Le Monde des Pyrénées

Loup - Les scientifiques divisés sur l'abattage

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Des loups en train de jouer au Centre d’études scientifiques des loups à Ernstbrunn en Autriche, le 8 juillet 2014 © AFP/Archives Joe Klamar

Les problématiques loups, ours et lynx sont le fait d'un vaste mensonge d'état et d'une manipulation sans précédent de la DG Environnement de l'Union Européenne associée à l'UICN / WWF via une nébuleuse de scientifiques douteux, la LCIE. Face à ces scientifiques engagés pour ne pas dire militants, il y a ceux, plus honnêtes, qui cherchent à rétablir la vérité souvent sur des bases mensongères ou cachées d'institutionnels.

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Se référer à des études américaines et plus rarement canadiennes, peut être positif. Mais la France n'est pas dans le même contexte que ces milieux d'Amérique du nord quel que soit l'espèce de loups. La France est une multitude de villages et une montagne qui, contrairement à ce qui est dit, ne sont pas des espaces sauvages mais des espaces de vie depuis des millénaires à travers le pastoralisme même si celui-ci a été fortement réduit pour des motifs divers dont (mais pas que) la présence des grands prédateurs ces dernières années. Même en Europe, la situation est différente d'un pays à l'autre du fait culturel. Mais nous n'avons jamais vraiment vu d'études sociologiques sur ces problèmes avant les introductions de ces prédateurs.
Si nous savons que l'ours a été officiellement importé dans les Pyrénées où la reproduction se fait plus vite qu'imaginé, nous découvrons un vaste réseau d'introductions clandestines plus ou moins protégé par les institutions officielles largement militantes ou compromises aves des associations d'illuminés baptisés de protection de la nature. Jamais ces institutions n'ont vraiment fait d'analyses génétiques et ADN pour diffuser les origines de ces loups qui arrivent à une vitesse impressionnante. Jamais nous n'avons eu le nombre exact de loups. Officiellement 350 alors que dans les couloirs du Ministère Ségolène Royal on parlait de 600 et aujourd'hui des experts parlent d'environ 1100 loups. En fait, nous avons un chiffre politique pour en tuer le moins possible et les laisser se développer dans toute la France.
Les enquêtes sur certains incidents au niveau des Parcs Animaliers, sont vites étouffées. Le cas des Parcs du Gévaudan en Lozère et Alpha dans les Alpes-Maritimes sont significatives. Que sont devenus les loups échappés et combien? Aucun contrôle de l'ONCFS n'est établi... A moins que ce soit volontaire?
Aujourd'hui, à la demande des mouvements écologistes, ou plus précisément lobbyistes, qui n'ont aucune compétence, lancent l'idée que l'abattage d'un loup désorganise la meute que l'on ne voit jamais... existe-t-elle? Et tous les spécialistes se lancent sur cette idée.... le plus souvent sans argument. Mais les études laissent le temps aux loups de se développer. Et il en est ainsi depuis 25 ans sans jamais faire d'analyse génétiques pour savoir d'où viennent ces loups. Le fait de la venue d'Italie est un fait acquis. Alors que l'Italie dit qu'ils viennent de France. Niouse savons aujourd'hui pourquoi.
Face à tous les éléments, les scientifiques travaillent et ont toujours travaillé sur des bases mensongères ou cachées. Les débuts d'analyses réalisées par les éleveurs viennent tout bousculer pour tout le monde car elles amènent la preuve que tous les problèmes étudiés jusqu'à maintenant sont accessoires. Nous avons des loups hybrides, chiens / loup essentiellement de source russe qui sont introduits et qui, selon la recommandation 173 de la convention de Berne doivent être capturés (pour les mettre où?) par ceux-là qui les ont lâché ou couvet les lâchés. Alors, on cherche d'autres explications pour tenter de diminuer ces abattages. Faire des études comme c'est le cas depuis 25 ans est une solution sauf que les maires et les éleveurs impactés ne lâcheront pas et ne font plus confiance aux experts français et surtout pas à des organismes que l'ONCFS, le Muséum d'Histoire Naturelle et les laboratoires aux équipements et analyses douteuses qui ne communiquent jamais rien et surtout pas la vérité. Seul, l'abattage de ce qui est appelé abusivement loup devient LA solution au moins en France mais très probablement dans d'autres pays.

Louis Dollo, le 23 novembre 2017

Loup: les abattages autorisés divisent les scientifiques

Autoriser l’abattage de loups encourage-t-il le braconnage? La question divise les scientifiques au moment où le gouvernement prépare un nouveau «plan loup», pour la période 2018-2023, qui devrait notamment fixer le nombre de ces animaux pouvant être légalement tués.
Depuis des décennies, les pouvoirs publics, en Europe comme aux Etats-Unis, autorisent l’abattage sous contrôle des loups, espérant ainsi améliorer leur cohabitation avec l’homme et mieux les préserver. Mais la méthode ne fait pas l’unanimité parmi les scientifiques.
Une étude portant sur quinze ans de cette pratique dans les Etats américains du Minnesota et du Wisconsin avait fait grand bruit en 2016, en affirmant qu’autoriser des abattages de loups pour éviter le braconnage pouvait au contraire encourager la chasse illégale.
Selon ses auteurs, Guillaume Chapron, de la Swedish University of Agricultural Sciences, et Adrian Treves, de l’Université du Wisconsin, lorsque des abattages ont été autorisés, la croissance de la population de loups a été «réduite de 25% à cause du braconnage».
Les conclusions de ces travaux sont contestés par un chercheur du Norwegian Institute of Nature Research, Audun Stien, dans un article paru mercredi dans la revue britannique Proceedings B. Cette étude a«de sévères lacunes», accuse-t-il.
Audun Stien reproche aux chercheurs d’exposer de manière biaisée les résultats d’études antérieures, d’utiliser un modèle statistique inadéquat et de ne pas avoir évalué comment les variations des taux de reproduction affectaient leurs conclusions.
La conclusion selon laquelle le braconnage augmente avec les abattages autorisés «ne s’appuie sur aucune preuve empirique», affirme-t-il.
Des critiques jugées «pas convaincantes» par un spécialiste des grands carnivores, Chris Darimont, de l’université de Victoria (Canada).
Lorsque Audun Stien «montre que la probabilité de se reproduire baisse quand les abattages sont autorisés pendant une plus grande partie de l’année, (il) conforte en fait» les conclusions de Guillaume Chapron et d’Adrian Treves, relève-t-il.
M. Darimont trouve «intéressant que lorsque des chercheurs, comme Treves et Chapron, mettent en cause des conceptions de la gestion de la vie sauvage fondamentales et admises depuis longtemps (…), leur travail soit autant critiqué».
«Défier le statu quo fait grincer des dents et fait entrevoir aux gestionnaires de la vie sauvage que les stratégies menées jusqu’à présent étaient peut-être erronées», dit-il à l’AFP.
Quand en plus «un lobby puissant, les chasseurs de carnivores, est menacé, les critiques sont souvent particulièrement vives», souligne-t-il.
En France, l’abattage de 40 loups a été autorisé entre le 1er juillet 2017 et le 30 juin 2018. A la fin de l’été, 22 loups avaient été «prélevés».
Les éleveurs ont manifesté à plusieurs reprises leur inquiétude face au futur plan loup, qui entend privilégier les tirs d’effarouchement à l’abattage.
Le loup avait disparu de France dans les années 1930. Aujourd’hui, la population de «canis lupus» – espèce protégée en Europe – est estimée à environ 360 individus en France.

Source: AFP/GoodPlenet du 23 novembre 2017

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