Depuis que les élus ont repris en main la gestion du patrimoine mondial de l’UNESCO "Gavarnie-Mont-Perdu" en excluant totalement l’association MPPM (Mont Perdu Patrimoine Mondial) à l’origine
du projet mais incapable de fédérer les énergies, les réalisations et les projets se sont développés afin d’améliorer les relations avec l’UNESCO. A aucun moment, dans aucun document, il n’existe
une menace de classer Gavarnie-Mont-Perdu en péril.
Tous les points ci-dessous ont une réponse étant entendu que les demandes ont leurs limites d’autant que bien souvent elles sont la résultante d’un lobbying effrayant de la part d’une seule personne,
Patrice de Bellefon.
- Le Comité du patrimoine mondial
- Ayant examiné le document WHC-10/34.COM/7B,
- Rappelant la
décision 33 COM 7B.40, adoptée à sa 33e session (Séville, 2009),
- Approuve les informations remises par les Etats partie français et espagnol sur les actions menées suite aux précédentes décisions du Comité du patrimoine mondial mais regrette qu'un rapport
commun n'ait pas été remis comme demandé;
- Accueille avec satisfaction la création d'un Comité directeur conjoint et la rédaction d'une Charte du bien sur la base d'un accord mutuel et demande aux deux Etats parties de confirmer le
cahier des charges du Comité directeur et d'élaborer un plan de gestion du bien considéré comme un tout et conjointement approuvé définissant des indicateurs précis pour la mise en œuvre de la
Charte, ainsi qu'un programme approuvé d'actions et de projets spécifiques de gestion conjointe;
- Demeure préoccupé de l'absence d'augmentation de l'aide à l'activité pastorale (1) qui est le fondement du paysage culturel et réitère sa demande aux deux Etats parties afin
qu'ils gèrent le problème de façon plus proactive et que l'activité pastorale soit considérée comme la structure fondamentale du développement durable du bien;
- Regrette également que sa demande de relocalisation du Festival de Gavarnie ou d'atténuation de tous ses impacts négatifs n'ait pas été suivie d'effets, (2)en dépit d'une
certaine réduction du niveau de ses impacts, et prie donc instamment l'Etat partie français d'accroître ses efforts vers une relocalisation consentie du festival avant 2012;
- Accueille également avec bienveillance les progrès accomplis dans l'établissement de plans pour la fermeture de la route de Troumouse et prie également instamment l'Etat partie français
d'achever les études nécessaires et la mise en œuvre des plans approuvés pour la fermeture de la route avant 2012 (3);
- Réitère également sa demande aux deux Etats parties afin qu'ils rédigent, en collaboration avec le Comité directeur conjoint et les Organisations consultatives,
un projet de Déclaration de valeur universelle exceptionnelle du bien selon le format officiel d’ici le 1er février 2011;
- Réitère par ailleurs sa demande aux deux Etats parties afin qu'ils organisent un atelier transfrontalier avant fin 2010 (4) et, qu'en collaboration avec le Comité directeur
conjoint du bien, le Centre du patrimoine mondial et les Organisations consultatives, ils apportent leur soutien à l'élaboration et à la consolidation d'une vision et de dispositions conjointes
sur la gestion du bien et qu'ils aident à la rédaction d'une Déclaration de valeur universelle exceptionnelle du bien;
- Demande également aux Etats parties français et espagnols de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er février 2012, un seul et unique rapport commun aux deux Etats parties
(5)sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre des recommandations décrites ci-dessus, faisant Etat du cahier des charges du Comité directeur conjoint, des activités et projets
entrepris dans le cadre de la Charte de coopération par le Comité directeur conjoint et tout autre intervenant, du soutien accru à l'activité pastorale, de la confirmation des projets de
relocalisation du Festival de Gavarnie et de la fermeture de la route de Troumouse, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 36 session en 2012.
Décisions 34COM Pyrénées – Mont Perdu
(France / Espagne) (C/N 773 bis)
(1) - L'activité pastorale est aidée notamment à travers l'
AOC / AOP mouton de Barèges-Gavarniequi respecte des pratiques ancestrales. Aide par ailleurs contestée par les écologistes car les pratiques ne collent pas avec leur vision trés caricaturale
de la présence de l'ours. Des réponses ont été apportées aux contestations écologistes.
(2) - Il est assez peu probable que la France se soumette à cette exigence correspondant aux fantasmes de Patrice de Bellefon. Le Parc National des Pyrénées a remis une note
précisant qu'il n'y avait pas d'impact sur le milieu.
(3) La fermeture de la route au tourisme est programmée. Des études ont été remises à la commune de Gèdre au cours de l'été 2012. Reste à faire des choix entre plusieurs solutions
et à réaliser en fonction des moyens financiers (ce n'est pas l'UNESCO qui paie)
(4) Les relations transfrontalères sont pratiquement permanentes notamment avec la vallée de Broto entre la commission syndicale de la vallée du Barège et les organisation d'éleveurs
aragonais. Le problème est que par le passé MPPM n'en a jamais fait état.
(5) Un rapport unique a été envoyé par l'état fin janvier 2012. Nous en avons une copie non mise en ligne