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LPO - Odieuse agression dans les Landes

- Slipgate: "Pourquoi mon père est sorti en slip avec une pelle"

La photo de l'homme en slip armé d'une pelle qui s'en prend à des militants de la LPO, dont Allain Bougrain-Dubourg, a fait le tour du monde. Son fils Éric, agriculteur dans les Landes, a donné sur RMC sa version des faits et expliqué pourquoi son père est sorti de chez lui dans cette tenue.

Sa photo, en slip et une pelle à la main, a fait le tour du monde. "L'homme à la pelle", photographié alors qu'il s'en prenait lundi à des militants de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) qui avaient pénétré sur sa propriété est devenu, à son corps défendant, une star des réseaux sociaux. S'il préfère rester discret, son fils Eric a accepté de raconter sur RMC ce qui s'était passé.

"Il faut vous imaginer des gens (de la LPO, NDR) qui entrent sur votre propriété et qui détruisent tout, comment auriez-vous réagit? Qu'auriez-vous fait?", interroge cet agriculteur des Landes. "Je suis allé à leur rencontre pour leur demander ce qu'ils faisaient là. Ils n'ont pas voulu sortir de la propriété donc ça a très vite dégénéré. Mon père a entendu du bruit, il était dans la salle de bain donc il est sorti comme ça (en slip). Il y a avait une pelle contre le grillage, il l'a prise et la pelle est venue de là". Un geste instinctif en somme. Et quand Jean-Jacques Bourdin lui fait remarquer que son père est costaud, il répond en rigolant: "Il n'est pas tendre surtout!"

- "Il a jeté la pelle mais ça en est resté là"

Par contre, il réfute toute agression physique. "Il a jeté la pelle mais ça en est resté là. La LPO en a vraiment rajouté parce qu'ils nous portent (sic) comme les coupables, alors qu'on n'est pas coupables sur cette chasse. On a eu une autorisation de la préfecture, l'ONF a bien constaté qu'elle était légale. C'est presque une peine perdue pour eux".

Une demi-douzaine de militants de la LPO suivis par plusieurs journalistes avaient pénétré dans un champ de maïs à Audon, à 30 km de Mont-de-Marsan, appartenant à cet homme, qu'ils accusent d'avoir illégalement installé des pièges à oiseaux. "La LPO estime qu'on installe des pièges pour capturer les pinsons en pleine migration. Justement ce n'était pas une chasse aux pinsons mais à l'alouette des champs, chasse qui est autorisée", estime le fils de l'homme en slip.

- "Mon père est dépité"

"On est tous choqués de la façon dont ça s'est produit. Ce sont de vrais brigands qui rentrent chez vous pour détruire, ils n'ont rien à faire sur une propriété privée". Lui assure que les militants de la LPO "ont mis [sa] grand-mère de 86 ans à terre". "Il a fallu l'emmener aux urgences, et ça il n'y a pas beaucoup de monde qui le sait. La LPO se met les journalistes dans la poche et après on passe pour des coupables".

Et ne croyez pas que son père soit fier de sa nouvelle renommée internationale. "Il est dépité", déclare Eric.

Source: BFMTV du 10 novembre 2015

- Fausses Croisades Pour Héros Mercantiles

J’appellerais «Héros Mercantile», tous ces chevaliers blancs des temps modernes, qui, à la différence de leurs prédécesseurs historiques, non seulement ne sacrifient rien aux grandes causes qu’ils prétendent défendre, mais au contraire en vivent grassement. De purs produits de la société de communication et de consommation, en somme, qui confondent sans vergogne, sacrifice et bénéfice, désintéressement et rente de situation.

Lorsque je lis la notice de Monsieur Alain Bougrain-Dubourg sur Wikipédia (fils de député, petit-fils de général sans compter la particule de maman, c’est autre chose que le carnet d’adresses d’un petit agriculteur de Chalosse), je lis: «journaliste, producteur, réalisateur de télévision». Je ne lis pas «ornithologue». Ni d’ailleurs membre du Conseil Economique et Social! Ni bien d’autres choses encore que les plus curieux n’auront qu’à aller chercher par eux-mêmes.

