Repoussée depuis les Hautes-Pyrénées après avoir essuyé des refus dans la vallée de Luchon et en Ariège, les Pyrénées-Orientales, et plus spécialement le Vallespir, au montagnes moins élevées, se trouvent être le point de mire d'EDF pour faire passer sa ligne à Trés Haute Tension (THT) vers la Catalogne sud.
Remerciements du collectif THT pour la manifestation de Perpignan
Les mensonges sont presque la règle pour tenter de passer en force. Vieille méthode qui, aujourd'hui, sont difficiles à accepter du seul fait de la diffusion rapide d'informations. La preuve en reprenant plusieurs extraits d'articles dépêches de presse depuis 2002. A cet égard, Kairn.com a été une véritable bibliothéque d'archives que nous aurions pu exploiter si les pages web de Kairn avaient été conservées.
Selon RTE, le tracé d'une éventuelle ligne THT est l'affaire des Etats: Le tracé d'une éventuelle nouvelle ligne à très haute tension (THT - 400.000 volts) reliant la France à
l'Espagne "est une affaire entre Etats" et RTE n'a "aucun projet particulier à rendre public à ce jour", indiquait-on jeudi matin au siège parisien de l'opérateur. "Il est évident
que nous avons des contacts avec les représentants des Etats concernés à qui nous soumettons des alternatives, mais la décision d'un tracé (NDLR: par les Pyrénées-Orientales et la
Catalogne espagnole) relève des politiques", précisait-on à Réseau de Transport d'Electricité. "C'est pour cela que nous n'avons aucun projet particulier à rendre public à ce
jour". "RTE n'interviendra qu'après (une décision politique), pour expliquer les détails techniques qui en découleront", a précisé l'opérateur.Un projet possible, qui pourrait
passer par le Vallespir, en amont d'Amélie-les- Bains (Pyrénées-Orientales),...
Source: France 3 Sud
Nous ne sommes pas en mesure de proposer aux lecteurs un tracé de la THT en Catalogne. Alors que tout le monde en parle, tout le monde manifeste contre ce tracé, rien (sauf erreur de notre part) ne permet de le visualiser ou le décrire de manière sérieuse. Il est donc difficile de se faire une opinion devant cette absence d'éléments. Dommage!
Quelque 250 associations opposées à la construction de lignes électriques à très haute tension (THT) entre la France et l'Espagne vont constituer une fédération s'étendant sur toute la chaîne des Pyrénées, a annoncé, hier, à Perpignan le collectif local «Non à la THT».
Cette fédération, qui naîtra officiellement en septembre, regroupera 15 000 militants anti-THT des régions espagnoles et françaises frontalières, de l'Atlantique à la Méditerranée, a expliqué le président du collectif, Denis Spiral. Le Réseau de transport d'électricité (RTE) et Red Electrica de España (REE) ont l'intention de construire d'ici 2006 une nouvelle ligne de 400 000 volts reliant le département français des Pyrénées-Orientales à la province espagnole de Gérone, dans le but de renforcer l'interconnexion entre les deux pays.
Un débat public sur ce projet s'est achevé le 27 juin à Perpignan, après trois mois de discussions, sans aboutir au moindre consensus entre les promoteurs de la THT et ses détracteurs. La décision finale de lancer ou non la construction de la ligne reviendra au gouvernement français.
Le but de la nouvelle fédération pyrénéenne anti-THT sera de coordonner les actions des opposants face à l'éventualité d'une remise à plat du projet sur l'ensemble de la chaîne pyrénéenne, a dit M. Spiral.
Source: La Dépêche du Midi du 17 juillet 2003
Sans avoir l'ampleur du rassemblement précédent à Perpignan - 10.000 personnes dans les rues le 31 mai dernier - la manifestation hostile à la création de ligne 400.000 volts dans les Pyrénées à fait recette, hier côté espagnol, à Gérone.
Quelques 1.500 opposants, Français et Espagnols se sont retrouvés main dans la main pour protester contre un projet qui prévoit de relier Baixas, dans les Pyrénées-Orientales, à Bescano en Catalogne avec des pylônes de 60 mètres de hauteur installés tous les 450 mètres.
«Un projet qui menace de défigurer notre paysage de part et d'autre des Pyrénées» expliquait les 200 membres du collectif roussillonnais «Non à la THT» venus tester la mobilisation côté espagnol.
«Le débat n'a pas encore eu vraiment lieu chez nous, expliquait Sebastia Delclos, président d'une association espagnole. Ici, les politiques sont encore dans une logique de développement économique effréné, sans contrôle. On n'évalue pas bien encore les conséquences désastreuses d'un projet aussi gigantesque. En France, les dirigeants prennent plus en compte cet aspect environnemental. Des Catalans qui ont également reçu le soutien d'une délégation d'associations du Grand Sud concernés, il y a quelques années, par le projet Cazarils-Aragon avant qu'il ne soit déplacé à l'est.
«Nous militons pour des solutions d'économie ou de production alternatives au nucléaire. On est venus par solidarité. C'est pas parce que l'on a réussi à se débarrasser de cette ligne que l'on doit se satisfaire de les voir récupérer le projet. De surcroît, nous avons appris qu'une autre ligne pourrait revoir le jour du côté de chez nous», commentait Bernard Pastourel du collectif anti-THT du Couserans rejoint par les membres des «RéVOLTés» de Haute-Garonne. Des informations confirmées par le président du collectif «Non à la THT» des Pyrénées-Orientales.
«Malgré les conclusions du débat public, RTE veut passer en force et a réaffirmé la création de la ligne Baixas-Bescano quitte à passer par des zones protégées. Mais ils ont également un second projet dans les cartons car ils veulent vendre d'énormes quantités d'électricité produites en masse dans les centrales nucléaires. Et tout doit passer par les Pyrénées. C'est inadmissible alors que l'on sait, par exemple, qu'il suffit de renforcer les lignes existantes pour assurer les 400 MW promis à l'Espagne dans le cadre des obligations européennes», a aussi fait savoir Denis Spiral qui s'est réjoui de cette «première manifestation d'un front de refus transfrontalier qui doit s'étendre sur l'ensemble de la chaîne des Pyrénées».
Auteur: Marc Tamon.
Source: La Dépêche du Midi du 20 octobre 2003
«La ligne THT se fera en dépit des problèmes locaux que nous avons pu rencontrer». Francis Mer, le ministre de l'Economie s'est voulu rassurant auprès de son homologue espagnol Rodrigo Rato. Inquiet après le succès d'une nouvelle manifestation qui a réuni près de 6 000 personnes dans les rues de Perpignan le 31 janvier dernier (ils étaient déjà 10 000 en mai 2003), ce dernier s'était rendu d'urgence en début de semaine à Paris. D'autant que la ministre déléguée à l'Industrie avait allumé un premier contre-feu face à l'opposition des Catalans de France. En date du 27 janvier, Nicole Fontaine écrit aux députés des Pyrénées-Orientales pour «leur confirmer avoir demandé à RTE de retirer son projet initial». Cette ligne prévoyait de traverser la plaine du Roussillon, dans des zones très habitées, avant d'enjamber les Albères. Un tracé entre Baixas, près de Perpignan, et Bescano, dans la périphérie de Gérone qui a provoqué une opposition forte et unie de la part des habitants et de l'ensemble de la classe politique. Du jamais vu, même avec les 226 maires des communes du département réunis dans une association de défense et un collectif «Non à la THT» omniprésent dans les rues et sur le terrain politique.
Reste que Français et Espagnols ont donc réaffirmé la nécessité de tenir les engagements. La France, «qui veut devenir l'émir électrique» de l'Europe selon les opposants au tout nucléaire, souhaite vendre à l'Espagne, pays demandeur, une surproduction d'énergie que l'on attend depuis plus d'une vingtaine d'années côté ibérique. Cette ligne THT devait en effet être construite à l'origine dans le Val Louron avant qu'Alain Juppé, premier ministre de l'époque en mal de popularité, n'efface le projet d'un coup de crayon en 1996. Depuis, le projet se promène d'ouest en est. Le Roussillon étant la dernière alternative, il est hors de question pour les deux pays de faire à nouveau marche arrière. D'autant que la France paye, depuis la décision d'Alain Juppé, des millions d'Euros de pénalité. Le renforcement des interconnexions électriques est en effet une obligation européenne, «un secours mutuel entre les Etats», rappelle Nicole Fontaine citant la récente panne de grande ampleur en Italie en 2003.
Mais RTE, filiale d'EDF, chargée de construire la ligne, s'est pour l'instant cassé les dents. L'opposition s'est même radicalisée. Incendie symbolique de pylônes en bois, inscriptions «THT = TNT» sur les routes, RTE ne peut plus passer en force au risque de voir le conflit dégénérer. «Nous trouverons une solution acceptable par tous», commente d'ailleurs Alain Hérault, responsable des interconnexions électriques de RTE. Et dans ce cadre, la possibilité d'un renforcement des lignes existantes est une piste de plus en plus envisagée par l'opérateur électrique. Actuellement, uncabinet d'études sonde populations et associations sur la possibilité de doubler la ligne THT existante entre Baixas et Vic. Avantage: après avoir supprimé l'ancienne construction, cela ne modifierait pas fondamentalement un paysage déjà barré par les pylônes. Reste que les Espagnols attendent la ligne à Bescano. Ce serait donc à eux de faire la liaison depuis Vic. Elus et opposants catalans pourraient alors se résoudre à ce compromis si «la reconstruction est un modèle d'intégration paysagère et si l'effort est partagée par d'autres département des Pyrénées», expliquait récemment l'un d'eux. Et dans ce cadre, l'Ariège notamment pourrait être mise à contribution. Marc Tamon
La coordination des associations Anti THT de l'Ariège et du Comminges a décidé de remonter au créneau pour dénoncer le projet de lignes THT qui traverserait les Pyrénées-Centrales. Une manifestation était ainsi organisée sur l'ensemble des Pyrénées et notamment à Saint-Girons en Ariège, pour protester contre ces lignes qui viendraient défigurer le paysage. Entre 600 et 650 personnes d'après le collectif anti-THT ont participé au défilé, avec le renfort des représentants des collectifs du Val Louron. Mais cette crainte de voir ces lignes traverser le paysage ariégeois ne date pas d'aujourd'hui puisqu'en 1997, un tracé passant par le Port de Salau menaçait déjà le département. A cette époque ce tracé avait eu l'appui du maire de Saint-Girons, Bernard Gondran, qui espérait voir se réaliser à cette occasion le tunnel de Salau. Après deux ans de combat mené par les anti-THT et quelque 24 000 signatures plus tard, Lionel Jospin, alors premier ministre, accompagné de sa ministre de l'environnement, Dominique Voynet, avait déclaré à Ax-les-Thermes que des lignes THT ne passeraient ni en Ariège, ni en Haute Garonne. Ce projet finit donc par se déplacer en Pays Catalan d'où il a été rejeté, en juillet dernier, après-plus d'un an de procédure, et grâce à une forte mobilisation de la population et des élus, tous bords confondus. Depuis, les collectifs anti-THT des Pyrénées-Centrales se sentent à nouveau prises dans le collimateur. «D'après les informations que nous détenons, écrivent-ils, en particulier de nos amis catalans du sud, il apparaît qu'EDF projetterait de réaliser deux passages :: un par le pays catalan, en renforçant une ligne 60 000 volts déjà existante, et un autre par les Pyrénées Centrales et l'Ariège qui serait à nouveau particulièrement visée, soit par le Port de Salau (risque maximum), soit par la vallée de l'Ariège et le Port de l'Artigues». Après cette dernière manifestation, qui a obtenu le soutien de plusieurs élus, les collectifs anti-THT attendent désormais les réponses d'EDF.
Auteur: Marco Fernandès
Source: La Dépêche du Midi 17 février 2004
Selon l'AFP, une délégation de 70 personnes opposées aux projets de construction d'une ligne électrique à très haute tension (THT) entre la France et l'Espagne ont interpellé mercredi à Prades (Pyrénées-orientales) le président socialiste de la Generalitat de Catalogne Pascual Maragall, a constaté un journaliste de l'AFP.
M. Maragall, qui rendait visite à l'université catalane d'été organisée par diverses associations catalanes, a déclaré à la délégation et à la presse qu'il avait "besoin d'électricité pour alimenter la Catalogne", mais qu'il était "opposé à un passage aérien et favorable à une ligne enterrée".
"Même enterrée, une ligne de 400.000 volts dénaturerait le paysage car il faudrait réserver une emprise pour sa maintenance et en outre les effets de la THT sur la santé sont très controversés", a déclaré à l'AFP une de ses responsables, la maire de Saint-Laurent de Cerdans, Isabelle Quintane.
"La discussion n'en est qu'à son début. Le projet a été refusé au Pays basque, dans les Hautes-Pyrénées, nous espérons convaincre M. Maragall qui a été élu dans le cadre d'un pacte avec les Verts notamment, de nous soutenir", a ajouté Mme Quintane.
Le collectif français anti-THT compte sur l'appui des élus locaux de Catalogne dont plusieurs se sont déjà prononcés contre la THT, selon Mme Quintane.
Louis Dollo, le 29 août 2004
Des milliers de personnes (2.800 ou 4.500 selon la police ou les organisateurs) ont manifesté contre un projet de ligne à très haute tension (THT) samedi après-midi à Céret, près de Perpignan, dans la région du Vallespi. Les manifestants ont demandé le retrait d'un projet du Réseau transport d'électricité (RTE) de construire une ligne de 400.000 volts entre la France et l'Espagne dans le but de renforcer la liaison entre les deux pays. Après l'abandon d'un premier projet passant par Le Perthus, RTE envisage une ligne qui passerait par le Vallespir. Ce nouveau projet devrait être rendu public le 16 septembre et les gouvernements français et espagnol pourraient se prononcer à ce sujet lors du sommet franco-espagnol prévu début décembre.
Rassemblés à l'appel du collectif anti-THT et du syndicat de défense des communes contre la THT (Sydeco-THT 66), les manifestants ont défilé dans la bonne humeur en brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Pour nos enfants, disons non à la THT", "la THT tue" ou encore "Santé = principe de précaution"."Nous exprimons un sentiment viscéral parce que nous sentons notre terroir menacé", a déclaré le président (PS) du conseil général, Christian Bourquin, venu manifester aux côtés des maires des 25 communes du Vallespir.Les opposants à la THT devaient ensuite se rendre à la sous-préfecture pour y déposer une motion ainsi qu'une lettre à Jacques Chirac et à Jean-Pierre Raffarin.Dans cette lettre les anti-THT estiment que ce projet "ballotté d'ouest en est de la chaîne des Pyrénées depuis plusieurs années (...) menace aujourd'hui de venir défigurer irrémédiablement notre environnement" et assurent que "la population du Vallespir (...) est horrifiée à l'évocation de ce saccage écologique annoncé".
14 septembre 2004
Réseau de Transport d'Electricités'apprête à rendre public jeudi un nouveau projet de ligne de 400.000 volts (très haute tension-THT) d'exportation de courant en Catalogne espagnole, qui se heurte déjà à l'opposition unanime des Catalans français et de leurs élus.
