Nous pouvons douter ou nous interroger fortement sur d’éventuelles introductions de cet animal comme ce fut le cas pour le loup. Mettre, aujourd’hui, les raisons de son arrivée dans nos régions en évoquant le réchauffement climatique est tout aussi stupide que de faire la promotion des poêle à bois dans un HLM. Mais pour les écologistes il faut une justification pour inventer l’histoire et avancer dans l’idéologie de rewilding qu’ils se sont fixés. Il leur faut donner du sens au rapport de LCIE de 2015 sous le titre "Implications juridiques de l'expansion de la gamme de carnivores terrestres: le cas du chacal doré (Canis aureus) en Europe".
Selon l'organisation écologiste suisse Kora:
"Le chacal doré Canis aureus n’est pas une espèce néozoaire: il n’a pas été introduit par l’homme dans une nouvelle région mais profite indirectement des activités de ce dernier, dont l’éviction du loup, un de ses prédateurs, et du changement climatique. Ainsi, son extension suit la hausse des températures en Europe centrale. A l'origine, colonisait la plus grande partie de l'Afrique, l'Arabie, l'Inde et le Moyen-Orient jusqu’en Turquie. Le chacal doré appartient à la famille des canidés. Sa taille se situe entre celle du loup et du renard. Le loup fait partie de ses prédateurs et il entre en concurrence avec le renard qui possède comme lui un régime alimentaire omnivore. Les chacals vivent en couples ou en groupes fortement liés et montrent une vie sociale intéressante. Cela leur permet notamment de chasser des proies de plus grande taille. En novembre/décembre 2011 une première preuve de présence d’un chacal doré en Suisse a été relevée grâce à des pièges photographiques. Il manque cependant une preuve absolue, sous forme d’analyse génétique, de sa présence à ce jour".
Dans cette affaire, et même si aucune signature n’apparait, l’ONCFS, en la personne d’Éric Marboutin, participe à cette mascarade de mise en place d’un nouveau prédateur dans nos montagnes afin de détruire définitivement toutes les activités rurales et ainsi disposer de vastes étendues sauvages strictement réservées au sauvage. La méthodologie n’est pas nouvelle pour la France. Les services de l’administration forestière l’utilisaient déjà au 19eme siècle pour le reboisement et l’abandon de villages. Mais cette fois, les angles d’attaques écologistes se font au niveau européen et la Suisse n’échappe pas au système.
Depuis les années 1980, le chacal doré arrive en Autriche et en Italie en traversant la Hongrie, la Croatie et la Slovénie. En 1987, le premier chacal doré a été tiré en Autriche. Néanmoins, il s'est acclimaté au long des rives du Danube en Haute-Autriche. En Italie, il est trouvé dans les provinces d'Udine et de Trieste, ainsi que de la Vénétie, à Trévise et Belluno, où il a été tiré en 1984 pour la première fois. En 1992, un jeune chacal doré a été tué par la circulation à Trévise, ce qui indique une reproduction de l'espèce en Italie. La preuve de sa présence, la plus au Nord, se trouve a l'Estonie.
En 1998, un chacal doré a été tué à Brandebourg (Allemagne) à plus de 300 km des autres zones d'occupation du centre de l'Europe. Trois indices de chacal doré ont été répertoriées jusqu' à présent en Suisse: un individu photographié à plusieurs reprises durant l’hiver 2011/12 pendant la session de piégeage-photographique déterministe dans le Nord-Ouest des Alpes (image en bas), un autre photographie prise en janvier 2016 par un piège-photographique dans la Surselva dans le canton des Grisons ainsi qu’un jeune mâle tué par erreur dans les Grisons (communiqué de presse Office de la chasse et pêche du Grisons) (il n’est pas prouvé que les deux indices dans les Grisons proviennent du même individu) et un chacal doré tué dans le canton de Schwytz (communiqué de presse du canton de Schwytz, 23.03.2016). Les photographies prises dans le Nord-Ouest des Alpes constituent l’indice le plus occidental de Canis aureus en Europe.
Source: Kora (capté le 17 août 2016)
L'animal, plus petit qu'un loup mais plus grand qu'un renard, a été photographié dans notre pays l'automne passé, dans les cantons de Berne, Vaud et Fribourg.