Or dans le monde sursaturé de «com» où nous vivons, pour survivre dans «le business médiatique», même si l’on a beaucoup d’amis journalistes il faut faire du bruit, le plus de bruit possible.

C’est la raison pour laquelle M. A. Bougrain-Dubourg a inventé ce que j’ai appelé le «braconnage médiatique», c’est à dire l’organisation annuelle d’une opération de «commando» dans les Landes, à grand renfort de médias, sur un sujet controversé depuis 1979, date d’une directive européenne sur la protection de la faune sauvage. Je dis «commando» car le but explicite de ces véritables expéditions, de ces intrusions dans les fermes est minutieusement étudié. Avec comme objectif l’obtention si possible, d’images violentes permettant de rehausser, en la victimisant dans des postures semi-dramatiques, l’image du héros mercantile (Le H.M).

Pour le cru de braconnage médiatique 2015, il n’y avait pas moins de six caméras! Un commando de douze personnes, sans compter les deux misérables chardonnerets décédés dans la poche du H.M, qui font intrusion dans une petite ferme alors que le résident est dans sa salle de bains.

S’en suivent les images rocambolesques qui ont fait la joie des réseaux et des télés: l’homme à la pelle poursuivant le H.M! Gagné! Super-gagné pour le businessman! Le soir même, l’exploit était signalé dans la fiche Wikipédia: des pros on vous dit, des vrais!

Sauf qu’il n’y avait pas de chasse prohibée et que personne n’a vu la vieille dame de 86 ans (la mère de l’homme à la pelle surpris dans sa salle de bains) jetée à terre par l’un des courageux assaillants! A 86 ans! Cette photo-là, elle n’était présente ni sur les réseaux, ni sur les écrans télés…

La manipulation implique toujours de petits sacrifices….

Alors je vous le dis, Monsieur le H.M, là c’est le coup de trop.

Avec la majorité des 400 000 Landaises et Landais, dont moins de 10% sont chasseurs, je ne supporte plus l’arrogance de bobos mondains en quête de publicité facile qui se croient autorisés à agresser de braves gens modestes pour faire tourner leur boutique et leurs compteurs à subventions.

Non, je ne supporte plus ce qui ressemble beaucoup au mépris du bourge pour le cul-terreux que nous sommes censés être, et sommes certainement, bien qu’accueillant chaque année 5.000 nouveaux arrivants de plus, cette morgue de demi-aristo qui court après son autre moitié…

Non, il n’est pas supportable qu’après avoir généré le site de 2.000 hectares d’Arjuzanx où vont hiberner plus de 30.000 grues cendrées, la réserve du Marais d’Orx, financé le centre Alca Torda des oiseaux blessés et assuré la gestion de 16 sites labellisés «Espaces Naturels Sensibles», le département se laisse caricaturer par les incartades d’un H.M déclinant.

C’est pourquoi le département va rechercher tous les moyens juridiques de faire respecter son image et son authenticité et de faire aboutir cette fameuse étude sur l’ortolan dont vous ne voulez pas parce qu’elle ferait apparaître que tout votre cinéma repose sur un mensonge.

A bientôt donc!

Source: Site Web de d'Henri Emmanuelli du 13 novembre 2015

- Coups de pelle dans les Landes: le fils du chasseur explique pourquoi son père est sorti en slip

Interrogé sur RMC mardi, Eric est revenu sur les circonstances de l'altercation entre son père et des militants écologistes.

"Cela a très vite dégénéré". Interrogé sur RMC [Ndr: BFM TV], Eric, le fils du chasseur photographié une pelle à la main, est revenu, mardi 10 novembre, sur la médiatique altercation entre son père et des militants de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). "Ils n'avaient rien à faire là, je leur ai demandé d'aller sur la voie publique, ils n'ont pas voulu donc ça a très vite dégénéré", raconte-t-il.

