités de tirs de défense, elle ajoute la création d’une brigade d’appui aux éleveurs
La spécificité de nombreuses associations dites "de protection de la nature" est avant tout de capter de l’argent public et privé. Pour cela il faut entretenir le culte de la catastrophe et faire pleurer dans les chaumières quant au sort des animaux. Tous les moyens sont bons. Du mensonge à l’amalgame tout est possible. Ici, il s’agit de signer une pétition en faveur des oiseaux familiers qui seraient massacrés. Avec quelques approximations dont l’exactitude reste à vérifier, nous voilà dans le domaine du massacre avec en arrière-pensée quelques criminels non identifiés.
Selon la LPO, ou BirdLife International selon ce qui arrange: "Entre 2 et 3,5 millions de petits oiseaux sont tués illégalement sur le pourtour Méditerranéen". Sauf erreur de notre part, c’est très vaste et il n’y a pas que la France. Il y a même des pays en guerre…. Quelle est la législation de chaque pays pour parler d’illégalité? Comment l’évaluation a-t-elle était faite? Par qui? Comme toujours, dans ce domaine, il n’existe aucune précision. Est-ce un mensonge ou une manipulation?
Dans le texte, il est question de "traditions françaises" certains s’autorisent à massacrer nos petits oiseaux familiers". Nous voilà donc revenu en France. Il n’est plus question du "pourtour Méditerranéen". Débute alors l’autoflagellation et la critique des pouvoirs publics qui financent, dans des proportions non négligeables, ces associations accusatrices. Toutes les espèces sont mises dans le même panier, bénéficiant ou non d’une protection. Il y aurait donc des "traditions françaises"? Mais lesquelles? Où précisément? Le bord de la méditerranée? Voilà qui pourrait faire plaisir aux Landais et Girondins qui ne sont plus visés…
Toujours selon la LPO, "l’État demande à la police de la nature (ONCFS) de ne pas constater les infractions". Où est la note, la circulaire interne, qui justifie cette accusation? L’Etat n’a pas pour habitude de donner des instructions orales à ses agents afin de ne pas respecter la législation. Autant d’absence d’arguments sérieux pour demander de signer la pétition adressée au Président de la République. Et là, surprise! Ce ne sont plus "2 à 3.5 millions de petits oiseaux familiers" mais seulement 400.000 selon le texte de la pétition. Nous ne savons pas plus d’où sort ce chiffre, mais il est brusquement en baisse.
Rien de très sérieux dans cette démarche pour accrocher les naïfs. Lancée le 25 août 2015, au 29 octobre 2015, le nombre de signatures s’établi à 54 023 avec un objectif de 75.000. A ce rythme, il y a de fortes chances que le Président ait changé.
En fait, cette pétition n'a aucun sens. C'est une forme de lobbying pour entretenir une pression permanente autour d'un scandale et d'une indignation nationale supposés. De plus, cela justifie une existence et une action pour solliciter des dons.
Louis Dollo, le 29 octobre 2015
PS: Au début des années 2000, au plus fort du conflit au sujet de l'ours dans les Pyrénées, les associations dites «de protection de la nature» affirmaient que 600.000 moutons mourraient chaque année d'accidents, attaques de chiens et de maladies notamment de la "mouche". C'était en fait le nombre de brebis en estive l'été dans les Pyrénées. Par la suite, ce chiffre a été divisé par dix sans jamais connaître la source ni le mode de calcul. Juste un chiffre au hasard malheureusement et curieusement repris par les pouvoirs publics avec parfois cette expression: "Tout le monde s'entend à estimer que....." Mensonge? Manipulation? Tous les doutes sont permis.
Ici, dans cette belle région de Provence, un rougegorge s’agite, arrachant ses plumes pour essayer de se désengluer ; là une fauvette est déjà morte d’épuisement après s'être débattue de longues heures ; en Aquitaine, un Bruant ortolan est capturé, engraissé dans le noir, puis noyé pour être cuisiné ; ailleurs c’est un chardonneret qui meurt écrasé sous une grosse pierre plate…
Sous prétexte de «traditions françaises» certains s’autorisent à massacrer nos petits oiseaux familiers, ceux de nos jardins, de nos parcs, de notre campagne… Non seulement les techniques de capture ne sont pas sélectives (tous les petits oiseaux, du rougegorge au chardonneret, en sont victimes), mais elles sont particulièrement violentes et cruelles. Les conditions de détention sont stressantes et traumatisantes, de nombreux oiseaux sont blessés voire mutilés, avant d’être achevés. Parfois même, ce braconnage de notoriété publique alimente un trafic juteux.