Le nouveau projet devrait passer par le Vallespir, en amont d'Amélie-les- Bains, selon toutes les informations recueillies par les opposants à la ligne Dans cette vallée étroite au paysage et à la nature préservés, la ligne devrait même s'y "étoiler" pour servir d'une part la zone frontalière espagnole autour de Figueres, et d'autre part la zone de Barcelone dont l'économie consomme de plus en plus d'énergie.
Le principe d'une livraison de courant a été inscrit dans les accords bilatéraux signés au sommet franco-espagnol de Perpignan d'octobre 2001, et il devrait être au centre du prochain sommet du 7 décembre, dont le comité interministériel de préparation doit aussi avoir lieu jeudi. Liés par leur désir de mettre sur la voie une inter-région Sud-Catalogne/Languedoc-Roussillon, le président de la Généralitat, le socialiste catalan Pascual Maragall, désire l'étude d'une ligne "enterrée", tandis que Georges Frèche, président socialiste de Languedoc-Roussillon, s'est prononcé pour l'exportation énergétique "sans dommage pour le paysage"....
Source: Louis Dollo / Kairn.com du 15 septembre 2004
C'est un dossier à très haute tension qui mobilise plus que jamais les habitants du Vallespir. La manifestation organisée samedi à Céret (66) a donné la mesure du mécontentement. Certes, la question de la THT France-Espagne n'est pas à l'ordre du jour du séminaire de Barcelone qui débute ce matin. Les ministres de l'Industrie ne seront pas là, mais ils ne se désintéressent pas du projet pour autant. L'objectif de cette future ligne à très haute tension est bien de porter d'ici 2008 la capacité d'interconnexion électrique transpyrénéenne à 2 800 mégawatts. Se pose donc la nécessité absolue de créer une nouvelle ligne à 400 000 volts à partir de Baixas, près de Perpignan.
Une première tentative de franchissement avait échoué au Pays Basque, en 1984. En 1996, Alain Juppé lui-même, alors Premier ministre, avait mis fin à la projection Cazaril-Aragon par la vallée du Louron (Hautes-Pyrénées). Après le sommet de Perpignan, en octobre 2001, le dossier est arrivé en Roussillon pour un premier tracé dans la plaine (Baixas-Bescano) finalement abandonné en juillet 2003. Aujourd'hui, après plusieurs mois de silence, on assiste à une forte «activité diplomatique».
Lundi, RTE (Réseau de Transport d'électricité) a présenté à la préfecture de Perpignan les outils de simulation en 3D qui permettent de moduler l'implantation des pylônes presque à volonté. Mais cette projection high-tech n'a pas amusé les parlementaires tous farouchement opposés à la construction d'une nouvelle ligne dans le paysage du Roussillon. Désormais, ils ne veulent plus discuter de l'opportunité de cette THT qu'il est impossible d'enterrer et de faire passer sous la mer, selon ce qu'affirme le maître d'ouvrage. Depuis un mois, les habitants redoutent que le Vallespir constitue le nouveau point d'ancrage de ce projet, d'où les craintes des élus opposés, d'une part, au renforcement du tronçon Baixas-Montferrer, d'autre part au dédoublement de ligne en direction de Bescano (Figueras) et de Vic (Barcelone). «Les Espagnols ont frôlé les coupures de courant cet été à Barcelone et à Gérone. Ils sont demandeurs. À partir de 2008, nous aurons du mal à passer les pointes de consommation», constate Alain Hérault le chef de projet RTE qui, pour l'heure, se refuse à confirmer le tracé par la montagne. Au ministère de l'Industrie, on ne parle d'ailleurs pas encore de tracé. Mais on confirme les attentes énergétiques espagnoles centrées sur la Catalogne, ce qui induit forcément un passage par les Pyrénées-Orientales. Le principe d'une livraison de courant a été inscrit dans les accords bilatéraux signés au moment du sommet franco-espagnol de Perpignan. Ces engagements internationaux seraient maintenus, mais le ministère n'est toujours pas saisi d'une demande de déclaration d'utilité publique (DUP) de la part du constructeur RTE. Cette DUP pourrait intervenir avant janvier 2005, après que sera décidé le tracé définitif. Réponse peut-être lors du sommet du 7 décembre à l'issue du sommet de la rencontre Zapatero-Chirac. Car il faut satisfaire le calendrier: enquête d'utilité publique en 2005, début des travaux en 2006 et mise sous tension en 2007.
Quant aux opposants et aux maires, ils entendent entraver par tous les moyens l'avancée des procédures et des travaux.
Après des mois de tribulations et de débat public, les opposants sont convaincus de faire reculer l'État. Comme les Basques en 84 et les opposants de la vallée du Louron en 96.
Auteur: Christian Goutorbe
Faut-il négocier ou pas avec RTE?
Alors que les opposants à la THT refusent toute discussion avec RTE, le Mouvement citoyen de défense et de promotion du patrimoine (MCDPP), également opposé à la THT, a une autre stratégie et a préféré ouvrir des négociations avec le RTE plutôt que d'attendre une solution, la pire selon le MCDPP. Le 31 août à Arles-Sur-Tech, les deux factions se sont même bousculées. Et le MCDPP n' a pas participé à la manifestation de Céret.
Source: La Dépêche du Midi du 16 septembre 2004
Réseau de Transport d'Electricité s'apprête à rendre public jeudi un nouveau projet de ligne de 400.000 volts (très haute tension-THT) d'exportation de courant en Catalogne espagnole, qui se heurte déjà à l'opposition unanime des Catalans français et de leurs élus. Le nouveau projet devrait passer par le Vallespir, en amont d'Amélie-les- Bains, selon toutes les informations recueillies par les opposants à la ligne. Dans cette vallée étroite au paysage et à la nature préservés, la ligne devrait même s'y "étoiler" pour servir d'une part la zone frontalière espagnole autour de Figueres, et d'autre part la zone de Barcelone dont l'économie consomme de plus en plus d'énergie. Le principe d'une livraison de courant a été inscrit dans les accords bilatéraux signés au sommet franco-espagnol de Perpignan d'octobre 2001, et il devrait être au centre du prochain sommet du 7 décembre, dont le comité interministériel de préparation doit aussi avoir lieu jeudi. Liés par leur désir de mettre sur la voie une inter-région Sud-Catalogne/Languedoc-Roussillon, le président de la Généralitat, le socialiste catalan Pascual Maragall, désire l'étude d'une ligne "enterrée", tandis que Georges Frèche, président socialiste de Languedoc-Roussillon, s'est prononcé pour l'exportation énergétique "sans dommage pour le paysage". Le département des Pyrénées-Orientales s'est lui déjà prononcé l'an dernier massivement contre un premier projet aujourd'hui abandonné de RTE, via Le Perthus, et vit comme un électrochoc la possibilité d'un passage "un peu plus à l'ouest". "RTE qui n'a pas pu passer par la porte, cherche à trouver un maillon faible pour passer par la fenêtre", expliquent les élus du Vallespir. Une manifestation organisée samedi à Céret a réuni environ 4.000 personnes, derrière des élus de toutes tendances, dont le socialiste Christian Bourquin, président du Conseil général, qui a fait reprendre à la foule un mot d'ordre chargé d'histoire: "No pasaran" ("ils ne passeront pas"), le cri de ralliement des républicains espagnols face aux troupes franquistes. Les élus ont adressé une lettre au Premier ministre pour le mettre en garde contre un projet qui provoque "un ressenti collectif" négatif et en appellent au projet constitutionnel de charte de l'environnement basé sur le principe de précaution. Lundi, députés et sénateurs du département, Jean-Paul Alduy, sénateur-maire UMP de Perpignan en tête, ont été reçus par le préfet du département, M. Thierry Lataste. Ils lui ont signifié qu'ils ne discuteraient plus d'aucun projet de RTE, tant que l'opérateur ne fournirait pas un schéma directeur de l'interconnexion franco-espagnole pour l'ensemble de la chaîne pyrénéenne. Une ligne souterraine serait techniquement impossible, selon les spécialistes. Une ligne sous-marine coûterait, quant à elle, 150 fois le prix des pylônes de 60 mètres de haut et de 400 m2 de base que les Catalans ne veulent pas dans leurs vallées. Les opposants à la ligne, côté français, promettent de leur côté une jonction avec les écologistes sud-catalans, qui soutiennent le gouvernement de M. Maragall.
Source: France 3 Sud du 15 septembre 2004
Alors que les opposants à la THT refusent toute discussion avec RTE, le Mouvement citoyen de défense et de promotion du patrimoine (MCDPP), également opposé à la THT, a une autre stratégie et a préféré ouvrir des négociations avec le RTE plutôt que d'attendre une solution, la pire selon le MCDPP. Le 31 août à Arles-Sur-Tech, les deux factions se sont même bousculées. Et le MCDPP n' a pas participé à la manifestation de Céret.
Source: La Dépêche du Midi
Prades, 25 août 2004 (AFP)
Une délégation de 70 personnes opposées aux projets de construction d'une ligne électrique à très haute tension (THT) entre la France et l'Espagne ont interpellé mercredi à Prades
(Pyrénées-orientales) le président socialiste de la Generalitat de Catalogne Pascual Maragall, a constaté un journaliste de l'AFP.M. Maragall, qui rendait visite à l'université
catalane d'été organisée par diverses associations catalanes, a déclaré à la délégation et à la presse qu'il avait "besoin d'électricité pour alimenter la Catalogne", mais qu'il
était "opposé à un passage aérien et favorable à une ligne enterrée". "Même enterrée, une ligne de 400.000 volts dénaturerait le paysage car il faudrait réserver une emprise pour
sa maintenance et en outre les effets de la THT sur la santé sont très controversés", a déclaré à l'AFP une de ses responsables, la maire de Saint-Laurent de Cerdans, Isabelle
Quintane.
"La discussion n'en est qu'à son début. Le projet a été refusé au Pays Basque, dans les Hautes-Pyrénées, nous espérons convaincre M. Maragall qui a été élu dans le cadre d'un
pacte avec les Verts notamment, de nous soutenir", a ajouté Mme Quintane.
Le collectif français anti-THT compte sur l'appui des élus locaux de Catalogne dont plusieurs se sont déjà prononcés contre la THT, selon Mme Quintane.
Regardez autour de vous. Faites le compte. Observez et... ouvrez-vous au-delà de la Catalogne.
Souvenez-vous des autres combats perdus et gagnés pour sauvegarder un environnement, une qualité de vie et analysez les causes, les éléments, les conséquences... également les trahisons.
Regardez et analysez ce qui s'est passé en vallée d'Aspe pour le Somport, dans le Val Louron pour la même THT ou dans la vallée des Gaves pour la TCP...
Voyez aussi ce qui est écrit dans le bas de cette page concernant la TCP et incluez-le dans votre réflexion.
Le directeur du réseau de transport d'électricité (RTE), André Merlin, a déclaré hier qu'il attendait une décision des gouvernements espagnol et français sur la liaison très haute tension (THT) entre les deux pays d'ici la fin du premier semestre 2005.
"Ce projet avance, nous avons maintenant une proposition commune entre les deux gestionnaires de réseaux, français et espagnol et nous attendons aujourd'hui une prise de position des deux gouvernements qui devrait à mon avis intervenir dans le courant du premier semestre de 2005", a déclaré M. Merlin.
Ce projet de liaison entre les deux pays par une liaison THT (400.000 volts), qui doit passer en France par les Pyrénées-Orientales, suscite de vives oppositions des populations locales, élus et associations, et les gouvernements des deux pays n'ont pas abordé ce sujet le 7 décembre lors d'un sommet franco-espagnol à Saragosse.
Une fois que les gouvernements se seront décidés, "je pense que nous pourrons engager le projet de manière très claire et précise", a déclaré M. Merlin. Le tracé exact de la ligne reste pour l'instant dans le flou.
Source: a Dépêche du Midi le 07/01/2005
Quelque 5.5000 personnes, selon les organisateurs, venues de France et d'Espagne ont manifesté dimanche à la mi-journée à la frontière franco-espagnole du Perthus-La Junquera contre la mise en place d'une ligne transpyrénéenne à Très haute tension (THT).
Ce "front transfrontalier" contre cette liaison de 400.000 volts a rendu public un "manifeste de la Junquera", lu par deux vedettes de la chanson catalane, Jordi Barre pour la Catalogne Nord et Luis Llach pour la Catalogne Sud. Il proclame, en français et en catalan, "l'urgence à rappeler que la place de l'homme dans le paysage est plus importante que celle des pylônes".
La manifestation, organisée pour la première fois par les opposants catalans du sud du collectif "No a la MAT" ("Non à la THT), a symboliquement pris son départ devant les anciens bâtiments douaniers de La Junquera (Espagne), avant de faire une brève incursion en territoire espagnol.
Quelque 60 élus locaux, français et espagnols, avaient pris place en tête du cortège, parmi lesquels le maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy (UMP) et Christian Bourquin (PS), président du conseil général des Pyrénées-Orientales.
Organisée originellement pour montrer l'opposition régionale à l'interconnexion transfrontalière à la veille d'une réunion ministérielle franco-espagnole prévue le 23 mai à Barcelone sur les moyens de transports entre les deux pays, la manifestation avait été maintenue malgré le report de cette réunion probablement en septembre.
"Nous manifestons ici au nom d'un nouveau mode de développement, d'un nouvel art de vivre ou la qualité l'emporte sur la quantité", explique le manifeste binational de La Junquera, "nous exprimons ici le droit de nous ingérer dans toutes les actions publiques qui, au nom d'intérêts privés camouflés sous de soi-disant intérêts publics, manqueraient de respect aux populations de nos Pyrénées et à leurs élus assumant leur devoir".
"Nous ne laisserons plus massacrer nos paysages. La THT est une régression. Nous ne laisserons plus les cartels du business énergétique manipuler en toute impunité certains de nos gouvernants mal informés", poursuit le manifeste.
"Si l'on cherchait à nous faire violence; si au mépris de toutes les règles démocratiques l'on cherchait à faire violence à la volonté du suffrage universel dont sont porteurs nos élus, alors nous réagirions en conséquense (...) Jadis, ici comme ailleurs, les gens courbaient le dos devant les puissances moyenâgeuses. Ces temps là sont révolus. La THT ne passera pas parce que le temps des féodalités est passé", conclut le manifeste de La Junquera.
Pour Xavier LLorente, président le l'association écologique sud-catalane "Salvem l'Emporda", et porte-parole du collectif "No a la MAT", "la manifestation a été un tel succès que tant Paris et Madrid que Barcelone devront la prendre en compte de manière très sérieuse".
La ligne THT franco-espagnole est présentée comme l'un des éléments de l'interconnexion énergétique européenne devant assurer une plus grande sécurité d'approvisionnement. La Catalogne-sud et l'Espagne la réclament notamment afin d'alimenter la Costa-Brava, menacée de pénurie notamment l'été, et pour pourvoir aux besoins de la ligne TGV Barcelone-Perpignan, en cours de construction.
Auteur: M.Khalid
Source: AFP / Le Maroc.com
Les photos, les diaporamas et le compte rendu de la manifestation qui rassemblait tous les Catlans contre ce projet de destruction des vallées et d'une partie du massif des Pyrénées.
Le 12 août 2004, 14 maires du Vallespir ont fait le serment de s'opposer au projet inutile et inhumain de ligne à Très Haute Tension qui défigurerait à jamais plusieurs vallées de la Catalogne nord (Pyrénées-Orientales).
