Cette vidéo est celle d’un cerf-mulet encore vivant en train d’être mangé par deux loups. Elle a été tournée le 27 mai 2011 dans la Lamar Valley dans le Parc National de Yellowstone aux Etats-Unis. Il s’agit de la femelle Alpha 06 et du male Alpha 755.
Il est normal qu’un prédateur sauvage s’attaque de cette manière à un autre animal en vue de le manger. L’attaque est sauvage mais c’est la nature….
Par contre ce qui est anormal c’est la propagande diffusée par des associations dites "de protection de la nature" qui expliquent qu’une attaque de loup n’est pas pire que de passer à l’abattoir. Une fois de plus il s’agit de propos mensongers de la part de ces associations. Qu’il s’agisse de loups ou d’ours, l’animal attaqué termine toujours sa vie dans d’affreuses souffrances. La découverte des cadavres et des blessés d'animaux sauvages ou domestiques en témoigne tous les jours pour les bergers et éleveurs.
Il faut le savoir et le faire savoir. Il faut cesser de se cacher la face pour ne pas voir et surtout accepter la réalité au nom de la cause du "tout sauvage", idéologie la plus imbécile qui puisse exister en France et en Europe en matière environnementale. Quel que soit l'animal attaqué par un grand prédateur carnivore, qu'au final il soit mort ou blessé, il y a toujours une grande souffrance à être tué et mangé sans parler du stress de ceux qui ont dû s'échapper. Que l'on cesse de nous présenter le loup ou l'ours comme étant des animaux craintifs, doux, gentils et inoffensifs. Il faut dire la vérité et présenter le vrai visage de la vie sauvage qui n'a pas grand chose à voir avec la propagande de ces associations dites de "protection animale".
Les grands prédateurs carnivores ne distinguent pas un animal sauvage d’un animal domestique qu’il s’agisse de moutons, ânes, chevaux, vaches, veaux, chèvres ou encore… chiens. Pour eux tout est bon lorsqu’ils ont faim et au final, dans la nature sauvage, c’est la loi du plus fort qui l’emporte.
Actuellement les loups, ours et lynx n’ont aucun prédateur en France et en Europe. Même chose pour les vautours fauves et les gypaètes barbus. Ils bénéficient d’un statut de protection totale. Cette situation a pour effet de ne créer aucune crainte vis-à-vis de l’homme de la part de ces animaux. Que nous réserve l’avenir dans ce domaine?
Louis Dollo, le 2 novembre 2013