"Mon père a entendu du bruit, il était à la salle de bains et donc il est sorti comme ça", poursuit-il, expliquant que la pelle se trouvait contre le grillage du jardin. "Il est costaud votre père!", l'interrompt Jean-Jacques Bourdin. "Il est pas tendre surtout", plaisante le jeune homme, avant de minorer l'altercation: "Il a jeté la pelle, mais ça en est resté là."

"Etre caricaturé de la sorte, c'est très dur"

"La LPO en a rajouté, on n'est pas du tout coupable sur cette chose, on a une autorisation de la préfecture et l'ONF (Office national des forêts) a constaté que notre installation était bien légale, assure-t-il. La chasse à l'alouette des champs est autorisée."

Interrogé sur le buzz suscité par les photos de l'altercation, Eric confie que son père "est dépité de voir ça". "Il y a un minimum de respect à avoir. Voir à la télévision mon père en slip, caricaturé de la sorte, c'est très dur, pour lui comme pour nous", a-t-il précisé dans les colonnes de Sud Ouest. Le jeune homme, dont la grand-mère a été bousculée, a réitéré son intention de porter plainte pour violation de domicile et atteinte au droit à l’image.

Source: France TV info du 10 novembre 2015

- Landes: des écologistes et des journalistes agressés à coups de pelle

Landes: des militants de la LPO et des journalistes agressés à coup de pelle

La libération des oiseaux a mal tourné. Des membres de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) qui menaient, lundi 9 novembre, une opération contre le braconnage des pinsons, une espèce protégée, ont été violemment pris à partie par des riverains à Audon (Landes), à 30 km au sud-ouest de Mont-de-Marsan. Des journalistes qui accompagnaient les militants de la LPO, dont l'équipe de France 2, ont également été la cible d'insultes et de violences.

Une demi-douzaine de militants de la LPO avaient repéré plusieurs dizaines de pièges à pinsons, appelés "matoles" dans le Sud-Ouest. Les chasseurs capturent ces oiseaux, protégés depuis 1976, pour les manger. Alors que les écologistes commençaient à détruire ces pièges, un riverain est sorti de chez lui armé d'une pelle, insultant militants et journalistes et frappant certains d'entre eux.

Des plaintes doivent être déposées

L'altercation a duré une quinzaine de minutes, jusqu'à l'arrivée des gendarmes appelés sur place, qui ont restitué à l'équipe de France 2 la caméra dont s'était emparé l'un des agresseurs.

"N'importe qui peut voir ces pièges depuis la route, l'impunité perdure! C'est l'Etat qui est responsable, je suis sidéré que le ministère de l'Ecologie ne bouge pas alors qu'il sait très bien que ça existe et que la loi sur la biodiversité est en plein débat au Parlement", s'est insurgé le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, dénonçant un "décalage entre le discours officiel et la réalité de terrain".

Le président de la LPO a annoncé son intention de porter plainte pour cette agression et la dégradation de véhicules, ainsi que pour usage de pièges prohibés et destruction d'espèce protégée. Le riverain ayant porté des coups de pelle a, quant à lui, indiqué vouloir porter plainte pour violation de propriété privée.

Source: France TV info du 10 novembre 2015

- Landes: l'homme à la pelle inspire les internautes

L'homme à la pelle inspire les internautes

- Altercation LPO-riverains dans les Landes: «c’est très dur», explique le fils de la famille Dutouya

Éric Dutouya s’explique après la venue d’Allain Bougrain-Dubourg chez son père

Quand l'opération menée par la Ligue de protection des oiseaux apparaît d'ores et déjà comme une victoire médiatique des opposants aux chasses traditionnelles, elle est aussi devenue un crève-cœur pour l'ensemble des membres d'une famille d'Audon. Mis en cause dans l'altercation qui l'a opposé hier matin à Allain Bougrain-Dubourg et d'autres militants, Éric Dutouya a constaté dès les heures qui ont suivi l'ampleur de la chose. «Il y a un minimum de respect à avoir. Voir à la télévision mon père en slip, caricaturé de la sorte, c'est très dur, pour lui comme pour nous.»

