Les chercheurs ont observé les comportements des loups, de parcs animaliers, et des chiens au moment où la nourriture leur est donnée. Ils constatent que les loups coopèrent entre eux de telle sorte que tout le monde mange alors que les chiens se soumettent au dominant.
Ce que ces deux psychologues de l’Université autrichienne de Vienne semblent apporter de nouveau, au-delà de ce constat, c'est que la biologie de l’évolution a toujours présumé qu’au fil des milliers d’années, les humains avaient sélectionné les plus «coopératifs» des loups — ce qui, de croisement en croisement, aurait donné les chiens tels que nous les connaissons.
Or, selon ces deux psychologues qui ont élevé en laboratoire quatre meutes de deux à six chiens et autant de loups, ce sont les loups qui sont les plus coopératifs: ils sont plus enclins à partager leur nourriture alors que chez les chiens, c’est le mâle dominant qui monopolise le bol.
Cela signifierai qu'aux yeux du chien, c’est l’humain qui représente le mâle dominant, et les 10 000 dernières années ont peu à peu «programmé» le chien à se soumettre à cette relation hiérarchique.
A noter que l'observation scientifique a été faite sur des loups en captivité. Le comportement en milieu naturel n'est pas mentionné. Quant auix chiens errants ou en divagations?
Ces résultats ont été présentés au dernier congrès de la Société du comportement animal, à l’Université Princeton.