Le chacal doré a été surpris par cinq pièges-photographiques entre le 27 novembre et le 12 décembre 2011, indique samedi le site du KORA (Programme de suivi des grands carnivores en Suisse). Aucun nouvel indice de cette espèce n'a cependant été répertorié en Suisse depuis.
L'animal est difficile à détecter car on peut facilement le confondre avec d'autres espèces de canidés. De couleur et d'allure similaire au loup, il est toutefois plus petit et d'aspect plus compact. Il pèse entre 8 et 10 kilos.
Nous considérons ces images comme la première preuve de la présence en Suisse du chacal doré (canis aureus), écrit le KORA. Même si la preuve d'une analyse génétique manque encore.
Depuis de nombreuses années, le chacal doré étend son aire de répartition depuis le sud-est des Balkans vers l'Europe centrale. Depuis 2007, des indices de reproduction ont été décelés en Autriche et au nord-est de l'Italie. L'observation la plus proche de la frontière helvétique a été faite dans le Trentin, en Italie.
Source: ats/nxp du 8 septembre 2012
L’information n’est pas récente mais maintenant, il ne doit plus être très loin de la frontière française…
En décembre 2011, un spécimen de chacal doré (Canis aureus) a été photographié à 5 reprises en Suisse dans les cantons de Berne, Vaud et Fribourg. Rien d’étonnant quand on sait qu’il avait déjà été photographié non loin, dans le Trentin, en Italie.Depuis de nombreuses années, le chacal doré étend continuellement son aire de répartition depuis le Sud-Est des Balkans vers l’Europe centrale. Depuis 2007, des indices de reproduction ont été décelés en Autriche et au Nord-Est de l’Italie. Plus au nord, il a été observé dans le Brandenburg en Allemagne.
Pour les spécialistes, il est étonnant que le canidé soit apparu pour la première fois au Nord-Ouest des Alpes et non à l’est du pays.
Le chacal doré a une morphologie qui se situe entre celle du loup et celle du renard et pèse entre 8 et 10 kg: plus petit et plus compact que le loup mais plus grand et plus haut sur pattes qu’un renard. La couleur de son pelage et son allure générale ressemblent fortement à celles d’un loup.
Il reste difficile de détecter l’espèce car on peut facilement la confondre avec d’autres espèces de canidés.
Source: Kora (Projets de recherches coordonnés pour la conservation et la gestion des carnivores en Suisse)
Source: Férus du 24 avril 2013
Le chasseur l'avait confondu avec un renard. Un chacal doré avait été photographié dans la même région le 27 décembre. On ne sait toutefois pas s'il s'agit de l'animal abattu.
Un chasseur a abattu un chacal doré dans la région grisonne de la Surselva le week-end dernier, prenant l'animal pour un renard.
Cette erreur fournit la première preuve physique de la présence en Suisse de cette espèce originaire du sud-est de l'Europe.
Un chacal doré avait été photographié dans la même région le 27 décembre, indique l'office grison de la chasse et de la pêche mercredi. On ne sait toutefois pas s'il s'agit de l'animal abattu.
La première trace de cet animal en Suisse date de l'hiver 2011/2012. Un spécimen avait été surpris à plusieurs reprises par des pièges photographiques dans la région du nord-ouest des Alpes. Mais aucune preuve physique n'avait alors été retrouvée.
Le chacal doré est plus petit qu'un loup mais plus grand qu'un renard. Depuis plusieurs années, il étend de manière naturelle son aire de répartition du sud-est de l'Europe vers l'Europe centrale. Il se reproduit en Autriche et dans le nord de l'Italie depuis 2007.
Avec cette évolution, la Confédération considère le chacal doré comme «espèce indigène protégée». Remarquant son erreur, le chasseur grison s'est immédiatement dénoncé auprès des gardes-chasse.
Source: ats/nxp du 13 janvier 2016
Le 27 décembre dernier, un chacal doré (Canis aureus) a été photographié dans l’est de la Suisse, dans les Grisons. Il y a quelques jours, dans la même zone, un chasseur a abattu un canidé qu’il avait pris pour un renard. Il s’agissait en fait d’un chacal doré ; l’animal étant protégé en Suisse, le chasseur s’est immédiatement dénoncé auprès des autorités cantonales. On ignore pour l’instant s’il s’agit de l’animal photographié en décembre.