Des images dans les journaux télévisés dès la mi-journée, des photos sur les sites Internet de médias français et étrangers, comme le «Guardian» londonien. Et un père, Jean-Marc, devenu la risée des réseaux sociaux avec sa tenue légère et son attitude rustre captées par l'un des photographes invités par les défenseurs des animaux. «Qu'Allain Bougrain-Dubourg veuille se faire prendre en photo et passer à la télévision, ce sont ses affaires. Il n'a pas à nous mêler à ça», peste l'agriculteur de 32 ans.

- Grand-mère aux urgences

Si l'algarade et le jet de pelle de Jean-Marc Dutouya peuvent être jugés déplorables, l'obligation de conduire sa mère aux urgences du centre hospitalier l'est tout autant. Elle est âgée de 86 ans. Elle s'est fait bousculer en sortant de la maison pour voir ce qu'il se passait. Elle est tombée au sol comme un poids mort et avait ensuite mal aux flancs», raconte son petit-fils, Éric.

Altercation LPO-riverains dans les Landes: Bougrain-Dubourg sera convoqué en gendarmerie

Lundi matin, le trentenaire fut le premier à voir les militants de la LPO pénétrer sur les terres familiales, entre la maison et le potager de cette exploitation agricole. «On venait de tuer des canards, explique le producteur. J'étais en train de prendre mon déjeuner. Je les ai vus au travers de la fenêtre en train de filer vers la chasse. Je suis sorti pour leur dire qu'ils n'avaient pas le droit d'être sur la propriété de mes parents. Je voulais les reconduire sur la voie publique

Jean-Marc Dutouya est arrivé ensuite. «Mon père était dans la salle de bain en train de faire sa toilette. Il est sorti quand il a entendu du bruit», poursuit Éric Dutouya. L'enquête de gendarmerie tâchera d'établir les faits à partir des images et des déclarations des différents protagonistes de cette histoire. En attendant, l'agriculteur trentenaire donne son sentiment. Ils ont leur cause, je suis d'accord. Mais imaginez: vous voyez des gens débarquer chez vous et se mettre à tout détruire. Comment le prendriez-vous?

- Plaintes à venir

Si le fait de chasser à coups de pelle quelqu'un interroge tout autant et devrait être suivi d'une plainte du président de la LPO, la famille Dutouya entend de son côté déposer plainte pour violation de domicile et atteinte au droit à l'image. Les faits relancent quant à eux le débat sur les chasses traditionnelles, une situation législative au flou certain. «C'est une chasse à l'alouette des champs qu'ils ont détruite. Il faut savoir que nous avons une autorisation légale signée de la préfecture. Nous avons 35 matoles alors que nous pourrions en avoir 300», justifie Éric Dutouya.

Face à l'image de coupable idéal qu'ils peuvent donner, avec son père, de ce coup médiatique des défenseurs des volatiles, il se veut pragmatique. Cette chasse, elle était déjà installée là avant que je naisse. Mais ce que ne comprend pas la LPO, c'est que ces chasses traditionnelles vont s'arrêter d'elles-mêmes. Cela n'intéresse plus les jeunes. Je sais que le jour où mon père arrêtera, je ne la monterai plus.

Auteur: Benjamin Ferret
Source: Sud-Ouest du 10 novembre 2015

- Coups de pelle dans les Landes: les chasseurs dénoncent "une provocation"

L'Union landaise de défense des chasses traditionnelles à la matole et la famille de l'homme à la pelle racontent leur version des faits après l'altercation de lundi avec des militants écologistes.