Les maires des communes suivantes ont signés ce serment:
Nous, soussignés, Maires des communes du Moyen et Haut Vallespir, réunis à Montferrer, proclamons solennellement notre opposition absolue au projet annoncé qui consisterait à localiser chez nous les lignes électriques à Très Haute Tension dont l'installation à travers les Pyrénées est depuis 20 ans refusée partout ailleurs par les populations des autres départements pyrénéens, et au printemps dernier encore, par les habitants de la plaine du Roussillon avec le soutien de ceux du Vallespir.
Nous faisons serment public de n'accepter, à ce sujet, aucune négociation. Et par souci de transparence, nous nous interdisons toute discussion séparée ou individuelle avec les représentants de R.T.E. (Réseau de Transport d'Electricité) ou ses éventuels émissaires.
Nos concitoyens s'étant spontanément mobilisés en foules à l'annonce des intentions prêtées à R.T.E. nous mettons en garde contre les conséquences imprévisibles que la réalisation forcée d'un tel projet pourrait avoir si ses promoteurs ou quelque autorité tentaient de nous l'imposer.
Fait à Monteferrer, le 12 août 2004
Les états espagnol et français ont signé l'accord lors de la réunion hispano-française. La ligne à Très Haute Tension (THT) passera par Maçanet de Cabrenys le Alt Emporda, selon un accord qu'ont signé jeudi 10 novembre 2005 après-midi les Etats espagnol et français pendant la réunion hispano-française de PARIS. L'interconnexion entre les deux pays sera donc parallèle à la ligne de chemin de fer du TGV jusqu'à Darnius alors que le gouvernement français aurait préféré que la ligne suive la voie du TGV jusqu'à la Junquera. La ligne traversera la frontière entre les deux états par le mont Capell.
Les militants anti-THT, ainsi que les maires de Catalogne ont adopté samedi, au Perthus, une "déclaration commune" réitérant leur opposition à la mise en place d'une ligne très haute tension de 400.000 volts entre la France et l'Espagne. Ce texte a été signé par les élus des Pyrénées-Orientales regroupés au sein du Sydecotht 66, les maires de Catalogne (AMMAT), ainsi que par les militants des collectifs franco-espagnol "Non à la THT" et "No a la MAT".
"Nous avons la volonté commune de défendre fermement, collectivement et solidairement nos territoires respectifs [...] Nous nous retrouvons sur une identité de vue et des positions convergentes", indique la déclaration commune. Les signataires contestent l'utilité d'augmenter la capacité de l'interconnexion et excluent toute discussion sans justification préalable des besoins. "Les appels à la solidarité franco-espagnole se heurteront désormais à une ligne de défense transfrontalière", préviennent-ils.
Source: La Dépêche du Midi du 28 novembre 2005
Le collectif NON à la THT, déplore le manque de dialogue promis cet été par M. Loos, ministre de l'industrie.
Encore une fois, les décisions sont prisent en catimini. Tout comme les associations de Catalogne sud, nous continuons à dire que cette ligne est injustifiée tant pour
l'alimentation du TGV que pour l'alimentation des comarques Gironines. Les déclarations de M.Hérault (RTE), dans le "PUNT" de Gérone, en apportent la preuve puisqu'il annonce
lui-même que cette ligne fait bien partie de l'anneau électrique Méditerranéen.
Cette infrastructure étant prévue pour relier les réseaux électriques Européens et Nord-Africains afin de favoriser les échanges commerciaux de chaque côté de la Méditerranée.
Nous n'accepterons jamais que cette ligne vienne défigurer, handicaper, sacrifier nos vallées pour permettre à quelques entreprises électriques privées de faire de juteux
bénéfices.
Nous annonçons une mobilisation dans la rue pour manifester notre refus de ce projet néfaste pour le samedi 19 novembre à Perpignan si le projet n'était pas retiré immédiatement
lors du sommet Franco-Espagnol de ce jeudi 10.
Je demande à tous les délégués d'envoyer dés aujourd'hui un article pour faire monter la pression. Le courrier des lecteurs doit être également largement utilisé ainsi que le
répondeur de Radio bleu. Pour ceux qui parlent Catalan, appelez Radio Arrels. Faîtes savoir autour de vous cette décision de passer par le Mont Capell. L'heure est à la
mobilisation avant le sommet Franco-Espagnol de jeudi. N'oubliez pas de contacter vos élus locaux et leur faire comprendre qu'il faut se bouger.
Nous n'avons que 2 jours cette fois-ci pour faire retirer ce projet du sommet F-E. Seule notre capacité de réaction leur fera comprendre notre détermination.
El col-lectiu NO a la MAT, lamenta la manca de diàleg promesa aquest estiu pel Sr. Loos, ministre de la industria.
Una vegada mès, les decisions son preses d'amagat. Com les associacions de Catalunya sud, continuem dient que aquesta linia és injustificada tant per a la alimentacio del TGV com
per a la alimentacio de les comarques Gironines. Les declaracions del Sr. Hérault (RTE.), en el PUNT de GIRONA, en porten la prova, anuncia ell mateix qu'aquesta linia forma bé
part de l'anell elèctric mediterrani.
Aquesta infraestructura que és prevista per enllaçar les xarxes elèctriques europeus i Nord-Africains per tal d'afavorir els intercanvis comercials de cada costat del Mediterrani.
Nosaltres no accepterem mai que aquesta linia vingui desfigurar, handicapar, sacrificar les nostres valls per permetre a algunes empreses elèctriques privades de fer sucosos
beneficis.
Anunciem una mobilitzacio al carrer per manifestar el nostre rebuig a aquest projecte nefast per al dissabte 19 novembre a Perpinyà si el projecte no era retirat immediatament en
el moment de la cimera Franco-Espanyol d'aquest dijous 10.
Demano a tots els delegats d'enviar avui mateix un article per fer pujar la pressio. El correu dels lectors ha de ser utilitzat àmpliament igualment aixi que el contestador de
"Radio blau". Per els que parlen en Català, troqueu "Radio Arrels". Feu saber al voltant de vostè aquesta decisio de passar pel Mont Capell. L'hora és a la mobilitzacio abans de
la cimera Franco-Espanyola de dijous. No olvideu de contactar els seus eligits locals i fer-los comprendre que cal moure's. No mès tenim 2 dies aquesta vegada per fer retirar
aquest projecte de lA cimera F-E. Només la nostra capacitat de reaccio els farà comprendre la nostra determinacio.
Le coordonnateur européen du projet d'interconnexion électrique entre la France et l'Espagne, Mario Monti, préconise dans son rapport remis lundi à Bruxelles d'enterrer les câbles électriques, selon le journal économique espagnol Cinco Dias de mardi.
Citant des sources proches du dossier, M. Monti propose cette coûteuse solution pour vaincre les résistances des autorités locales et des populations des deux côtés de la chaîne des Pyrénées.
Ce projet devrait être soutenu par les deux pays lors du sommet franco-espagnol du 10 janvier, selon Cinco Dias. L'interconnexion par lignes à très haute tension (THT) devrait être un thème central de ce sommet.
M. Monti, ancien commissaire européen au Marché intérieur (1994-1999) puis à la Concurrence (1999-2004), a été nommé à l'automne par la Commission européenne pour tenter de trouver des solutions à la stagnation du projet d'interconnexion franco-espagnol, à l'est des Pyrénées.
Ce dossier, qui revient comme un serpent de mer, est soutenu localement par les milieux d'affaires espagnols de Catalogne, mais suscite l'opposition des riverains des deux côtés de la frontière, notamment des écologistes.
Enterrer les lignes pourrait permettre de vaincre l'hostilité des habitants réticents à voir de disgracieux pylônes défigurer leur environnement.
L'Espagne, de par sa situation péninsulaire et à cause de la chaîne des Pyrénées, est relativement peu connectée aux autres réseaux européens, ce qui lui confère un statut peu enviable "d'île électrique", aux échanges limités avec ses voisins.
"Il y a urgence sur les interconnexions", a déclaré en novembre le secrétaire général espagnol à l'Energie, Ignasi Nieto, lors d'un colloque franco-espagnol sur l'énergie à Madrid.
Source: Romandie / AFP du 18 décembre 2007
Les représentants de la France et de l'Espagne ont affirmé jeudi leur volonté d'avancer sur le dossier stagnant depuis des années de l'interconnexion électrique entre les deux pays, qui devrait être un des thèmes important du sommet bilatéral du 10 janvier à Paris.
"Il y a urgence sur les interconnexions", a déclaré le secrétaire général espagnol à l'énergie, Ignasi Nieto, lors d'un colloque franco-espagnol énergétique organisé à Madrid.
"En France, il y a une claire volonté politique de relancer ces interconnexions", a-t-il ajouté.
Paris a "confirmé sa volonté politique" d'avancer sur le sujet, a déclaré le directeur général de l'énergie du ministère français de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement durable, Pierre-Franck Chevet.
"Il faudra s'attacher collectivement à traiter les enjeux environnementaux", a-t-il ajouté, en référence à l'hostilité des riverains du tracé à voir se dresser une ligne à très haute tension (THT).
Lors du sommet France-Espagne du 10 janvier, cette THT, appelée interconnexion électrique et devant passer par l'est des Pyrénées, doit être un thème central.
L'ambassadeur de France en Espagne, Bruno Delaye, a souligné lors du colloque que le président français Nicolas Sarkozy et M. Zapatero allaient "mettre particulièrement l'accent sur cette interconnexion" lors du sommet du 10 janvier.
M. Nieto a déclaré que jeudi après-midi devait se tenir une réunion de travail pour préparer le traitement de l'interconnexion lors du sommet.
Le président du réseau de transport électrique espagnol (REE), Luis Atienza, a rappelé qu'"aucune nouvelle ligne n'avait été installée depuis 1982" alors que "la demande a plus que doublé".
Il existe actuellement 4 lignes électriques à haute tension entre les deux pays, deux à 400.000 volts et deux à 220.000 volts.
Le président du réseau français RTE, Dominique Maillard, a lui rappelé que sur les trois projets de tracés actuellement à l'étude, aucun ne satisfaisait les différentes parties, notamment les associations de riverains.
"Nous sommes ouverts à toute hypothèse qui reste dans des cadres économiques acceptables", a déclaré M. Maillard.
L'Union européenne a décidé en septembre de nommer l'ancien commissaire européen au Marché intérieur (1994-1999) puis à la Concurrence (1999-2004) Mario Monti au poste de coordonnateur européen du projet.
Egalement présent à Madrid, M. Monti a déclaré que "la situation de départ n'est pas bonne du tout" et "qu'il faudra multiplier les efforts de pédagogie".
Il a ajouté que les élections du mois de mars dans les deux pays allaient perturber le thème de l'interconnexion lors du sommet du 10 janvier.
L'Espagne, qui vivra en mars des élections législatives, aura selon lui tout intérêt à faire avancer le dossier pour des raisons électorales, tandis qu'en France, où les élections seront municipales et cantonnales partielles, ce sera l'inverse, en raison de l'hostilité des populations des Pyrénées.
Source: Romandie / AFP du 22 novembre 2007
Les interconnexions, électriques et de transport, et les alliances industrielles notamment énergétiques, seront au menu du sommet France-Espagne du 10 janvier à Paris, déclare le président français Nicolas Sarkozy dans un entretien au journal El Mundo de jeudi.
Le sommet "est l'occasion de faire le point sur l'avancement de nos relations et des grands projets communs que nous avons. Je pense bien sûr d'abord aux interconnexions entre nos deux pays", déclare M. Sarkozy, selon la version originale de ses propos en français transmis en milieu d'après-midi par l'Elysée.
M. Sarkozy, désigné "homme de l'année" par le journal, précise que le "retard" pris dans le domaine des interconnexions "n'était pas acceptable".
La France et l'Espagne ont plusieurs dossiers en souffrance concernant les liaisons entre les deux pays, notamment, dans l'énergie, avec le dossier interminable de la ligne à très haute tension devant passer par l'est de la chaîne des Pyrénées, qui suscite l'opposition d'une partie des riverains.
Dans le domaine ferroviaire, la liaison à grande vitesse passant aussi par l'est des Pyrénées a pris du retard. La France et l'Espagne souhaitent par ailleurs développer le concept d'autoroutes de la mer, le renforcement des infrastructures portuaires pour fluidifier les échanges et décongestionner les routes.
"Je souhaite que ce sommet permette de dessiner les interconnexions futures entre nos deux pays et de trouver un accord sur leur calendrier de réalisation", ajoute M. Sarkozy.
Selon lui, les deux pays devraient "donner une impulsion" aux "alliances industrielles", "en particulier" dans le domaine de l'énergie, sans plus de précisions.
A l'heure actuelle, le groupe français Suez, qui doit fusionner avec Gaz de France, détient une part importante du capital du groupe espagnol Gas Natural, ce qui suscite des réticences en Espagne.
Des groupes français et espagnols sont également impliqués dans certains projets précis, comme par exemple celui du gazoduc Medgaz, qui doit relier l'Espagne et l'Algérie, dans lequel Gaz de France a des intérêts.
La lutte contre le trafic de stupéfiants ou contre l'immigration clandestine seront également des thèmes abordés durant ce sommet, selon le président français.
Source: Romandie et AFP du 27 décembre 2007
Les réseaux de transports d'électricité espèrent ainsi gérer le projet d'interconnexion qui doit passer par les Pyrénées.
Le journal espagnol Cinco Dias écrit, jeudi 27 décembre, que les réseaux de transports d'électricité français et espagnol, RTE et REE, seraient sur le point de créer une coentreprise. Ils comptent mener à bien le projet d'interconnexion électrique entre la France et l'Espagne qui doit passer par l'est de la chaîne des Pyrénées.
Les deux groupes, redoutant qu'une partie de la ligne soit enterrée (un investissement lourd), préfèrent créer une société commune, selon le quotidien qui ne cite pas de source.
On devrait en savoir plus le 10 janvier, date à laquelle se tiendra un sommet entre les gouvernements des deux pays.
Le projet ne fait pas l'unanimité. Les riverains des deux côtés des Pyrénées sont opposés à l'installation de lignes à très haute-tension pour des raisons écologiques.
La Commission européenne a alors chargé l'ancien commissaire italien Mario Monti de faire avancer le dossier. Ce dernier préconiserait, selon la presse, d'enfouir une partie des
lignes. Une telle opération coûterait plus d'un million d'euros par kilomètres, sur le tronçon de 20 kilomètres le plus polémique.
REE est une société cotée à la Bourse de Madrid, RTE est une filiale du groupe EDF.
Source: Challenges du 27 décembre 2007
Hier à Paris lors de leur sommet annuel, les gouvernements français et espagnol ont décidé de "concrétiser rapidement" le projet maintes fois retardé et déplacé de ligne à très haute tension à travers les Pyrénées. "Le tracé définitif, ses caractéristiques, de même que l'exécution du point de vue des délais et du financement, tout sera communiqué avant le 30 juin", a affirmé José Luis Zapatero dans une conférence de presse commune avec Nicolas Sarkozy.
