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Il faut vivre en harmonie avec la nature, accepter le sauvage mais… pas en ville. Un sanglier qui s’était aventuré dans les jardins d’un hôpital n’est pas politiquement correct car potentiellement dangereux… Mais un ours ou un loup en montagne n’est pas dangereux pour le berger et ses enfants…. Allez comprendre!

- Un sanglier se réfugie 18 heures dans un hôpital français avant d'être abattu

Un sanglier s'est introduit, le 19 janvier 2004, dans la cour intérieure de l'hôpital de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) où il a été traqué en vain jusque tard dans le nuit, avant d'être abattu par un chasseur 18 heures plus tard.

L'animal, venu d'une forêt voisine d'environ 3km, a profité de l'ouverture d'une grille pour s'introduire vers 16h00 dimanche dans la cour de l'hôpital situé en centre-ville. Le sanglier, d'un poids de 100kg, n'a pas fait de blessé ni vraiment perturbé le fonctionnement de l'établissement. Il a cependant défoncé une porte vitrée et causé quelques dégâts dans la cour de l'hôpital, un jardin arboré avec des places de parking donnant sur la rue.

Les pompiers ont tenté en vain à plusieurs reprises de neutraliser l'animal à l'aide de seringues hypodermiques, mais elles n'ont eu aucun effet sur le solitaire, protégé par son épaisse enveloppe de graisse hivernale. Dans la soirée, des chasseurs ont été appelés à la rescousse par le député-maire PCF de la ville, Alain Bocquet, décidé à en finir avec l'animal.

Mais bien caché dans les fourrés, le sanglier n'a jamais pu être repéré, malgré l'utilisation d'une caméra thermique. A minuit passé, la chasse s'est transformée en battue avec quatre chiens et une vingtaine de rabatteurs. La traque a pris fin vers 02h00 du matin, tout le monde estimant que l'intrus introuvable était retourné dans sa forêt. Pourtant, lundi matin il a fallu se rendre à l'évidence: le sanglier était toujours là, dans la cour. Peu avant 10h00, il a été abattu par un chasseur.

Source: AFP

- Commentaire

Pour en arriver à abattre un animal paisible et inoffensif dans une cour, il est assez significatif que nos urbains et rurbains veulent bien majoritairement de la faune sauvage dés lors qu'elle n'est pas dans leur jardin et qu'ils vont en vacances sur une plage et non dans les Pyrénées.
Ceci est tout aussi significatif que les résultats du sondage si, au-delà des chiffres bruts nous analysons les conditions de sa réalisation.

Partant de là, il est assez peu drédible d'imaginer qu'ils sont prêt à accepter des ours au quotidien sauf s'il est chez les autres.

Voir également la contribution de Saxo, guide de haute Montagne à Luchon: Béret et souliers vernis et l'ours et les randonneurs