Depuis de décennies, les associations dites de protection de l’environnement s’efforcent de faire croire que la cohabitation avec les grands prédateurs est une réussite en Espagne, notamment dans le Massif Cantabrique. La réalité est bien différente face au loup et à l’ours. Il n’existe aucune acceptation sociale des villages et des bergers. Exactement comme en France, en Italie et bien d’autres pays. Une fois encore, ces associations et le Ministère de l’Ecologie ont menti.
Excédés par les attaques de loups à leurs troupeaux et par la perte d’une bonne part de leurs anciens pâturages envahis par broussailles et arbustes, les bergers de la montagne de Covadonga profiteront de leur conseil ouvert lors de la Fête du berger, le 25 juillet à la Vega de Enol, pour se faire entendre avec force par les autorités gestionnaires du Parc National des Picos de Europa.
C’est précisément dans ce même cadre qu’il y a un an la Conseillère à l’Agriculture et l’Élevage – elle préside actuellement le consortium qui rassemble les trois autonomies chargées de la gestion du Parc, Asturies, Cantabrie et Castille-León – tendait la main pour essayer de trouver une solution à la problématique qui affecte non seulement la zone de Cangas mais aussi les autres communes limitrophes qui apportent leur terrain au territoire du Parc. Le temps passant, les choses sont allées de mal en pis, d’où la mobilisation des éleveurs.
Comme le veut la tradition, les gardiens des douze districts des estives de Covadonga recevront leurs lettres de créances et procèderont ensuite à l’élection du régisseur des pâturages de la montagne de Covadonga, charge qui de façon prévisible reviendra à son titulaire actuel, José Antonio García Álvarez, plus connu comme «Toño el de Mestas». Comme lors de l’édition précédente, le conseil ouvert des bergers sera célébré sous une vaste tente installée en pleine Vega de Enol.
Source: La Nueva España - Diario Independiente de Asturias – Oriente Cangas de Onís, J. M. CarbajalL – 16 juillet 2013
(Traduction: B. Besche-Commenge ASPAP/ADDIP)
En 2008, une délégation pyrénéenne avait été invitée à participer à la Fête du Berger à la Vega de Enol. Ici, en conversation avec l’ancien régisseur des pâturages, Alberto Valle, (au centre) en train de nous expliquer les problèmes posés par les loups. La Conseillère à l’Agriculture et l’Élevage de l’époque avait déjà promis de s’occuper du problème! Photo suivante: un grand moment de la fête, le départ de la course aller retour vers la Porra de Enol - Photos ©B. Besche-Commenge
El concejo abierto de pastores de la Montaña de Covadonga promete ser tremendamente reivindicativo, ya que ese colectivo, hastiado por la problemática de los daños de los lobos a las cabañas ganaderas, así como por el creciente cubrimiento de matorral de buena parte de los antiguos pastizales, aprovechará el acto central de la Fiesta del Pastor, el 25 de julio, en la Vega de Enol, para hacerse oír con contundencia ante las autoridades que gestionan el Parque Nacional de los Picos de Europa.
Precisamente en ese mismo escenario, hace justo un año, la Consejería de Agroganadería -que presidía entonces el consorcio interautonómico del espacio protegido, ahora a cargo de la comunidad de Cantabria- tendió la mano para tratar de solventar la problemática que afecta al sector ganadero, no sólo de la zona de Cangas, sino también de otros concejos limítrofes que aportan terrenos al parque nacional. Pese al tiempo transcurrido, las cosas han ido de mal en peor y de ahí las movilizaciones de los pastores.
Como ya es tradición, en el concejo abierto los celadores de los doce distritos en los que se encuentra dividido el puerto de Covadonga recibirán sus preceptivas credenciales y, seguidamente, procederán a elegir al regidor de pastos de la Montaña de Covadonga, cargo en el que previsiblemente volverá a salir reelegido una campaña más José Antonio García Álvarez, más conocido por «Toño el de Mestas». Tal como ocurriera en la pasada edición, el concejo abierto de pastores se celebrará bajo una amplia carpa instalada en plena Vega de Enol.