Pour ce faire, Paris et Madrid vont créer une société commune chargée d'assurer cette interconnexion électrique à l'est des Pyrénées. RTE (Réseau de transport d'électricité) et REE (Red Electrica de Espana) détiendront chacune la moitié du capital de cette entreprise. Celle-ci réalisera les études techniques, environnementales et financières préalables et financera les coûts liés à la création et à la réalisation de la liaison électrique.
Alors que cette ligne à très haute tension suscite de vives réticences chez les écologistes, les habitants et les élus concernés, Nicolas Sarkozy a rappelé qu'elle devrait être partiellement enfouie, ce qui en démultipliera le coût. Le Premier ministre espagnol et le président de la République ont souligné l'importance de cette réalisation pour "la création d'un marché intégré européen de l'énergie". Ils ont salué le travail de Mario Monti, nommé coordinateur européen pour cette interconnexion qui s'est soucié de "l'impact environnemental et économique du projet".
Auteur: Françoise Cariès
Source: La Dépêche du Midi du 11 janvier 2008
La France et l'Espagne se sont engagées à adopter avant la fin juin 2008 le projet, bloqué depuis des années, de ligne à très haute tension (THT) entre Figueras (Espagne) et Perpignan (France), selon une déclaration signée jeudi par les deux pays lors de leur XXe sommet.
Véritable serpent de mer entre les deux pays, ce projet était paralysé depuis de nombreuses années en raison de la vive opposition qu'il suscite auprès des populations et des écologistes, en particulier du côté français des Pyrénées.
L'accord, signé par le président français Nicolas Sarkozy et le président du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, "traduit la volonté des deux pays de concrétiser rapidement ce projet selon une méthode et des procédés respectueux des préoccupations environnementales, notamment par l'étude de solutions technologiques innovantes telles que l'enfouissement partiel de la ligne", selon un document de l'Elysée.
Le travail de préparation du projet "dans les domaines technique, environnemental et financier" sera confié à une entreprise associant à parts égales (50-50) les réseaux de transport d'électricité français et espagnol, RTE et REE, a ajouté la présidence française.
Cette entreprise doit également financer "l'ensemble des coûts liés à la création et à la réalisation de la ligne", selon l'accord.
Ce projet avait récemment avancé après la décision de la France d'accepter d'enfouir sous terre une grande partie de cette ligne de 400.000 volts, une idée défendue par le coordonnateur européen du projet Mario Monti, dans un pré-rapport remis à la mi-décembre à Bruxelles.
Jusque là, les opérateurs français s'opposaient à l'enfouissement de la ligne, qui coûte dix fois plus cher qu'une ligne THT normale.
Dans un entretien accordé fin décembre au quotidien espagnol El Mundo, qui l'a nommé "homme de l'année 2007", Nicolas Sarkozy avait annoncé son intention de faire avancer les grands projets communs entre les deux pays.
Source: AFP / Romandie du 10 janvier 2008
Des camarades du collectif "NO A LA MAT" se sont rendus à Paris pour suivre sur place le déroulement du nième sommet Franco Espagnol au palais de l'Elysée à Paris.
Nous apprenons qu'ils ont été tous interpellés et conduits au commissariat de police. Si demain vous lisez un article sachez que: EL COL. LECTIU NO A LA MAT de Catalunya Sud et le COLLECTIF NON A LA THT de CATALOGNE NORD, pas plus que les membres du SYDECO (Nos maires de notre département) aucun de ses membres à ce jour, n'a été contacté pour se joindre à AL QUAIDA.
De dangereux terroristes sud catalans opposants au projet de ligne d'interconnexion à 400.000 volts entre la France et l'Espagne viennent tout juste d'être Interceptés par la police alors qu'ils demandaient poliment où ils pourraient remettre un manifeste revendicatif afin qu'il soit remis au chef d'état lors du sommet franco-espagnol de ce matin. Ils ont été immédiatement cernés, il ont été embarqués au commissariat pour contrôle d'identité et expulsés de Paris afin qu'ils ne puissent nuire. Ils étaient armés d'une banderole subversive portant l'inscription "NO A LA MAT".Le meneur est d'ailleurs bien connu pour avoir opéré à plusieurs reprises et est un dangereux récidiviste étant chirurgien de son état à l'hôpital de Gérone.
Encore une fois, la France à démontré que l'on ne plaisante pas avec la sécurité et un incident grave à été évité de justesse grâce à la célérité de nos forces de police que nous tenons à remercier de nous permettre de rire un peu.
Amics del col-lectiu NO A LA MAT han anat a Paris per seguir, sobre el terreny, el desenvolupament de la nième cimera Franco Espanyol al palau de l'Eliseu a Paris.
Ens assabentem que han estat interpel-lats tots i han estat conduits a la comissaria de policia. Si demà llegieu sobre la premsa aquest incident: sapigueu que: EL COLL. LECTIU NO A LA MAT de Catalunya Sud i el COL-LECTIU NO A LA THT de CATALOGNE NORD, i tampoc els membres del SYDECO (Els nostres alcaldes del nostre departament) cap dels seus membres fins avui, no ha estat contactat per ajuntar-se a AL QUAIDA.
Alerta doncs per els articles com:
Perillosos terroristes sud catalans opositors al projecte de linia d'interconnexio a 400.000 volts entre França i Espanya vénen tot just de Ser Interceptats per la policia mentre que preguntaven educadament on podrien retornar un manifest reivindicatiu per tal que sigui posat al cap d'estat en el moment de la cimera franco-espanyola d'aquest mati. Han estat immediatament envoltats, han estat embarcats a la comissaria per un control d'identitat i expulsats de Paris per tal que no puguin perjudicar. Eren armats d'una banderola subversiva portant l'inscripcio "NO A LA MAT". El dirigent és d'altra banda ben conegut per haver operat moltes vegades i és un perillos reincident essent cirurgià del seu estat a l'hospital de Girona.
?Encara una vegada, França a demostrat que no es fa broma amb la seguretat i un incident greu a estat evitat de poc, gràcies a la celeritat de les nostres forces de policia que tenim d' agrair per permetre'ns riure una mica.
Source: collectif anti-THT
La France et l'Espagne vont créer une coentreprise chargée d'assurer une interconnexion électrique entre les deux pays, passant par l'est des Pyrénées, ont annoncé jeudi Réseau de Transport d'Electricité (RTE) et Red Electrica de Espana, à l'issue du sommet franco-espagnol à Paris.
Dominique Maillard, président de RTE, et Luis Atienza, président de Red Electrica de Espana, ont signé un accord sur la création d'une nouvelle ligne implantée entre les postes 400 kV de Baixas (France) et de Santa Llogaia (Espagne), selon un communiqué commun des deux gestionnaires de réseau.
Cette nouvelle ligne permettra d'augmenter les capacités d'interconnexion électrique entre la France et l'Espagne.
RTE et REE détiendront chacun 50% de la société commune, qui sera chargée de réaliser les études techniques, environnementales et financières préalables et financera l'ensemble des coûts liés à la création et à la réalisation de la liaison électrique.
Source: AP / Nouvel Obs du 10 janvier 2008
Le collectif "Non à la THT", opposé à la mise en place d'une ligne transpyrénéenne à très haute tension entre la France et l'Espagne, a dénoncé l'interpellation jeudi à Paris de plusieurs de ses militants en marge du sommet franco-espagnol de Paris.
Ces militants, qui souhaitaient remettre lors du sommet un manifeste contre ce projet de ligne d'interconnexion de 400.000 volts, examiné par le président français Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, ont été "embarqués au commissariat pour contrôle d'identité et expulsés de Paris afin qu'ils ne puissent nuire", a indiqué le collectif dans un communiqué.
"Ils étaient armés d'une banderole subversive portant l'inscription "No a la MAT" (sigle espagnol pour THT), précise le texte, soulignant ironiquement qu'aucun des membres de l'opposition à la THT, français ou espagnols, "n'ont été contactés pour se joindre à Al-Qaida".
Le président de "Non à la THT", Laurent Belmas, a déclaré à l'AFP que la décision du sommet de concrétiser avant le 30 juin prochain l'interconnexion électrique entre Figueras (Espagne) et Perpignan (France), "constitue un passage en force, sans justification de la ligne sur le flanc méditerranéen des Pyrénées".
"Nous allons activer une cellule de crise composée de "Non à la THT", du "Sydeco" (regroupant les maires des Pyrénées-Orientales opposés à la THT), de parlementaires du département et de conseillers généraux pour décider de la marche à suivre pour s'opposer à ce passage en force", a-t-il ajouté.
Les réseaux français et espagnols de transport d'électricité, RTE et REE, ont annoncé à l'occasion du sommet franco-espagnol, qu'ils proposeront un tracé de ligne à très haute tension entre les deux pays avant le 30 juin.
Source: Romandie / AFP du 10 janvier 2008
Nicolas Sarkozy et José Luis Rodriguez Zapatero ont ranimé le projet de ligne électrique à très haute tension (THT) entre la France et l'Espagne, lors du XXe sommet franco-espagnol à l'Elysée. Paris et Madrid ont également affiché leurs convergences sur plusieurs grands dossiers européens.
Nicolas Sarkozy et José Luis Zapatero, en décembre (Sipa)
Nicolas Sarkozy et José Luis Rodriguez Zapatero ont ranimé, jeudi 10 janvier, le projet de ligne électrique à très haute tension (THT) entre la France et l'Espagne, lors du XXe
sommet franco-espagnol à l'Elysée. Une occasion pour les deux pays d'afficher leurs convergences sur les grands dossiers européens.
Le chef de l'Etat français et le président du gouvernement espagnol, dans un accord signé à l'Elysée, ont promis de concrétiser avant le 30 juin prochain cette "interconnexion
électrique" entre Figueras (Espagne) et Perpignan (France), un projet mis en veille depuis quinze ans en raison de l'opposition des écologistes et des populations locales.
Une entreprise franco-espagnole pour la ligne à très haute haute tension
Les réseaux français (RTE) et espagnol (REE) de transport d'électricité vont créer une entreprise commune dont ils détiendront chacun la moitié. Selon l'accord, cette entreprise
sera chargée des études techniques, environnementales et financières du projet et financera "l'ensemble des coûts liés à la création et à la réalisation de la ligne". Les deux
réseaux, RTE et REE, ont précisé qu'ils étudieraient notamment "le recours à des techniques souterraines sur une partie du tracé", c'est-à-dire l'enfouissement des lignes.
"Cet accord revêt une très grande importance pour l'approvisionnement électrique de l'Espagne (...) il va multiplier par deux (notre) interconnexion électrique", a déclaré José
Luis Rodriguez Zapatero lors de la conférence de presse commune à l'issue du sommet. "Nous voulons permettre à l'Espagne d'avoir l'approvisionnement énergétique dont elle a
besoin", s'est, à son tour, félicité Nicolas Sarkozy.
Convergence sur les grands sujets européens
Ce sommet a offert aux deux dirigeants l'occasion d'afficher leurs convergences sur les grandes questions européennes, notamment en matière de lutte contre l'immigration
clandestine. "La confiance entre les deux gouvernements est complète sur absolument tous les sujets", a affirmé Nicolas Sarkozy.
Le président français a insisté sur la volonté de Paris et Madrid de "porter ensemble l'espérance d'un pacte européen de l'immigration". "Cette politique portera le sceau de la
France et de l'Espagne", a ajouté, José Luis Rodriguez Zapatero. Ce dernier a annoncé un "nouvel élan en matière de rapatriements communs" ainsi qu'une "coopération de plus en
plus claire en matière de codéveloppement (...) en faveur des principaux pays à l'origine de l'immigration irrégulière".
Les deux dirigeants se sont engagés à "travailler main dans la main" pendant la présidence française de l'Union européenne (UE) à partir du 1er juillet prochain. Le président
français, qui a reçu également le soutien de Madrid pour son projet d'Union de la Méditerranée, a annoncé une "tournée commune" des deux pays en Méditerranée pour préparer le
sommet du 13 juillet prochain à Paris.
Une "initiative espagnole soutenue par la France" a été par ailleurs annoncée, qui devrait permettre de discuter des moyens de consolider la croissance économique dans les pays
de l'UE.
Lutte contre le terrorisme
"La France sera toujours au côté de la démocratie espagnole face au cancer du terrorisme", a déclaré le président français. Paris et Madrid ont renforcé leur coopération dans la
lutte contre le terrorisme. Ils ont officialisé la création d'une unité permanente composée de policiers des deux pays. Cette unité avait été annoncée le mois dernier après
l'assassinat de deux gardes civils espagnols à Capbreton (Landes).
Source: Nouvel Obs du 10 janvier 2008
Après des années de lutte d'abord dans la plaine du Roussillon puis en Vallespir, la décision prise lors du sommet Franco Espagnol du 10 janvier qui voit les deux chefs d'Etats annoncer le passage de la THT par notre département et plus particulièrement par le passage du Perthus mérite une réponse citoyenne appropriée et à la hauteur de l'annonce.
Il est vrai qu'après une certaine monotonie dans ce dossier, après que le Collectif qui était parfaitement organisé en section dans la bataille du Vallespir, les réseaux historiques des débuts du Collectif sont à réactiver et de nouveaux doivent se mettre en place. NOUS APPELONS toutes les forces vives qui ressentent le passage d'une THT dans notre département comme une agression et une injustice à nous rejoindre pour constituer un groupe d'opposition à ce projet fort uni et déterminé.
Avant-hier la plaine du Roussillon, hier le Vallespir, aujourd'hui un tracé non connu + le Perthus et demain qui alors quel que soit votre situation géographique la menace pèse.
Venez nombreux Mercredi 16 à 20h30 à la salle des fêtes de Villemolaque.
Source: Collectif No THT
Les gouvernements français et espagnol réunis lors du XXe Sommet franco-espagnol à Paris ont affirmé que les plans du projet maintes fois retardé de ligne très haute tension à travers les Pyrénées seront élaborés avant juillet 2008.
Une société commune chargée d'assurer cette interconnexion électrique passant par l'est des Pyrénées sera crée. RTE (Réseau de transport d'électricité) et REE (Red Electrica de Espana) détiendront conjointement à hauteur de 50% cette coentreprise qui aura pour mission d'élaborer les études techniques, environnementales et financières préalables et de financer les coûts liés à la création et à la réalisation de la liaison électrique.
Ce XXe sommet a permis d'avancer sur des décisions "qui attendaient depuis de trop nombreuses années", s'est félicité Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero, ce dernier ajoutant: "Le tracé définitif, ses caractéristiques, de même que l'exécution du point de vue des délais et du financement, tout sera communiqué avant le 30 juin".
Cette réunion franco-espagnole a également finalisé la signature de trois accords sur la création d'unités permanentes de policiers français et espagnols en matière de renseignement contre le terrorisme, la création d'une équivalence entre le baccalauréat et le bachillerato espagnol alors qu'une déclaration commune relative aux expulsions collectives en matière d'immigration a été adoptée.
Auteur: S.B.
Source: Fenêtre sur l'Europe de Vendredi 11 Janvier 2008
Nuevo espaldarazo a la Travesia Central /Francia y España acuerdan impulsar los estudios en marcha en un documento firmado por Morlan y Borloo
España y Francia acordaron ayer en la cumbre de Paris impulsar los trabajos en marcha para el desarrollo a corto y medio plazo de la alta velocidad en las nuevas conexiones
ferroviarias atlantica y mediterranea y los estudios sobre la Travesia Central de los Pirineos.
