Le Monde des Pyrénées

CIPRA - Commission Internationale pour la Protection des Alpes

Selon son site Web, la CIPRA International "est une organisation faîtière à but non lucratif, non gouvernementale et indépendante qui œuvre depuis 1952 pour la protection et le développement durable des Alpes. Avec son secrétariat international basé au Liechtenstein, ses représentations dans sept pays alpins et sa centaine d’organisations et d’institutions membres, la CIPRA constitue aujourd’hui un réseau alpin de premier plan. Forts de ce large soutien, nous sommes à même de proposer des solutions d’avant-garde pour contribuer à résoudre les problèmes et à faire face aux enjeux, dans la perspective d’un avenir durable et écologique pour les Alpes. La Convention alpine, qui a vu le jour à l’instigation de la CIPRA, constitue le leitmotiv de nos réflexions et de nos actions. Les pays alpins ont signé en 1991 ce traité de droit international, juridiquement contraignant, qui leur offre depuis une plateforme de coopération transfrontalière".

La CIPRA a pour objectif de faire que: "La vie dans les Alpes reste attractive pour les générations futures. Pour cela, l’espace alpin a besoin d’une nature riche et diversifiée et de paysages intacts. Or, les espaces naturels sont menacés. Convaincus qu’à long terme, seules les décisions durables du point de vue écologique et social seront économiquement rentables, nous nous engageons pour des modes de vie et des formes d’économie respectueux de la nature et des ressources – afin que ce jardin suspendu au cœur de l’Europe continue à fleurir et prospérer".

Pour réaliser ses objectifs:

- La réalité de la CIPRA

La CIPRA joue l’ambiguïté en utilisant sa grande proximité avec des organismes gouvernementaux et territoriaux tels que les parcs nationaux, des réserves, voir même des Ministères (voir la liste des membres). Pour le grand public il y a parfois confusion entre la Convention Alpine et la CIPRA qui se présente bien souvent comme le gestionnaire de cette convention internationale.

L’organisation de colloque et d’études parfois financés par des fonds publics notamment européens tels que les crédits FEDER, ne font qu’ajouter à la confusion. Ce comportement ressemble curieusement à celui d’autres ONG environnementalistes françaises.

En réalité, la CIPRA n’est qu’un groupement d’associations écologistes qui mènent une politique sournoise de "rewildng", c’est-à-dire d’ensauvagement des territoires de montagne des Alpes par des actions de lobbying au plus proche des pouvoirs publics. La Convention Alpine, moralement acceptable, n’est qu’un moyen pour l’aboutissement des véritables objectifs et plaçant des militants d’horizons divers aux postes clés à tous niveaux. Nous retrouvons cet organisme dans des structures et actions comme Alparc, GreenAlps, Pan Park (Focation liquidée), etc….

Louis Dollo, le 15 janvier 2015