Les braconniers savent qu’ils ne seront pas inquiétés: ces pratiques d’un autre âge perdurent grâce à la complicité de l’État français et de quelques élus de la République, Maires, Députés et Sénateurs dont les noms sont connus. Chaque année, l’État demande à la police de la nature (ONCFS) de ne pas constater les infractions en invoquant ce qu’il appelle la «tolérance». Les sanctions infligées aux quelques contrevenants pris sur le fait grâce à la persévérance des associations du réseau BirdLife International (La LPO pour la France) sont ridiculement symboliques. La situation est dénoncée par les agents eux-mêmes qui vivent de plus en plus mal cette situation de non droit.
Nous avons besoin de vous pour mettre fin à ces pratiques barbares sans plus attendre! Le Président de la République Française a affirmé vouloir faire de la France un pays exemplaire en matière de biodiversité. En signant cette pétition, faisons-lui entendre que nous ne nous reconnaissons pas dans cette France barbare et réclamons qu’il agisse en faveur de la biodiversité et du respect des textes protégeant les oiseaux!
Source: LPO du 26 août 2015 - Mis à jour: 14 octobre 2015
54.023 signatures. Atteignons 75.000 (1)
Ici, dans cette belle région de Provence, un rougegorge s’agite, arrachant ses plumes pour essayer de se désengluer ; là une fauvette est déjà morte d’épuisement après s'être débattue de longues heures ; en Aquitaine, un bruant ortolan est capturé, engraissé dans le noir, puis noyé pour être cuisiné ; ailleurs c’est un chardonneret qui meurt écrasé sous une grosse pierre plate…
Sous prétexte de «traditions françaises» certains s’autorisent à massacrer nos petits oiseaux familiers, ceux de nos jardins, de nos parcs, de notre campagne… Non seulement les techniques de capture ne sont pas sélectives (tous les petits oiseaux du rougegorge au chardonneret en sont victimes), mais elles sont également particulièrement violentes et cruelles. Les conditions de détention sont stressantes et traumatisantes, de nombreux oiseaux sont blessés voire mutilés, avant d’être achevés. Parfois même, ce braconnage de notoriété publique alimente un trafic juteux.
Les braconniers savent qu’ils ne seront pas inquiétés: ces pratiques d’un autre âge perdurent grâce à la complicité de l’État français et de quelques élus de la République, Maires, Députés et Sénateurs dont les noms sont connus. Chaque année, l’État demande à la police de la nature (ONCFS) de ne pas constater les infractions en invoquant ce qu’il appelle la «tolérance». Les sanctions infligées aux quelques contrevenants pris sur le fait grâce à la persévérance des associations du réseau BirdLife International (La LPO pour la France) sont ridiculement symboliques. La situation est dénoncée par les agents eux-mêmes qui vivent de plus en plus mal cette situation de non droit.
Nous avons besoin de vous pour mettre fin à ces pratiques barbares sans plus attendre! Le Président de la République Française a affirmé vouloir faire de la France un pays exemplaire en matière de biodiversité. En signant cette pétition, faisons-lui entendre que nous ne nous reconnaissons pas dans cette France barbare et réclamons qu’il agisse en faveur de la biodiversité et du respect des textes protégeant les oiseaux!
Texte sous photo en haut de page: Entre 2 et 3,5 millions de petits oiseaux sont tués illégalement sur le pourtour Méditerranéen - Crédit: CABS (Committee Against Bird Slaughter)
"Nous sommes outrés de la tolérance de l'État français vis-à-vis du braconnage de petits oiseaux familiers, pourtant protégés. 400 000 oiseaux en sont victimes chaque année et viennent alimenter des trafics très lucratifs. Nous vous appelons à faire de la France, comme vous vous y étiez engagés, un pays exemplaire en matière de protection de la biodiversité et à faire cesser immédiatement ces pratiques cruelles. Faites appliquer la loi et faites intégrer l'interdiction totale de la chasse à la glu dans la loi biodiversité".
Pétition lancée le 25 août 2015
Page AVAAZ captée le 29 octobre 2015 - Version imprimable PDF
(1) Constat: La LPO est à la peine pour atteindre 75.000 signatures