Respecto al Canfranc, se mantiene el caracter regional del paso y se propone a Aragon y Aquitania participar en la evaluacion del proyecto de reapertura en el seno de un grupo
de trabajo que celebrara proximamente su primera reunion en Madrid.
Huesca/Paris (mas informaciones)
El secretario de Estado de Infraestructuras, Victor Morlan, en representacion de la ministra, Magdalena Alvarez, y el ministro francés de Ecologia, Jean Louis Borloo, firmaron
ayer un documento en el que se respalda el calendario de actuaciones previsto para la Travesia Central, que ya recibio el visto bueno de las autoridades comunitarias en 2007.
El documento fija el periodo 2008-2013 para realizar los estudios preliminares de analisis territorial y medioambiental, los relativos al trazado y los analisis de evaluacion de rentabilidad socioeconomica y de viabilidad financiera. Todos ellos constituiran la base para decidir sobre el proyecto "en el marco de los procedimientos de informacion, participacion y concertacion de cada uno de los dos paises", segun se indica en el texto.
Respecto al paso internacional de Canfranc, el documento suscrito por Morlan y Borloo señala textualmente que "teniendo en cuenta el proyecto de nueva Travesia Ferroviaria Transpirenaica y desde una perspectiva de cooperacion interregional, ambos paises han propuesto a la Comunidad Autonoma de Aragon y a la Region de Aquitania participar en la evaluacion del proyecto de reapertura de la linea ferroviaria Canfranc- Pau, en el seno de un grupo de trabajo que celebrara proximamente su primera reunion en Madrid".
Estos fueron, en lo que a la provincia de Huesca respecta, los acuerdos mas importantes adoptados en la XX Cumbre hispano-francesa celebrada ayer en el Palacio del Eliseo parisino. Un encuentro que estuvo presidido por el presidente de la Republica francesa, Nicolas Sarkozy, y el del Gobierno español, José Luis Rodriguez Zapatero, y en el que el capitulo de las conexiones transpirenaicas por ferrocarril solo aparecio en el citado documento.
En el texto se respalda el calendario sobre los estudios previos de la Travesia Central que, como ya publico este periodico, fue aprobado por la CE a finales del pasado año, cuando acordo cofinanciar estas actuaciones. Precisamente, en el documento España y Francia se felicitan por este respaldo economico de Bruselas.
calendario previsto
La primera fase de estudios concluira este año. En junio de 2010 se sabran los posibles trazados y en ese mismo mes de 2013 se finalizaran las consultas en ambos paises para
someterlo al debate publico.-Unos plazos que no fueron nombrados en ningun momento ni por Sarkozy ni por Zapatero pero que fueron valorados por Morlan, que ejercio en la cumbre
como maximo responsable de Fomento, ante la ausencia por enfermedad repentina de la ministra Alvarez.
Para Morlan, lo realizado ayer "no se habia planteado en ningun otro momento. Ahora vamos los dos paises de la mano y esta travesia tiene que hacerse".-Morlan considera que "para los aragoneses, esta noticia es buena. Para España se consolidan las previsiones del plan de infraestructuras que dice que tiene que haber una travesia central que partira de Zaragoza y pasara por Huesca". Morlan no quiso posicionarse sobre la posible fecha de inicio de las obras, pero anuncio que "sobre 2011 o 2012 podemos someterlo a informacion publica, para luego redactar proyectos".- La de ayer fue la vigésima cumbre hispano-francesa. La ultima se celebro a finales de 2006 en Gerona y alli también se trato sobre la Travesia Central. Entonces se acordo la realizacion de los primeros estudios de trazado para el tunel y se acordo entre, otras cosas, pedir financiacion a la UE, lo que ya se ha conseguido.
Canfranc Y Somport
En el documento también se nombra a otro de los proyectos prioritarios para Aragon, como es la reapertura del ferrocarril Canfranc-Pau, en los términos antes citados, destacando
la creacion del grupo de trabajo y la invitacion a las dos regiones.
La primera reunion se celebrara el 16 de enero en Madrid y estara presidida por el propio Victor Morlan. "Estudiaremos en qué punto se encuentra y qué medidas hay que adoptar", indico éste.
Los dos gobiernos han anunciado, asimismo, que se mejorara el conjunto de las condiciones de circulacion y de seguridad de varias carreteras, entre la que se encuentra la Zaragoza-Somport-Pau. "España y Francia reafirman la necesidad de continuar el desarrollo de las actuaciones para la mejora de las condiciones de circulacion y de seguridad en el conjunto de las conexiones entre ambos paises, especialmente en el eje Zaragoza-Somport-Pau", reza el texto, en un momento muy delicado al respecto por el cierre del tunel del Somport.
Los compromisos con el ferrocarril fueron avalados de forma clara por Paris, como reflejaron las declaraciones de Sarkozy. "Queremos reforzar la presencia de los ferrocarriles para evitar la acumulacion de millones de camiones"- Ademas de la Travesia Central también se acordo que la conexion mediterranea se impulsara la conexion de las obras Figueres-Perpiñan y se acometera la variante ferroviaria entre Nimes y Montpellier. Por otro lado, se acordo el impulso del transporte ferroviario en alta velocidad entre los dos paises a través de la Y vasca. Por ultimo, se anuncio el desarrollo de las conexiones maritimas entre las dos naciones con las denominadas "Autopistas del Mar".
Conexion Electrica
Por otro lado, los dos gobiernos se comprometieron a cerrar el itinerario y los plazos del proyecto de la nueva interconexion eléctrica que unira Figueres -Gerona- con Perpiñan
antes del 30 de junio. Acordaron que una empresa mixta integrada por los gestores de la red de transporte eléctrico de ambos paises, REE y RTE, se encargue de la ejecucion del
proyecto y del estudio de su viabilidad técnica, medioambiental y financiera. La empresa, cuya tarea supervisara una comision intergubernamental, financiara la construccion del
enlace, sobre el que España y Francia llevan negociando quince años y que en principio se proyecto a través del valle de Chistau. Los dos paises se comprometen a que el proyecto
sea "respetuoso" con el medio, ante los temores de los grupos ecologistas y de algunos municipios por los que cruzara. Para ello, se estudiara el soterramiento parcial de la via.
Source: Diario Aragon 11 de Enero de 2008
Une "cellule de crise anti-THT" regroupant les opposants à la ligne transpyrénéenne à très haute tension entre la France et l'Espagne a dénoncé mardi à Perpignan la volonté des gouvernements français et espagnol de relancer ce projet d'ici au 30 juin prochain.
Cette cellule, créée récemment et composée du Collectif anti-THT, du Sydeco THT 66, regroupant des maires du département anti-THT, de Christian Bourquin, président socialiste du Conseil Général, de Jean-Paul Alduy, sénateur-maire UMP de Perpignan, et de Daniel Mach, député UMP des Pyrénées-Orientales, a fait part de son opposition à la relance du projet THT lors du sommet franco-espagnol du 10 janvier à Paris.
"Ne s'agit-il pas d'un essai de passage en force?", s'est interrogé, lors d'une conférence de presse, Jean-Claude Peralba, président du Sydeco, estimant "inquiétante voire inacceptable" la décision du sommet de concrétiser d'ici fin juin le projet d'interconnexion à très haute tension (THT, 400.000 volts) entre Figueras (Espagne) et Perpignan (France).
La cellule de crise "désapprouve le fait que le tracé définitif ne soit pas dévoilé" et "s'oppose catégoriquement à l'idée d'un enfouissement partiel", les opposants à la THT souhaitant au moins un enfouissement de la ligne sur toute sa longueur.
Elle demande également l'organisation d'une "réunion explicative" avec Jean-Louis Borloo", ministre de l'environnement, qui sera à Perpignan vendredi pour signer une convention "Grenelle 2015" avec l'agglomération.
Pour sa part, le coordonnateur européen sur la question de la THT, M. Mario Monti, présentera mercredi son rapport intermédiaire, élaboré avant le sommet de Paris, aux acteurs locaux à Perpignan et Gérone (Espagne).
Les réseaux français et espagnols de transport d'électricité RTE et REE ont annoncé à l'occasion du sommet franco-espagnol qu'ils proposeront le tracé de la ligne THT avant le 30 juin.
Source: AFP du 15 janvier 2008
Les opposants à la mise en place d'une ligne à très haute tension (THT) transpyrénéenne par les Pyrénées-Orientales ont qualifié de "tentative de passage en force" le premier rapport d'étape que le coordonnateur européen chargé du dossier d'interconnexion, Mario Monti, leur a présenté mercredi à Perpignan.
"Nous en sommes où nous en étions en 2003", a regretté Jean-Claude Peralba, président du Syndicat des maires opposés à la THT (Sydeco), faisant partie d'une "cellule de crise anti-THT" regroupant les opposants au projet de ligne transpyrénéenne à très haute tension (400.000 volts) entre la France et l'Espagne.
Selon les opposants à la THT, qui préconisent l'enfouissement sur toute sa longueur (55 km) de l'interconnexion THT transpyrénéenne, le rapport Monti semble retenir "un tracé par la plaine du Roussillon et un enfouissement très partiel" de la ligne.
"J'ai plus que jamais un sentiment de révolte", a déclaré Jean-Jacques Planes, vice-président du "collectif anti-THT", affirmant que la "cellule de crise anti-THT" "ne laissera pas sacrifier le département".
Cette cellule, créée récemment, est composée du collectif anti-THT, du Sydeco, de Christian Bourquin, président socialiste du conseil général, de Jean-Paul Alduy, sénateur-maire UMP de Perpignan, et de Daniel Mach, député UMP des Pyrénées-Orientales.
"S'il y avait de bonnes nouvelles le gouvernement les aurait données avant les prochaines élections", a commenté Christian Bourquin à l'occasion de la présentation du pré-rapport Monti.
"Si on ne les donne pas, c'est qu'elles sont mauvaises", a-t-il estimé, augurant que l'"on dira, en juin, que cela coûte trop cher d'enfouir la ligne pour la faire passer en aérien".
Le pré-rapport Monti a servi à relancer, lors du sommet franco-espagnol du 10 janvier à Paris, le projet d'interconnexion grâce à l'engagement des deux pays de trouver avant le 30 juin "le meilleur compromis technique économique et environnemental pour cette ligne".
M. Monti avait été nommé le 12 septembre dernier pour "faciliter la mise en oeuvre du projet déclaré d'intérêt européen".
Source: AFP / Romandie du 16 janvier 2008
Depuis quelques jours des membres du collectif de TOUT le département font connaître notre désaccord avec le projet THT par l'inscription sur les routes de slogans type NON A LA THT (ou autres). Ces inscriptions sont faites à LA PEINTRE BLANCHE A L'EAU (partant à la première pluie). Aucune inscription faite sur des panneaux ou murs de façon à ne pas dégrader les biens publics ou privés.
Aujourd'hui à 01h30, deux membres du collectif de LE PERTHUS, entrant à leur domicile se sont fait interpeller par les gendarmes de LE BOULOU qui ont relevé l'infraction DEGRADATION DU DOMAINE PUBLIC EN REUNION (dégradations de la chaussée à la peinture à l'eau, le ridicule ne tue pas). Le matériel a été saisi, (ce que l'on peut comprendre) le téléphone portable également (ce que l'on comprend moins bien). Probablement sur ordre du substitut de permanence, (une jeune femme voulant peut être faire un peu de zèle) ordonne la mise en garde à vue des deux membres du collectif. Ils sont mis en garde à vue à 08 heures 30 pour 24 heures (d'après les gendarmes). Comme cela ne suffit certainement pas pour le substitut, l'un des deux "peintres" étant employé municipal, ont met en garde à vue le maire du PERTHUS madame VERNIVET.
Pour la première fois, dans le cadre de la THT un élu est mis en garde à vue, pour "PEINTURE A L'EAU SUR LES ROUTES". Madame le substitut grand chevalier blanc défenseur de l'Ordre public a fait son boulot. Nous apprenons que les gendarmes ont vainement cherché des plaintes des: PONTS ET CHAUSSEES, CONSEIL GENERAL et autres. Le président et Vice Président du Collectif se sont présentés à la Gendarmerie de LE BOULOU voulant être mis en garde à vue criant haut et fort leur responsabilité dans cette affaire. Les gendarmes ont refusé (en droit il s'agit là d'une attitude étrange, on met le maire en garde à vue et on refuse d'entendre les responsables de l'association qui commande les coups de pinceau et qui se présentent spontanèment pour assumer leur responsabilité)
Les deux "peintres", membres du collectif NON A LA THT et madame VERNIVET Maire membre du SYDECO, ont été remis en liberté à 13h3O soit pour UNE PEINTURE A L'EAU SUR LA NATIONALE 5 heures de garde à vue (un peu plus que pour un cambriolage ou un vol de voiture).
Le collectif NON A LA THT considère ces faits comme étant très graves (alors qu'ils sont du domaine de guignol et dont on pourrait se gausser) car ils préfigurent ce que pourra être l'avenir lorsque tous ces messieurs arriveront sur NOS TERRES avec leurs gros sabots. Nous pensons qu'il s'agit d'une agression caractérisée, une tentative stupide d'intimidation, une façon de dire: voyez messieurs comment on vous traitera si vous bougez .
Madame le Substitut serait bien inspiré de connaître l'histoire de notre région et de lire un peu la petite histoire des "Angelets"
MENTION: pour la manifestation du premier mars, des dizaines de cars sont déjà réservés, citons VILLEMOLAQUES, TRESSERES, MONTESQUIEUX, etc. Si vous habitez une commune éloignée de PERPIGNAN contactez vos élus, des bus seront organisés pour le transport sur PERPIGNAN
Source: Collectif anti-THT du 23 février 2008
Aujourd'hui 26 février le collectif est scandalisé par l'attitude d'un procureur. Ce Magistrat du parquet, est hierarchisé et nous savons qu'il agit toujours sur ordre. Pour son article (cliquez) sur l'Indépendant de ce jour, monsieur le PROCUREUR écrit donc sur ordre de sa hiérarchie donc de l'ETAT. Monsieur le procureur connait'il son dossier?
Le Président du collectif et son vice Président, dès l'annonce de l'arrestation de deux dangereux peintres du collectif, se sont rendus à la gendarmerie pour assurer leur responsabilité. Ils portaient avec eux, LES FACTURES DE TOUTES LES PEINTURES achetées par le collectif
Nous diffuserons, ces factures en temps voulu avec le numéro du chèque qui a été utilisé par le collectif pour la payer. Il s'agit de TOUTES LES PEINTURES UTILISEES CE SOIR LA par TOUS LES MENBRES DU COLLECTIF y compris LE PERTHUS. Il suffit simplement, puisqu'apparement il s'agit d'une grâve affaire d'ETAT (peinture à l'eau à deux en réunion), de saisir quelques particules de cette peinture SUR TOUT LE DEPARTEMENT de la comparer à cette du perthus pour que l'IRCG (le laboratoire de la Gendarmerie) constate qu'il s'agit de la même peinture.
La peinture utilisée est la même qui doit être utilisée pour les épreuves sportives, (peinture à l'eau très légère s'effaçant très rapidement) le TOUR DE FRANCE par exemple qui à cette occasion, donc, DEGRADE LE DOMAINE PUBLIC EN REUNION.