La parole est à la défense. Sous le feu des critiques et des moqueries après l'agression à coups de pelle d'écologistes et de journalistes, les chasseurs visés, lundi 9 novembre, par une opération antibraconnage de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) à Audon (Landes) sont sortis du bois. Ils donnent leur version des faits dans les colonnes du journal Sud Ouest et à l'AFP.

- Francetv info revient sur leurs déclarations.

Une "opération commando minutieusement préparée", selon un représentant des chasseurs

Président de l'Union landaise de défense des chasses traditionnelles à la matole, un piège à oiseau, Jean-Jacques Lagüe dénonce un coup monté. "Pour moi, il ne fait pas de doute que les violences ont été initiées par des militants de la LPO particulièrement musclés", confie-t-il à Sud Ouest, évoquant le cas d'une femme de 86 ans qui aurait été bousculée, et un coup de poing dans l'estomac de son fils.

Le président de cette association de chasseurs assure que les pièges détruits à Audon "ne visaient pas des pinsons mais les alouettes, une chasse autorisée", et que deux pneus de sa voiture avaient été crevés dans la nuit. "Les chasseurs étaient donc dans leur bon droit", martèle-t-il.

"Ils se prennent pour des policiers", estime l'avocat des chasseurs

L'avocat de l'association, Frédéric Dutin, dénonce la méthode des militants écologistes. "S'il y a une infraction, on dépose plainte, il y a procédure et éventuelle sanction, a-t-il déclaré. Mais à quoi joue la LPO? Ils se prennent à la fois pour des enquêteurs, policiers, procureurs, et même huissiers, puisqu'ils exécutent une 'sanction' en détruisant les pièges. Ils sont dans la provocation et l'image."

"Allain Bougrain-Dubourg n'a pas à nous mêler à ça", dénonce le fils de l'homme à la pelle

De son côté, la famille de chasseurs impliquée dans l'altercation a du mal à digérer l'incident. La photo du père de famille, en slip, une pelle à la main, a fait le tour des réseaux sociaux. "Ils ont leur cause, je suis d'accord. Mais imaginez: vous voyez des gens débarquer chez vous et se mettre à tout détruire. Comment le prendriez-vous?" explique son fils à Sud Ouest.

Le jeune homme n'accepte pas les moqueries contre son père. "Qu'Allain Bougrain-Dubourg [président de LPO, à l'origine de l'opération] veuille se faire prendre en photo et passer à la télévision, ce sont ses affaires. Il n'a pas à nous mêler à ça", ajoute-t-il.

Source: France TV Info du 10 novembre 2015

- Altercation LPO-riverains dans les Landes: la famille sous le choc

Après l'incident de ce lundi matin à Audon (40), la famille des chasseurs ne se remet pas

"Ils ont leur cause, je suis d'accord. Mais imaginez: vous voyez des gens débarquer chez vous et se mettre à tout détruire. Comment le prendriez-vous?"
Comme l'ensemble de sa famille, Eric, le fils, est sous le choc depuis l'opération médiatique menée ce lundi matin par la LPO (ligue de protection des oiseaux) contre "la chasse à l'alouette des champs" installée entre son domicile et celui de ses parents. Au-delà des faits, cet agriculteur de 32 ans accepte mal le buzz qui entoure son père depuis ce lundi matin.

Sur le même sujet: «C’est très dur»

"Qu'Allain Bougrain-Dubourg (président de LPO, à l'origine de l'opération, ndlr) veuille se faire prendre en photo et passer à la télévision, ce sont ses affaires. Il n'a pas à nous mêler à ça" Eric, le fils

Sa grand-mère, âgée de 86 ans, a, quant à elle, été bousculée lors de cette altercation. "Tombée au sol", celle-ci se plaignait des flancs et a dû être conduite ce lundi aux urgences.

Décidée à déposer plainte pour violation de domicile, cette famille landaise envisage également de le faire pour une question de droit à l'image auprès des médias invités sur les lieux par les défenseurs des volatiles.