En hiver 2011-2012, un autre chacal doré avait été photographié dans les cantons de Bern, Vaud et Fribourg, à l’ouest de la Suisse et donc davantage près de la frontière française. Ces photos prises dans le nord-ouest des Alpes constituent actuellement les données recueillies les plus occidentales.
Par un phénomène d’expansion naturelle (messieurs les anti-nature, n’allez pas là voir encore de nouveaux lâchers par hélicoptère!), le chacal doré est en pleine progression et a colonisé plusieurs régions d’Europe du Nord et de l’Ouest, depuis les Balkans. Depuis les années 1980 déjà, il arrive en Autriche et en Italie en traversant la Hongrie, la Croatie et la Slovénie.
Le chacal doré est un animal tout à fait inoffensif pour l’homme. Il a une morphologie qui se situe entre celle du loup et celle du renard et pèse entre 8 et 10 kg: plus petit et plus compact que le loup mais plus grand et plus haut sur pattes qu’un renard.
Le chacal doré sera sous peu présent en France, s’il n’est pas déjà arrivé. Mais contrairement à la Suisse, il souffre d’un vide juridique dans notre pays et n’est pas protégé légalement.
Source: Ferus, le 22 janvier 2016
Un chacal doré a récemment été abattu dans le canton de Schwytz. Qui est ce mystérieux canidé qui débarque en Suisse en toute discrétion?
Un chacal doré a été abattu par un garde-chasse dans le canton de Schwytz le 23 mars. Il s’agit du deuxième cas répertorié en Suisse, après le tir survenu en janvier dernier dans les Grisons. Dans les deux cas, le chacal a été confondu avec un renard. Ce canidé, dont la taille se situe entre celle du loup et du renard, arrive naturellement en Suisse. Mais d’où vient cet animal?
Le chacal doré occupait à l’origine une vaste aire qui va de l’Inde au Moyen-Orient. Il profite aujourd’hui du réchauffement climatique et de l’éviction du loup, un de ses prédateurs, pour coloniser de nouveaux territoires. «On assiste à une expansion rapide, du sud-est de l’Europe à l’Europe occidentale», s’enthousiasme Joanna Schönenberger du WWF.
L’observation de chacal la plus proche de la frontière suisse a été faite dans le Tyrol du sud. Est-ce l’origine de l’individu tiré à Schwytz? La question reste ouverte. Observée notamment en Estonie, en Autriche ou en Italie depuis les années 1980, une reproduction de l’espèce a même pu être attestée – à Trévise, au nord de l’Italie où un jeune chacal, tué par la circulation a été retrouvé.
Grand voyageur
«Le processus de colonisation est bien connu, selon Fridolin Zimmermann, de l’association suisse KORA qui mène des recherches sur l’écologie des grands carnivores. Comme chez la plupart des mammifères, les mâles se dispersent plus loin que les femelles. Ils peuvent parcourir de longues distances en solitaire, jusqu’à 300 km. Ce sont donc eux que l’on trouve au front de la colonisation. Des femelles peuvent suivre plus tard, mais il est également possible que le mâle reste seul.» Si un individu a été vu, cela ne signifie donc pas forcément que l’espèce va s’installer définitivement.
En novembre 2011 déjà, des biologistes de KORA avaient eu la surprise de découvrir une image de chacal doré dans leur piège-photo. Dans le cadre d’une campagne de monitoring du lynx, des appareils photo à déclenchement automatique avaient été installés en forêt. Grâce à ces photographies, le parcours d’un individu a pu être identifié.
«Il s’agissait d’un même chacal reconnaissable à ses éraflures sur une cuisse», indique Fridolin Zimmermann. L’animal s’est baladé dans les Préalpes bernoises (Saanen), vaudoises (Rougemont, Château-d’Oex) puis fribourgeoises (Grandvillard), comme l’attestent des photos prises lors de son passage sur différentes communes entre le 27 novembre et le 12 décembre 2011. Ces photographies constituent l’indice le plus occidental du chacal doré en Europe.