Nous demandons au procureur de la République de prendre ses responsabilités et d'aller jusqu'au bout de la démarche qu'il a initié lui même, la mise en route de l'action publique et faire comparaître les deux dangereux barbouilleurs de peinture à l'eau devant le tribunal correctionnel.
Source: Collectif anti-THT du 26 février 2008
Le jour du grand rassemblement arrive.!
Le 1er mars 2008 à 10 h 00 rassemblement
Place de Catalogne à PERPIGNAN (devant la FNAC) pour un petit
trajet dans la Capitale roussillonnaise.
Après l'agression dont le collectif a été
victime le 22 février (deux membres du PERTHUS mis en garde à
vue), il est manifeste que l'on tente de nous intimider,
une garde à vue pour une peinture à l'eau sur la
route nationale NON A LA THT est du domaine du "Guignolesque". Il semble que l'Etat, par la voix de son procurateur (erreur,
nous voulions dire "son procureur") tente de mettre une
certaine pression alors qu'elle ne fait que pousser les gens à
l'exaspération.
MESSIEURS D'EN HAUT, il serait sage de votre part de nous entendre
CATALANS de souche,
CATALANS de coeur, HABITANTS des Pyrénées Orientales,
nous habitons dans ce pays parce qu'il y existe un vrai bonheur
de vivre. Nous ne voulons pas supporter plus! Nous ne voulons pas de
ce projet Inutile, Injustifié, Injuste, Inacceptable.
NOUS SOMMES TOUS concernés par ce projet THT que nous soyons
à CERBERE ou
A FONT ROMEU, à CERET ou au PERTHUS. C'est notre patrimoine
qui est en danger, car nous sommes dans ce département, au bout
de la chaîne des Pyrénées, le seul passage entre
la France et l'Espagne pour faire passer toutes sortes de projets.
(L'Etat à peur de l'ETA au Pays Basque et il estime
que les Catalans sont plus soumis).
DEMONTRONS MASSIVEMENT le 1er mars que nous ne sommes soumis en rien,
que nous ne plierons jamais aux menaces, intimidations de toutes sortes.
TOUS les maires, TOUS les élus nationaux , députés
et sénateur, le CONSEIL GENERAL, le COLLECTIF NON A LA THT (qui
est le représentant de très nombreuses associations)
TOUS LES ELUS TOUTE LA POPULATION à 100 % SONT MASSIVEMENT CONTRE,
AGISSONS pour que plus tard nous n'ayons pas à nous dire: "SI J'AVAIS SU!!"
Pour que plus tard
nous n'ayant pas honte devant nos enfants et petits enfants lorsque
nous serons obligés de répondre à leur question:
"NOUS N'AVONS RIEN FAIT LE MOMENT VENU"
REVEILLONS NOUS, LEVONS-NOUS, AGISSONS et PARTICIPONS à cette manifestation qui est certainement la plus importante de notre combat à laquelle nous devons participer.
El dia de la
gran concentracio arriba.!
El primer de març de 2008 a 10 h 00 concentracio
Plaça de Catalunya a PERPINYA (davant la FNAC) per un
petit trajecte a la Capital del Rossello
Després l'agressio de la qual el col-lectiu ha
estat victima el 22 de febrer (dos membres del PERTuS
en guarda vista a la policia) - és manifest que s'intenti intimidar-nos
per una pintura a l'aigua sobre la carretera nacional "NON A LA
THT" és de l'àmbit del "Guignolesque".
Sembla que l'Estat, per la veu del seu procurador intenta posar una
certa pressio mentre que no fa més que empènyer
la gent a l'exasperacio.
SENYORS DE DALT, seria bo de la vostra part escoltar-nos
?CATALANS de soca
i arrels, CATALANS de cor, HABITANTS dels Pireneus Orientals, vivim
en aquest pais perquè hi fa bon viure malgrat l'acumulacio
de dificultats economiques. No volem d'aquest projecte Inutil,
Injustificat, Injust, Inacceptable que prejudicarà més
el nostre pais.
TOTS som concernits per aquest projecte THT que siguem a CERBERA o A
FONT ROMEU, a CERET o al PERTuS. Es el nostre patrimoni
que és en perill, ja que en aquest departament, som al final
de la cadena dels Pireneus, l'unic passatge entre França
i Espanya per fer passar totes les menes de projectes. (L'Estat té
por de l'ETA al Pais Basc i estima que els Catalans son
més sotmesos).
Demostrem MASSIVAMENT el primer de març que no som sotmesos en
res, que no ens sotmetrem mai a les amenaces, intimidacions de tota
mena.
TOTS els alcaldes, TOTS els eligits nacionals, diputats i senadors,
el CONSELL GENERAL, el COL-LECTIU NO A LA THT (que és
el representant de moltes nombroses agrupacions)
TOTS ELS ELIGITS a un 100% SON MASSIVAMENT ENCONTRA.
ACTUEM perquè més tard no hàgim de dir-nos: "SI
HAGUES SABUT"
Perquè més
tard no tinguessim vergonya davant els nostres nens i besnets quan estiguessim
obligats a contestar a llur pregunta:
"NO HEM FET RES EL MOMENT VINGUT"
DESPERTEM-NOS ,
AIXEQUEM-NOS , ACTUEM i PARTICIPEM en aquesta manifestacio que
és certament la més important de la nostra lluita en la
qual hem de participar.
Source: Collectif anti-THT du 28 février 2008
La relance du projet d'interconnexion France-Espagne par une ligne à très haute tension (THT), lors du dernier sommet franco-espagnol, a réactivé la forte opposition que le projet suscite des deux côtés de la frontière et qui donnera lieu à une nouvelle manifestation samedi à Perpignan.
A l'appel du "collectif anti-THT", cette manifestation devrait regrouper, selon ses organisateurs, de 10 à 15.000 personnes, y compris un fort contingent de Catalans espagnols, interdits de manifestations en Espagne en période pré-électorale.
Le projet bi-national, défini en 2001, avait donné lieu à un débat public en 2003, d'où était ressortie la difficulté de mettre en place une ligne aérienne par la plaine du Roussillon, au grand dam des transporteurs d'électricité, le français RTE et l'espagnol REE.
Les opposants à la THT transpyrénéenne, de 400.000 volts, stigmatisent un projet mercantile du marché libéralisé de l'énergie, au détriment des paysages, de l'environnement du département, avec des risques pour les populations riveraines de la ligne, du fait des champs électro-magnétiques générés.
Le débat public a débouché, dès 2003, sur une cristallisation des oppositions et une prise de position négative à l'égard du projet de tous les élus et politiques des Pyrénées-Orientales, de la gauche à la droite.
Réunis dans un syndicat, le Sydeco66, les maires du département ont fait serment en 2004, dans le petit village de Monferrer, dans le Vallespir, de ne pas céder aux avantages financiers que pourrait leur accorder RTE, commune par commune, dans son désir de construire ses pylônes.
Du côté espagnol de la frontière, les comités "No à la MAT" ("Non à la THT") ont rapidement fait la jonction avec le collectif français "Non à la THT", même si les politiques, à Barcelone comme à Madrid, sont plus sensibles à la pénurie énergétique chronique de la péninsule qu'aux argumentations écologiques.
Lors du dernier sommet franco-espagnol, le 10 janvier à Paris, le chef du gouvernement espagnol José-Luis Zapatero et le président français Nicolas Sarkozy se sont mis d'accord pour définir le tracé de la ligne au plus tard le 30 juin. Le médiateur européen Mario Monti, nommé pour rechercher une solution de consensus, a trouvé peu d'échos, sinon hostiles, à ses propositions de compensation, y compris financières et à un enfouissement partiel de la ligne.
En période électorale, le président socialiste du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, Christian Bourquin, a eu vite fait de clamer que "la décision est déjà prise". "Les nouvelles ne sont pas bonnes, sinon on nous les aurait données avant les élections", a-t-il déclaré à l'occasion de la présentation, en janvier, du pré-rapport Monti.
Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, épaulé par les députés UMP du département, a promis un "Grenelle local" sur la THT lors d'une visite à Perpignan le 18 janvier. Mais la première des réunions de cette concertation n'aura lieu que fin mars, après les élections municipales et cantonales, ce qui augmente encore la méfiance des anti-THT.
"Plus nous mettrons de monde dans la rue le 1er mars, plus nous aurons de force pour nous opposer à un projet dont nous ne voulons à aucun prix", expliquent Jean-Jacques Planes et Laurent Belmas, les deux porte-parole du collectif anti-THT.
"Nous voulons une approche énergétique de proximité, fondée sur les énergies propres, dans un département en passe de devenir une référence nationale en la matière. Même enfouie, la THT est en contradiction complète avec cette approche environnementale", affirment-ils.
Source: Romandie / AFP du 29 février 2008
Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a, dans un courrier adressé vendredi aux élus des Pyrénées-Orientales, indiqué qu'il présenterait le 31 mars les "éléments d'analyse" de justification de la ligne à très haute tension (THT - 400.000 volts) transpyrénéenne.
Dans cette lettre datée du 29 février, veille d'une manifestation à Perpignan devant regrouper, selon ses organisateurs, de 10 à 15.000 opposants à la THT venus de France et d'Espagne, M. Borloo estime que "cette réunion permettra d'aborder l'ensemble des questions" posées notamment par les élus et les représentants des associations préoccupés notamment par les questions environnementales.
Le ministre de l'Ecologie a demandé au médiateur européen Mario Monti, désigné pour rechercher une solution de consensus sur ce projet d'interconnexion électrique entre la France et l'Espagne, "de faire appel à un cabinet indépendant pour (...) analyser de manière objective la justification de l'ouvrage et (...) réaliser un état des lieux des techniques d'enfouissement".
Selon M. Borloo, les études techniques pour la réalisation de cette ligne THT porteront "prioritairement sur la recherche de solutions ayant recours à l'enfouissement afin de réduire drastiquement les impacts sur les endroits remarquables".
Un autre rendez-vous est programmé en avril pour permettre de "débattre de l'état et des perspectives des interconnexions électriques" entre France et Espagne avant un "Grenelle de l'Environnement" local en mai pour débattre du tracé et des options envisagées.
Depuis la relance du projet d'interconnexion électrique France-Espagne une forte opposition a été réactivée des deux côtés des Pyrénées.
Les opposants à cette ligne évoquent un projet mercantile du marché libéralisé de l'énergie, au détriment des paysages, de l'environnement du département, avec des risques pour les populations riveraines de la ligne, du fait notamment des champs électro-magnétiques générés.
Source: AFP / Romandie du 29 février 2008
De 10.000 personnes, selon la police, à 15.000, d'après les responsables du "Collectif anti-THT", ont manifesté samedi à Perpignan pour s'opposer au projet de ligne à très haute tension (THT - 400.000 volts) transpyrénéenne franco-espagnole.
Le défilé avait pour destination le Castillet, le monument emblématique de la ville, où a été lu, en français et en catalan, le "manifeste" d'un "département qui refuse la THT (...) ce mode énergétique bestial et antique" par opposition aux énergies renouvelables de proximité.
"Nous voulons un territoire propre, préservé. La protection de notre environnement constitue un intérêt supérieur qui doit s'imposer aux lois ordinaires", souligne le manifeste. "Messieurs les Européens, messieurs les puissants d'Espagne et de France, écoutez la voix du peuple tant qu'il est encore temps", indique-t-il.
"Demain, si l'on cherchait à nous faire violence, si la tentative d'un passage en force s'avérait au mépris de toutes les règles démocratiques (...) alors nous réagirons en conséquence (...) nous ne lâcherons pas, nous ne faiblirons pas, la THT est injuste, malfaisante, elle est une insulte aux temps modernes. La THT ne passera pas", conclut le manifeste.
Les élus et leaders politiques du département étaient tous présents.
Les quatre députés-maires UMP entouraient le sénateur-maire UMP de Perpignan Jean-Paul Alduy, aux côtés de la candidate socialiste à la mairie de Perpignan Jacqueline Amiel-Donat, ou du maire communiste d'Elne, Nicolas Garcia.
Les élus du conseil général, le président Christian Bourquin (PS) en tête, ont défilé ensemble, tandis que les militants du MoDem étaient groupés autour de Clotilde Ripoull, candidate également à la mairie de Perpignan.
Dans un cortège haut en couleurs et familial, de nombreux manifestants, portaient des "baratines" (bonnet rouge catalan traditionnel) et des "trabucaires" (bandits de grands chemins catalans) faisaient tonner les tromblons.
De 1.200 (police) à 2.000 (organisateurs) Catalans du sud, venus en car, se sont mêlés aux manifestants. Parmi eux Joan Puigcercos, ministre de l'Intérieur de Catalogne et secrétaire général et député du parti Esquerra Republicana de Catalunya (ERC).
Les anti-THT s'opposent à "un projet mercantile du marché libéralisé de l'énergie, au détriment des paysages, de l'environnement du département, avec des risques pour les populations riveraines de la ligne".
Pendant toute la manifestation où résonnait le slogan en catalan "No a la MAT, ni aqui ni enlloc" (Non à la THT, ni ici ni ailleurs), des groupes de "castellers" érigeaient les traditionnelles pyramides humaines en forme de pylônes et couronnées d'enfants.
Elus ceints de leurs écharpes tricolores et habitants des communes de la plaine du Roussillon, des Albères, des Aspres et du Vallespir (piémont pyrénéen) portaient des pylônes stylisés au nom de leurs villes ou villages.
Figuraient des slogans en catalan, comme "Prou mentides, no a la MAT" (Assez de mensonges, non à la THT) et en français, "Si THT, t'es vendu". Un âne (symbole du Catalan) a défilé, ruant en direction des pylônes électriques ou d'enfants portant des balayettes avec les mots "Du balai la THT".
Les manifestants se sont donnés rendez-vous le 30 mars à Gérone (Catalogne sud) pour porter, côté espagnol, leur opposition à la ligne transpyrénéenne.
Source: AFP du 1 mars 2008
De nombreuses personnalités de tous bords et des délégations venues de Catalogne espagnole se sont jointes au défilé contre le projet d'interconnexion franco-espagnol.
De 10.000 personnes, selon la police, à 15.000, d'après les responsables du Collectif anti-THT, ont manifesté, ce matin dans les rues de Perpignan, pour s'opposer au projet de ligne à très haute tension (THT - 400.000 volts) franco-espagnole.
De nombreuses personnalités politiques de tous bords et des délégations venues d'Espagne se sont jointes au défilé qui s'est ébranlé peu après 10H00 en direction des boulevards proches du centre de la ville, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les quatre députés-maires UMP entouraient le sénateur-maire UMP de Perpignan Jean-Paul Alduy derrière une banderole "Elus des Pyrénées-Orientales tous contre la THT".
Au sein du cortège, festif et haut en couleurs, on reconnaissait aussi la candidate socialiste aux municipales de Perpignan, Jacqueline Amiel-Donat, ou le maire communiste d'Elne, Nicolas Garcia.
Des élus du Conseil général, en tête desquels le président Christian Bourquin (PS), défilaient derrière une banderole portant la mention "Le département contre la THT" tandis que les militants du MoDem se joignaient à Clotilde Ripoull, candidate également à la mairie de Perpignan.
De nombreux manifestants, venus souvent en familles, portaient des baratines (chapeaux traditionnels catalans de couleur rouge) ou des trabucaires (costumes de bandits de grand chemin catalans).
