Parler de coût en matière d’écologie, notamment à la Ministre, est une chose taboue. Quand on aime, on ne compte pas… que ce soit des ours, des loups ou des bouquetins. Dépenser sans compter dans une période où les français sont pressés de toute part n’est pas un problème. Le contester devient politiquement incorrect.
Plusieurs médias ont soulevé la question en novembre 2012, notamment l’agence Sipa. Elle précise:
"Pour mener à bien ce programme de réintroduction sur son territoire, le Parc national des Pyrénées mobilise 814.000 euros en mettant notamment à disposition son personnel et doit encore boucler un plan de financement d'1,1 million d'euros sur les neuf prochaines années, soit environ 125.000 euros par an, auprès d'investisseurs institutionnels et privés".
Voilà donc que le privé fait son entrée dans les questions environnementales. Le début d’une privatisation ? Déjà, au début des années 1990, ARTUS/Ferus avaient fait la même chose pour l’introduction d’ours dans les Pyrénées avec, entre autre, la Maison de Valérie.
Il ne s'agit là que du Parc National des Pyrénées, mais avec la parité des introductions, il faut imaginer la même chose pour le PNR des Pyrénées ariégeoises.
Est-il opportun d'engager de telles dépenses en cette période de restriction budgétaire ? La Ministre de l'Ecologie ne répond pas, ne veut pas répondre le 19 juillet 2014 à Cauterets.
Et il est probable que la situation entraîne des coûts indirects liés à l'engagement des personnels car la mission ne se limite pas à regarder les bouquetins. ÿ p>
"Dans le cadre du suivi de ce programme, les animaux auront un marquage visuel (colliers et boucles auriculaires de couleur) et un individu sur deux devrait être équipé d'une balise GPS. Le suivi scientifique et l'analyse des résultats seront réalisés en collaboration avec le laboratoire Comportement et écologie de la faune sauvage de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) de Toulouse".
Des missions qui ne sont pas gratuites.....