Interrogée sur BFMTV, la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a défendu le "travail magnifique" de la LPO. "Ce sont des militants de terrain qui sont au service de l'intérêt général. Ils ont déposé plainte et j'appuierai leur dépôt de plainte".

Auteur: Benjamin Ferret
Source: Sud-Ouest du 9 novembre 2015

- Altercation à coup de pelle entre écologistes et riverains dans les Landes

Ce lundi matin, des membres de la Ligue de protection des oiseaux ont été violemment pris à partie par des riverains à Audon (Landes), nécessitant l'intervention de la gendarmerie

Des membres de la Ligue de protection des oiseaux (LPO, dont le siège est à Rochefort) qui menaient lundi matin une opération contre le braconnage des pinsons, une espèce protégée, ont été violemment pris à partie par des riverains à Audon (Landes), nécessitant l'intervention de la gendarmerie, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des journalistes qui accompagnaient les militants de la LPO, dont son président Allain Bougrain-Dubourg, ont également été la cible d'insultes et de violences.

Une demi-douzaine de militants de la LPO qui entendaient dénoncer "le braconnage des pinsons" dans les Landes, suivis par autant de journalistes, avaient pénétré dans un champ de maïs à Audon - à 30 kilomètres au sud-ouest de Mont-de-Marsan - où ils avaient repéré plusieurs dizaines de pièges à alouettes, appelés "matoles" dans le Sud-Ouest.
Alors qu'ils commençaient à détruire ces pièges, un riverain est sorti de chez lui armé d'une pelle, insultant militants et journalistes et frappant certains d'entre eux à l'aide de son outil, a constaté un photographe de l'AFP, confirmant le témoignage des membres de la LPO.

- Une altercation d'une quinzaine de minutes

"On est intervenus sur une installation de plusieurs dizaines de pièges. Quand on a voulu retirer les matoles, des gens sont sortis dans une grande violence, nous avons pris trois ou quatre coups de pelle, on est quatre ou cinq dans ce cas", a déclaré à l'AFP Allain Bougrain-Dubourg.

Un second riverain est également sorti en brandissant un outil agricole pour menacer écologistes et journalistes, tentant à son tour d'arracher appareils photo et caméra. Les pneus des véhicules de certains écologistes et journalistes ont aussi été crevés.

L'altercation a duré une quinzaine de minutes, jusqu'à l'arrivée des gendarmes appelés sur place, qui ont restitué à un journaliste une caméra dérobée par l'un des agresseurs.

Le président de la LPO a annoncé son intention de porter plainte pour cette agression et la dégradation de véhicules, ainsi que pour usage de pièges prohibés et destruction d'espèce protégée.
Le riverain ayant porté des coups de pelle a, quant à lui, indiqué vouloir porter plainte pour violation de propriété privée.

Source: Sud-Ouest du 10 novembre 2015

- LPO serait-elle en infraction?

La LPO, dont son Président, s'introduit sur un domaine privé pour se faire justice alors que les propriétaires disposent d'une autorisation de la chasse traditionnelle aux allouettes des champs, installation vérifiée par l'ONCFS. Au lieu de déposer plainte et de faire constater une éventuelle infraction, la LPO a voulu se faire justice elle-même allant jusqu'à bousculer une mémé de 86a hospitalisée aux urgences.
Dans cette affaire, qui a un comportement de voyou ou de délinquant? Il appartiendra sans doute à la justice de se prononcer. Le résultat est attendu émoticône smile

Il semble que ce ne soit pas un fait nouveau... Un peu comme les faucheurs volontaires de José Bové qui maintenant va donner des leçons de moral aux éleveurs de Lozère.Si vous avez été victime de certains comportements "écologistes" ou si vous en avez eu connaissance, contactez nous. Tout le monde peut faire l'objet d'une agression d'une organisation militante.

Source: Fédération des Acteurs Ruraux du 11 novembre 2015