Une nombreuse délégation espagnole, venue du nord de la Catalogne espagnole à bord de plusieurs cars, s'est mêlée aux manifestants, de même que Joan Puigcercos, ministre de l'Intérieur de Catalogne et député du parti Esquerra Republicana de Catalunya (ERC).
La plupart des personnes rassemblées s'opposent à ce qu'ils estiment être un projet mercantile du marché libéralisé de l'énergie, au détriment des paysages, de l'environnement du département, avec des risques pour les populations riveraines de la ligne.
Pendant toute la manifestation, où l'on entendait des slogans en catalan "No a la MAT" (Non à la THT), des groupes de castellers ont monté des pyramides humaines en forme de pylônes.
De nombreux élus des communes des Pyrénées-Orientales étaient associés au défilé derrière des panneaux portant un pylône stylisé et les noms de ces villes et villages.
De nombreux slogans en catalan, comme "Prou mentides, no a la MAT" (Assez de mensonges, non à la THT) ou "No a la MAT, ni aqui ni enlloc" (Non à la THT, ni ici ni ailleurs), étaient également visibles.
Un manifestant portait une pancarte "Si THT, t'es vendu", non loin de représentations de l'âne catalan ruant en direction d'un pylône électrique ou d'enfants portant des balayettes avec les mots "Du balai la THT".
La manifestation devait se terminer à la mi-journée devant le Castellet, le site historique de Perpignan.
Source: Libération du samedi 1 mars 2008
A une semaine du premier tour des municipales et des cantonales, cette manifestation massive contre la THT a montré les distorsions entre les différents partis politiques. Pour les uns, "seule l'union fait la force", pour les autres, "il faut sanctionner ceux qui font du mal à tout le département".
"J'ai fait un rêve", raconte un manifestant. "Que toutes les personnalités politiques de ce département, main dans la main pour, une bonne fois pour toutes, en finir avec ce projet THT. Un rêve vite brisé, hier. Car dans le cortège, on en est loin de cette belle union. D'un côté, les élus de droite affichent un message de bonne volonté, Daniel Mach en tête: "Quand on est uni, on est capable de montrer nôtre détermination. Il faut travailler ensemble". Mais dans le même temps, le courrier brandi depuis des mois par le député-maire de Pollestres, accusant Christian Bourquin d'être à l'origine du projet THT dans les P.-O., se retrouve sur chaque pare-brise de voiture dans les rues de Perpignan. Et le président du conseil général ne rate pas l'occasion de les attaquer: "Ils représentent un gouvernement qui nous fait du mal. Il faut que les habitants de ce département les sanctionnent". Dans les rangs de la gauche, on va jusqu'à s'étonner de la présence même des parlementaires UMP en tête de cette manifestation.
Des manoeuvres politiciennes
Au milieu
du cortège, on retrouve également les panneaux "UMP
= THT", fustigés il y a trois jours par les parlementaires
UMP. La tension est donc palpable. Et tous les coups sont permis. Est-ce
bien raisonnable de la part de nos élus devant un sujet aussi
important? Pour Jean-Jacques Planes,la question n'est pas là. "Il s'agit de manoeuvres politiciennes qui n'ont aucune
valeur". L'observateur "apolitique le mieux placé
dans ce combat préfère défendre, et les uns et
les autres. "La lettre de Bourquin que Mach distribue, c'est
nul et cela na rien à voir avec la THT. Idem pour le slogan UMP=
THT". "Les parlementaires exigent l'enfouissement
total de la ligne. Je le pense en toute honnêteté. Comme
je pense aussi qu'ils ont du courage à manifester ouvertement
contre le gouvernement, malgré leur étiquette".
Pour J.-J. Planes, "ce qui compte au final, ec est que les citoyens
ont surtout vu aujourd'hui qui était présent et qui ne
l'était pas. Sur qui ils peuvent compter ou non. C'était
quelque part, l'un des objectifs de cette maanifestation, pour bien
voir quelles sont les forces en présence".
Candidats en campagne
Impossible de citer les présents ou les absents mais ce qui est
sûr, c'est que la quasi totalité des élus était
de la manifestation. Sans oublier les candidats en campagne, très
motivés hier dans le cortège. Preuve que le THT est au
coeur du débat. Preuve aussi qu'à gauche comme à
droite, on reste vigilant quant à l'avenir de ce projet. Et c'est
bien cela l'essentiel pour le collectif anti THT. "Maintenant
que la manif est finie, on va se mettre en sommeil pendant 15 jours " insiste encore J.-J. Planes. "Et après le 15 mars,
on comptera les points et on regardera qui a survécu sur
le champ de bataille. Et on reprendra le combat avec les viivants,
ceux qui ont été élus.
Auteur: M. M.
Source: L'Indépendant du 2 mars 2008
Unes 15.000 persones, entre elles representants d'ERC i ICV, s'han manifestat avui contra la linia de Molt Alta Tensio (MAT) a Perpinyà (el Rossello), segons ha explicat a Europa Press el president de la plataforma No a la MAT, Pauli Fernandez.
A la marxa han assistit el secretari general d'ERC i conseller de Governacio, Joan Puigcercos i el numero u dels republicans al Congrés per Girona, Francesc Canet. Entre els ecosocialistes, l'exconseller de Medi Ambient Salvador Milà i el també diputat Lluis Postigo. "Es evident que un minim d'una part de la Generalitat està en contra", ha assegurat Fernandez.
Per a la manifestacio, la plataforma ha noliejat una desena d'autocars que han sortit des de diferents punts de Barcelona i Girona, a més de particulars que han acudit en vehicles propis. En total, uns 600 catalans s'han unit a Perpinyà a la mobilitzacio conjunta amb la plataforma francesa 'Non THT', també contrària a la infraestructura elèctrica que ha de connectar Espanya i França. "No es veu ni el principi ni el final de la manifestacio", ha assegurat Fernandez, referint-se al nombre de protestants.
La presència més controvertida ha estat la de Joan Puigcercos. El republicà ha assistit a la manifestacio malgrat les acusacions d'electoralista. I és que el seu partit expressa la seva oposicio al projecte pero, al mateix temps, va donar llum verda al Pla Nacional d'Infraestructures que preveu, precisament, la possibilitat que es construeixi aquesta linia. Puigcercos ha justificat la seva presència assegurant que la linia només és un interès empresarial i, respecte a la seva posicio al govern, ha assegurat que també s'hi oposen i que estan negociant des del govern. El cap de l'oposicio, Artur Mas, ja n'ha demanat la dimissio.
L'objectiu dels col-lectius contraris a la MAT, que es retiri el projecte, sembla poc viable després que en la cimera del passat 10 de gener a Paris, els governs de França i Espanya es van comprometre a tancar abans del 30 de juny el traçat i els terminis del projecte d'interconnexio elèctrica. El portaveu del col-lectiu francès d'oposicio a la MAT, pero, ha advertit que, si els dos governs decideixen imposar el projecte "per la força hauran de passar per sobre del conjunt de la poblacio i els electes i serà la seva responsabilitat".
Coincidint amb la manifestacio, aquest divendres el ministre de Medi Ambient francès va enviar una carta a les associacions antilinia i els càrrecs publics de la Catalunya Nord en què fixa un calendari per buscar d'aqui al mes de maig les solucions més respectuoses amb el medi ambient i definir el corredor més adient per fer passar la MAT. Pels opositors a la MAT que reclamen l'aturada del projecte i un model energètic sostenible, les propostes del ministre son insuficients.
Desprès de recorrer la ciutat sense incidents i fer etapa davant de la prefectura, els manifestants s'han concentrat davant del Castellet on els organitzadors han fet una crida als presents per tornar a manifestar-se de forma tan nombrosa el 30 de març a Girona.
Source: Gerona Noticia du 1 mars 2008
Une manifestation a eu lieu a samedi à Perpignan contre le projet
de ligne à très haute tension (THT) reliant la France
à l'Espagne par les Pyrénées. Des Catalans
du sud ont gonflé les cortèges qui regroupaient plus de
10.000 personnes.
La démonstration de force des anti-THT dans les rues de Perpignan
a forcément marqué les esprits, de Barcelone à
Paris en passant, bien entendu, par Madrid. Ces manifestations s'opposent
fortement au projet d'installation d'une ligne à très
haute tension (400.000 volts) transpyrénéenne franco-espagnole.
Le défilé a fait route vers le Castillet, emblématique
monument de la ville, et un texte a été lu, en français
et en catalan, pour dénoncer ce projet ne respectant pas les
normes écologiques en vigueur actuellement. Tant pour l'économie
que pour la nature, la "400.000 volts" constituerait un
naufrage dans la région.
L'union fait la force
Des familles entières, du petit-fils à la grand-mère,
tout le monde y était allé de son action contre la THT.
Drapé dans des habits catalans traditionnels et brandissant des
pancartes pour défendre le territoire et son identité
culturelle et naturelle, le cortège haut en couleur a animé
les rues. Le soutien des Catalans du sud a permis de gonfler les rangs,
et a amené de nouveaux arguments. Ces derniers sont en effet
interdit de manifestations dans leurs pays en période préélectorale,
et ont profité de l'occasion pour scander leurs slogans.
Le sujet s'est également politisé, des deux côtés
des Pyrénées, et les personnalités politiques locales
étaient présentes. Enfin, ce qui ressort de cette manifestation,
c'est le refus catégorique de toute une population de voir
une ligne à très haute tension traverser son territoire
et changer le paysage. Un prochain rendez-vous est prévu pour
le 30 mars, du côté espagnol cette fois, à Gérone.
Auteur: Joël Tron
Source: France Soir du lundi 3 mars 2008
Après plus de vingt ans de polémique et malgré une opposition forte dans les Pyrénées-Orientales, la France et l'Espagne sont décidées à faire aboutir d'ici l'été le projet THT d'interconnexion électrique à très haute tension (400 000 volts) entre les deux pays, à travers les Pyrénées.
Cette promesse a été obtenue du président français Nicolas Sarkozy par le premier ministre socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, lors du sommet franco-espagnol du 10 janvier à Paris. Côté espagnol, la THT, comme l'autoroute et le TGV Perpignan-Barcelone, prévu pour 2012, sont l'espoir d'un désenclavement.
"Cette ligne est vitale pour le développement de notre région", insiste Domènec Espadalé, président de la chambre de commerce de Gérone (Catalogne). La disponibilité maximum y est de 900 Mw pour une consommation de 866 Mw, en hausse de 3 % par an, souligne-t-il. "Les industriels se dépannent comme ils peuvent avec des générateurs." En attendant la réalisation de la THT, qui prendra au moins quatre ans après l'approbation du tracé et la déclaration d'utilité publique, la Catalogne construit des éoliennes.
"SECURISATION DU RESEAU"
Les souhaits
espagnols se sont longtemps heurtés aux résistances françaises.
Samedi 1ermars, les opposants ont organisé à Perpignan
une manifestation qui a réuni entre 10 000 et 15 000 personnes,
y compris des Catalans espagnols. En tête de cortège, les
élus pyrénéens, notamment le sénateur et
maire UMP de Perpignan, Jean-Paul Alduy. La délégation
espagnole comprenait le ministre de l'intérieur de Catalogne
et député du parti Esquerra Republicana de Catalunya (gauche
indépendantiste), Joan Puigcercos.
Pour eux, l'intégrité du territoire passe avant les considérations économiques et de voisinage. La THT est perçue comme une "cicatrice", avec des pylônes au pied des églises romanes, entachant la perspective du mont Canigou, ou plantés tous les 500 mètres sur les routes du vin. Les élus redoutent que "les Pyrénées ne se transforment en gruyère", selon l'expression de Jean-Claude Peralba, président de SydecoTHT66.
Cette association d'élus, qui réunit 120 maires (sur 226), souhaite savoir si un renforcement des lignes actuelles ne serait pas suffisant à la "sécurisation du réseau espagnol". "La France ne doit pas devenir le poumon nucléaire de l'Europe", proteste M. Peralba. Si la ligne se révèle indispensable, ils réclament son enfouissement, ce qui coûterait six à sept fois plus cher.
Les Pyrénéens ont le sentiment d'avoir à payer pour le développement économique espagnol. Les élus locaux, président du conseil général Christian Bourquin (PS) en tête, ont le sentiment de subir les conséquences de la construction européenne sans en tirer de bénéfice. "L'Europe, ce n'est pas dévaster mon territoire", estime-t-il.
José Luis Zapatero et Nicolas Sarkozy ont annoncé la création d'une société commune entre les transporteurs français et espagnol d'électricité, et se sont donné jusqu'au 30 juin pour finaliser le projet. Le coordinateur de l'interconnexion entre la France et l'Espagne, l'italien Mario Monti, ancien commissaire européen à la concurrence, a prévu une série de rencontres et se fait fort d'être le porte-parole de l'"enfouissement maximum" de la ligne.
Auteur: Anne Rodier
Source:
Le Monde du 4 mars 2008
Le renforcement de l'interconnexion entre la France et l'Espagne bute sur la détermination des Catalans.
Treize mille manifestants, dont deux mille arrivés d'Espagne samedi à Perpignan, ont encore durci leur position de refus d'une nouvelle ligne électrique à 400000 volts entre Baixas près de Perpignan (Pyrénées-Orientales) et Bescano (Espagne). Elle était initialement programmée sur 87 kilomètres dont 30 en France pour un budget de 76 millions d'euros dont 45 pour la construction elle-même. Ce projet vieux de vingt ans, déjà abandonné deux fois dans les Pyrénées, est destiné à renforcer l'interconnexion électrique entre les deux pays, jugé comme l'un des maillons faibles du réseau européen dans la perspective de la mise en place d'un marché intérieur intégré de l'énergie. Pour l'instant, France et Espagne échangent grâce à quatre lignes dont deux à 400000 volts pour une capacité maximale de 1400 mégawatts que le nouveau tracé porterait à 2800 mégawatts.
A cette logique communautaire, militants écologistes ou catalans, élus de toutes tendances, simples citoyens opposent le respect des paysages, de la vie économique locale basée sur le tourisme et une autre vision de l'avenir énergétique. "Croyez-vous que si nous étions des ayatollahs de la chlorophylle tous ces élus seraient derrière nous? Nous voulons une remise à plat de ce projet. Bien sûr que nous voulons un "Grenelle local de l'environnement". Mais pas seulement sur la question de la très haute tension, sur les énergies nouvelles et sur la nouvelle donne énergétique", estime Jean-Jacques Planes, vice-président du collectif Anti-THT. Le 31 mars, le ministre de tutelle Jean-Louis Borloo rendra publics des éléments d'analyse justifiant ce projet alors que le coordinateur européen Mario Monti tente de créer les conditions d'un consensus à base d'enfouissement des lignes
Auteur: Claude Belmont
Source:
Le Figaro du 3 mars 2008
Le 1 mars 2008 un grand rassemblement était organisé à l'initiative du collectif NON A LA THT à PERPIGNAN. Cette manifestation a connu le succès que nous avons tous pu constater. Ce succès n'appartient pas uniquement qu'au collectif,
Pour tout cela, le collectif "NON A LA THT" tient à remercier tous ces composants de la population. Tous ensemble nous repousserons ce projet inique, injuste pour notre région déjà économiquement touchée qui recevrait un terrible nouveau coup.