Un opportuniste
Le chacal est opportuniste, il s’alimente aussi bien de petits mammifères que de végétaux. Mais il se nourrit volontiers des restes de nourritures laissés par l’Homme. Alors faut-il s’attendre à des conflits avec les activités humaines? D’après Fridolin Zimmermann, «dans les pays où la densité de la population est exceptionnellement haute, comme par exemple au Bangladesh ou en Israël, des chacals ont été vus chassant en groupe. Des animaux de rentes ont été tués. Mais en Suisse, les risques de conflits peuvent être considérés comme faible dans un proche avenir, puisque dans un premier temps seuls des individus isolés s’établissent.»
Pour Claudine Winter de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), «Le potentiel de conflit est nettement plus bas comparé à d’autres grands prédateurs comme l’ours ou le loup. Mouton et chèvre ne rentrent pas dans le régime alimentaire de base du chacal, bien qu’il soit capable d’en tuer un si l’occasion est bonne. Mais ils ne jouent pas dans la même catégorie».
Espèce protégée
Puisque le chacal est arrivé naturellement en Suisse, il est considéré par la loi comme espèce de grand prédateur indigène et il est protégé, tout comme l’ours, le loup ou le lynx. «Comme le loup, les éventuels dégâts causés par le chacal dans le futur donneraient droit à des indemnisations de la part de la Confédération», indique Fridolin Zimmermann. Pourtant, dans les Balkans le chacal a été classé comme espèce exotique. Comment faire la différence entre une espèce exotique invasive non tolérée, comme le raton-laveur, et une espèce qui colonise le pays mais tolérée, comme le chacal doré?
Pour Joanna Schönenberger, «dans le cas du raton-laveur, des animaux d’élevage amenés d’Amérique vers l’Europe par l’homme se sont échappés et ont colonisé très efficacement les alentours. L’animal est considéré comme nuisible. Il est chassable. Par contre, dans le cas du chacal, il s’agit d’une expansion naturelle, sans intervention de l’Homme.»
«Si le chacal trouve un espace de vie, le droit d’exister lui est assuré par la loi, indique Claudine Winter. Il serait en concurrence avec d’autres prédateurs, principalement le renard. On ne sait pas si le chacal aurait le même potentiel adaptatif et s’il pourrait profiter des villes comme source de nourriture comme peut le faire le renard. Il semblerait que ce soit une espèce difficile à observer, de nature plutôt timide qui évite le contact avec l’homme.»
Puisque seuls quelques cas isolés de chacal ont été vus en Suisse pour l’instant, aucune démarche de régulation ou d’information au public n’a été entreprise par l’OFEV. Difficile de dire si ce canidé va s’implanter durablement en Suisse. Pour l’heure, il reste sous observation. Vu l’accueil sanglant reçu par le chacal en ce début d’année, espérons que les chasseurs sauront faire la différence entre renard et chacal dans le futur!
Auteur: Nathalie Jollien
Source: Le Temps du mardi 29 mars 2016
Il s'agit de la deuxième preuve physique de la présence en Suisse de cet animal, après un spécimen tué en janvier aux Grisons.
Un garde-chasse a abattu un chacal doré dans le canton de Schwyz mercredi, indiquent les autorités. Il pensait viser un renard affaibli. Il s'agit de la deuxième preuve physique de la présence en Suisse de cet animal, la première dans le canton de Schwyz.
Le canidé a probablement été mis à rude épreuve pendant l'hiver, précise à l'ats Thomas Fuchs, chef de l'office cantonal de la nature, de la chasse et de la pêche. Il n'a pas pu donner davantage de détails sur cette bête.
Le chacal doré est plus petit qu'un loup mais plus grand qu'un renard. Depuis plusieurs années, il étend de manière naturelle son aire de répartition du sud-est de l'Europe vers l'Europe centrale. Il se reproduit en Autriche et dans le nord de l'Italie depuis 2007.
En janvier, un chasseur a tué par mégarde un spécimen dans les Grisons, apportant la première preuve physique de la présence de cette espèce en Suisse. Auparavant, seules des photographies indiquaient sa présence. Le chacal doré fait partie des espèces indigènes protégées.
Source: ats/nxp du 23 juin 2016