Nous demandons à toute cette population, un nouvel effort le 30 mars pour un nouveau rassemblement à GIRONA - Des bus seront organisés pour le collectif (pour l'instant, deux bus départ PERPIGNAN pour l'un départ LE BOULOU pour l'autre, prix 10€). Des informations seront placées au fur et à mesure sur la page prévue à cet effet sur le site du collectif NON A LA THT
Des bus pour la manifestation anti-THTde Gérone
Avant la réunion avec le ministre Borloo et la décision
qui doit être prise avant fin juin, le Collectif "Non
à la THT" et le Sydeco, ont voulu démontrer
que le peuple catalan était contre ce projet destructeur et injustifié
à ce jour. Une manifestation est organisée à Gérone
le 30 mars. "Après Perpignan le 1er mars, à Gérone,
nous devons être forts pour démontrer à ces décideurs
que nous jetons ce projet. Gérone est le "pendant"
de Perpignan, nous devons absolument être nombreux pour pouvoir
négocier en positon de force face à M. Borloo et à
l'Italien Monti" déclarent-ils. Le rendez-vous à
Gérone est fixé à 11 h 30.
Un déplacement en bus est organisé: au départ
de Perpignan, parc des Expositions à 9 h ; au départ du
Boulou, autoport, à 9 h.
Participation: 10 euros.
D'autres bus partiront d'autres communes. Renseignez-vous sur le site
du collectif.
Le compte à rebours est largement entamé pour Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie. Il ne lui reste que trois mois pour honorer la promesse faite en janvier par le président Nicolas Sarkozy au Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero: trouver, d'ici au mois de juin, un tracé consensuel pour la ligne à très haute tension qui relierait les deux pays dans l'est des Pyrénées. Une gageure, sachant qu'aucun projet de ce type n'a abouti depuis vingt ans. Il faudra pourtant trouver une solution pour répondre aux besoins croissants de l'Espagne en matière d'électricité... Les équipes de Jean-Louis Borloo s'activent et étudient toutes les hypothèses.
En surface, sous terre ou par la mer
Traverser les Pyrénées en surface, en plantant des pylônes
en enfilade? Les habitants réunis au sein du Collectif anti-THT
refusent de voir défigurer des paysages emblématiques
comme ceux du pic du Canigou ou du mont Capell. Ce sera d'ailleurs le
mot d'ordre d'une manifestation prévue le 30 mars, côté
espagnol, à Gérone. Autre option: la voie souterraine.
En clair, enfouir la ligne. Cette fois, ce sont les investisseurs qui
rechignent, pour des raisons de coût.
Comment sortir de l'impasse? Selon nos informations, Jean-Louis Borloo vient d'imaginer une troisième voie, jamais envisagée par le passé, mais qui devrait faire débat dans les régions concernées: contourner les montagnes en passant... par la mer! "Les techniques ont beaucoup progressé dans ce domaine et l'option maritime doit être étudiée au même titre que les autres", affirme-t-on au ministère. Une liaison semblable existe déjà entre la France et la Grande-Bretagne. Le principe de la ligne sous- marine sera débattu le 31 mars, lors de la prochaine réunion de concertation avec le Collectif anti-THT.
Le gouvernement n'en aura pas pour autant fini avec ces dossiers sensibles. La contestation contre ces lignes pourrait en effet se propager à d'autres portions du territoire. En effet, le gestionnaire du réseau électrique, RTE, se lance cette année dans un programme d'investissements ambitieux. Une nouvelle liaison doit être créée avec l'Italie, tandis que celles avec la Belgique et la Grande-Bretagne pourraient être renforcées. Pour la méthode Borloo, les Pyrénées auront valeur de test.
Auteur: Estelle Saget
Source: L'Express du 26 mars 2008
Avant la réunion avec le Ministre BORLOO, et la décision qui doit etre prise avant la fin juin, le collectif NON A LA THT et le SYDECO, ont voulu démontrer que le peuple Catalan était contre ce projet destructeur et injustifié à ce jour. A PERPIGNAN le 1er mars nous avons été FORTS, a GERONE nous devons être FORTS pour démontrer à ces décideurs que nous rejetons, ce projet. GERONE est le "pendant" de PERPIGNAN, nous devons ABSOLUMENT être aussi nombreux à GERONE pour pouvroir négocier en position de force face à monsieur BORLOO et à l'Italien MONTI.
MANIFESTATION GERONE - 30 MARS à 11h30,
départ de la Plaça del LLeo, puis Avinguda Jaume I, Plaça
de la Constitucio i fins davant de correus; després Plaça
de la Independéncia i Carrer Santa Clara fins al Pont de Pedra,
Plaça catalunya i tornem al punt de sortida de la Plaça
del lleo.
Bus organisés par le Collectif:
- Perpignan: départ du Parc des Expositions - départ 09 heures
- Le Boulou: pareil comme pour la dernière manif à Girona
Départ de l'autoport départ 09 heures - Prix: 10€
bus organisés par les mairies (d'autres se rajouterons) - Sant Joan Pla de Corts- Bages- Sant Joan La Cella- Le Perthus- Prada (à confirmer)
? El dia de
la manifestacio de GIRONA arriba
Abans de la reunio amb el Ministre BORLOO, i la decisio
que deu ser presa abans de la fi de juny, el col-lectiu NO A
LA MAT i el SYDECO, han volgut demostrar que el poble Català
era contra aquest projecte destructor i injustificat fins avui. A PERPINYA
el primer de març hem estat FORTS, a GIRONA hem de ser FORTS
per demostrar a aquests responsables que rebutjem, aquest projecte.
GIRONA és "la germana " de PERPINYA, hem de
ser ABSOLUTAMENT tan nombrosos a GIRONA per poder negociar en posicio
de força de cara als senyors BORLOO i a l'italià MONTI.
? MANIFESTACIO
GIRONA - 30 MARS a les 11h30,
sortida de la plaça del LLeo, després Avinguda Jaume I,
Plaça de la Constitucio i fins davant de correus; després
Plaça de la Independéncia i Carrer Santa Clara fins al
Pont de Pedra, Plaça Catalunya i tornem al punt de sortida de
la Plaça del lleo.
Autobusos organitzats pel Col-lectiu:
- Perpinyà: sortida del Parc de les Exposicions - sortida 09 hores
- El Volo: igual com per a l'ultima manif a Girona sortida de l'autoport a les 9 hores - Preu: 10€
Autobusos organitzats pels ajuntaments (d'altres s'afegiran) - Sant Joan Pla de Corts- Bages- Sant Joan La Cella- El Perthus- Prada (a confirmar)
- Lundi 31 mars le ministre BORLOO souhaite recevoir le collectif et le Sydeco. A cette réunion sont également invités des représentants ESPAGNOLS. Il semblerait que monsieur BORLOO désire annoncer "quelque chose".
Il a été décidé que seul le Vice Président du collectif Jean Jacques PLANES, et monsieur PERALBA du Sydeco, feront le déplacement. AUCUNE déclaration de la part du collectif ne sera fait à PARIS. Les déclarations seront faites par le Président du Collectif Laurent BELMAS à partir de la salle des fêtes de VILLEMOLAQUE.
A cette occasion, une réunion publique sera organisé sur le thème de la SANTE à BANYULS DES ASPRES , 31 mars à partir de 18 heures une projection d'un diaporama de la manifestation de PERPIGNAN sera faite. La déclaration après la réception du collectif et du Sydéco chez le ministre BORLOO sera faite par Laurent BELMAS pendant cette réunion.
Que nous réserve cette réunion avec le Ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo? Vous le saurez en direct lors de cette réunion publique sur la santé.
Plus de 10.000 personnes ont manifesté dimanche à Gérone (nord-est de l'Espagne) contre le projet de ligne à très haute tension (THT - 400.000 volts) transpyréenne franco-espagnole, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le nombre de participants était de 12.000 selon les organisateurs et de 10.000 selon la police.
1.500 d'entre eux étaient français selon la police, 3.000 selon les organisateurs.
Une forte délégation d'élus locaux français de gauche étaient également présents lors de ce rassemblement, organisé sous le slogan "Non à la THT, ni ici ni ailleurs", qui a commencé vers 09H30 GMT dans le centre historique de Gérone.
La musique et la danse de groupes folkloriques catalans ont rythmé le défilé, précédé par un bouc à quatre cornes, présenté comme un exemple de dégénérescence génétique qui pourrait être provoquée par l'émission d'ondes électromagnétiques émises par les THT.
Les pancartes des manifestants reprenaient d'autres mots d'ordre en catalan comme "Assez de mensonges, non à la THT" et "Les affaires d'une minorité sont des dommages pour beaucoup".
Une manifestation similaire avait eu lieu le 1er mars à Perpignan (sud-ouest de la France). Elle avait également rassemblé plus de 10.000 personnes.
Les anti-THT refusent de considérer comme inéluctable la ligne transpyrénéenne catalane, destinée selon ses promoteurs à alimenter en électricité le futur TGV Perpignan-Barcelone, la zone frontalière au sud des Pyrénées et à abaisser le prix de l'énergie.
Source: Romandie/AFP du 30 mars 2008
Le cabinet d'audit indépendant mandaté sur le projet de ligne à très haute tension (THT) entre la France et l'Espagne a été prié lundi par les protagonistes d'approfondir les études de faisabilité de son enfouissement, a annoncé le ministère de l'Ecologie.
Le ministre, Jean-Louis Borloo, a réuni à Paris les parties prenantes du projet de ligne ainsi que le coordonnateur européen du projet, Mario Monti, pour commenter les premiers travaux du cabinet indépendant italien CESI, chargé de l'étude, indique-t-il dans un communiqué.
Les participants "ont demandé au cabinet CESI d'approfondir les études sur la faisabilité des différentes techniques d'enfouissement présentées lors de la réunion", précise le ministère.
De son côté, M. Borloo a promis une "solution nouvelle et respectueuse de l'environnement, permettant de préserver les sites remarquables des Pyrénées (...) dans la transparence et la concertation selon la méthode du Grenelle Environnement".
Plus de 10.000 opposants français et espagnols ont manifesté dimanche contre le projet de ligne à THT (400.000 volts) transpyréenne, destinée selon ses promoteurs à alimenter en électricité le futur TGV Perpignan-Barcelone, la zone frontalière au sud des Pyrénées et à abaisser le prix de l'énergie.
Source: Romandie/AFP du 31 mars 2008
Des mères de famille et des grands mères, inquiètes des dernières études révélées sur les conséquences pour la santé en ce qui concerne les lignes THT, avaient déjà écrit une lettre ouverte à Monsieur SARKOZY (pétition sur le site du Collectif).
Dans cette continuité, et sous l'impulsion de Mme FRICOT, un groupe de femmes s'est réuni le 22 avril 2008 en soirée à CANOHES, pour déterminer quelle pourrait être son action:
"Le tracé de la nouvelle ligne électrique à très haute tension (THT) entre la France et l'Espagne sera terrestre et enfoui", c'est ce que Mario Monti, coordonnateur européen de cet épineux dossier est venu annoncer hier en préfecture de Perpignan (Pyrénées-Orientales) aux associations et aux élus.
Sur la carte du rapport de l'ancien Commissaire européen, le nouveau tracé prend la forme d'une ligne droite entre Baixas près de Perpignan et Santa Llogaia près de Figueras. C'est le nouveau point d'arrivée de la ligne, au lieu de Bescano près de Gerone dans le schéma initial.
Au total cette nouvelle ligne représente un parcours de 60 kilomètres.
La solution par la mer a été définitivement abandonnée parce qu'elle traversait des zones naturelles protégées et surtout parce qu'elle incluait aussi environ 55 kilomètres de ligne terrestre pour rejoindre le littoral au total dans les deux pays: plus 45 kilomètres de câble sous-marin. "Nous allons préconiser que cette ligne à courant continue s'inscrive dans les chantiers déjà existants du TGV ou du doublement de l'autoroute" poursuit Mario Monti qui donne ainsi la nouvelle aire d'étude du tracé, le long de la voie ferrée, comme préconisé au départ par RTE mais en aérien. Pour ne pas détruire la fragile harmonie des paysages roussillonnais et préserver une paix très relative avec les opposants, la ligne à courant continu sera enterrée sur 5 mètres de large et 7 mètres de profondeur.
"On a perdu la bataille, mais nous allons rester dans le système pour surveiller l'exécution de l'enfouissement" commente sèchement Laurent Belmas, président du collectif " Non à la THT".
Mario Monti va remettre sa proposition aux deux gouvernants qui devront trancher le 27 juin prochain au sommet de Saragosse.
Auteur: Christian Goutorbe
Source: La Dépêche du Midi du 14 juin 2008
Le dénouement approche. Après des années de débats, l'interconnexion électrique entre l'Espagne et la France sera enfouie. C'est l'engagement de Jean-Louis Borloo. Reste à déterminer le tracé: sous les Pyrénées ou au fond de la Méditerranée. Le ministère de l'Ecologie préfère la première solution.
Plutôt sous terre que sous la mer. Le ministre de l'Ecologie, de l'Energie et du Développement durable Jean-Louis Borloo va proposer de faire passer sous les Pyrénées une ligne à Très Haute Tension (THT). Officiellement, si l'enfouissement en Méditerranée est toujours à l'étude, le ministère penche pour le terrestre, moins coûteux. 400 millions d'euros contre 700 millions. Une solution préférable à la traversée en plein air, avec son cortège de pylônes, mais qui ne satisfera pas, pour autant, les opposants au projet.
Le collectif "Non à la THT" ne souhaite pas écarter la solution sous-marine tant qu'une étude sur l'impact environnemental n'a pas été conduite pour les deux types d'enfouissement. "Nous réclamons également la preuve que la voie sous-marine est réalisable pour éviter le prétexte d'une raison technique à l'abandon de cette solution", ajoute Jean-Jacques Planes, vice-président du collectif qui réunit 125 maires des Pyrénées-Orientales, département par lequel passera la ligne.
Au fond de la Méditerranée. C'est aussi ce que réclame Christian Bourquin, le président PS du Conseil général. "Il faudra, autrement, creuser une tranchée de sept mètres de large, dans une plaine fortement urbanisée", prévient-il.
Jean-Paul Alduy, le maire UMP de Perpignan refuse lui de se prononcer a priori. " Les deux solutions offrent des avantages: par la mer, on évite les expropriations ; par la terre, on peut espérer des retombées économiques locales. J'attends une étude scientifique comparative", conclut-il.
Le financement du surcoût du projet ne manque pas non plus de tensions. Alors qu'il laissait entendre, fin avril, que l'Etat le prendrait à sa charge, Borloo suggère maintenant une participation de l'Union européenne et des opérateurs de la ligne, dont Réseau de transport d'électricité. Cette filiale d'EDF, qui n'a jamais voulu de l'enfouissement, refuse de s'exprimer sur le sujet.
Le 27 juin prochain, lors d'un sommet à Saragosse (Espagne), les Premiers ministres français et espagnols arrêteront le tracé final, sur suggestion des acteurs du dossier. Même s'ils décident de l'enterrer, la ligne THT pourrait continuer d'alimenter le débat en surface.
Auteur: Nicolas Barriquand
Source: L'Express du 5 juin 2008