Un éleveur agresse deux gardes (1) du Parc National du Mercantour?
Ce qui est étonnant c'est que cela ne se soit pas produit plus tôt. Un tel acte est peut-être le début d'une prise de conscience et de redressement du respect de soi de la part
des éleveurs des Alpes face aux conditions de travail qui leurs sont imposées par la présence du loup.
Dans cette affaire, selon nos sources, la version de l'éleveur, Didier Trigance, coincide à la version déposée par les agents du Parc National. Mais pour en arriver à une telle situation, il y a fort à parier qu’il devait avoir de bonnes raisons motivées par l’exaspération engendrée par un comportement. Nous pouvons faire une première observation: c’est l’ASPAS qui a lancé l’affaire publique. Pourquoi l’ASPAS, organisation des plus sectaires et haineuse à l’égard des éleveurs? Il faudra approfondir l’interrogation.
Selon les premières informations que nous avons pu recueillir, un garde (1) aurait déclaré à l'éleveur x fois attaqué: "Ici on n'a pas besoin de l'élevage".
D'où sa fureur légitime!
Il y a quelques années, une situation similaire s’était installée entre certains gardes du Parc National des Pyrénées et les éleveurs de plusieurs vallées.
Même chose en novembre dernier dans les Hautes-Alpes.
Motif: le comportement des gardes à l’égard des éleveurs.
Il faut donc s’attendre à voir des soutiens à l’éleveur car, il est bien connu, que les gardes des parcs nationaux, comme ceux de l’ONCFS, ne sont pas toujours très clairs lorsqu’il s’agit des grands prédateurs, loups et ours.
A suivre!
- Les conflits de 2012 liés à l'existence du Parc National du Mercantour
- Le Parc National du Mercantour
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Les soutiens à Didier Trigance
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Les Jeunes Agriculteurs des Hautes-Pyrénées soutiennent Didier Trigance
Didier Trigance a été condamné jeudi 10 octobre par le tribunal correctionnel de Nice à 4.000€ de dommage et intérêt et 4 mois de prison avec sursis. Il a par ailleurs payé son avocat pour un montant d'environ 2.300€
Les curiosités du Parc National du Mercantours apparues au cours de l’audience du tribunal de Nice
L’impunité accordée à certains éleveurs de moutons a encouragé l’un d’eux à des voies de faits particulièrement violentes sur des agents de l’État venus, à sa demande, réaliser une expertise suite à une attaque sur son troupeau. Après un soutien inconditionnel de quelques élus, des dizaines d’autorisations de tirs de loups octroyées par les préfets, l’appel au braconnage des loups lancé par un député européen, on assiste maintenant à une recrudescence de violences de plus en plus fortes provenant d’une partie des acteurs de la filière ovine. Curieusement, l’affaire est restée sous silence.
Le 8 août, sur la commune de Villeneuve d’Entraunes (06), trois agents du Parc National du Mercantour qui réalisaient une expertise suite à une attaque de canidé sur un troupeau de moutons, ont été violements agressés par l’éleveur propriétaire du troupeau qui pourtant avait fait appel à eux. Un agent a reçu un coup de tête et des coups de manche de pioche, l’autre a reçu des soins nécessitant des points de suture à la mâchoire.
Si une enquête est bien en cours, l’ASPAS s’étonne du mutisme total qui entoure cette affaire pourtant très grave. Alors que chaque agression envers des policiers ou gendarmes fait l’objet d’une très forte médiatisation, il semblerait que le silence total soit de rigueur lorsqu’il s’agit d’agents de Parcs Nationaux, qui ont pourtant pour mission, entre autre, d’assurer la police de la nature. À moins qu’il ne s’agisse là de la démonstration d’une impunité totale donnée à certaines catégories socioprofessionnelles, au détriment de la protection des agents de l’État et de la préservation de la nature…
L’ASPAS en appelle au ministère de l’Écologie pour condamner très fermement de tels actes, réaffirmer son soutien aux personnels de ses établissement publics, remettre un peu d’ordre dans le dossier du loup qui depuis ces dernières années lui a complètement échappé: plus de 80 autorisations de tirs de loups ont été délivrées cette année par les préfets!
Il n’est plus admissible que le loup continue de servir de bouc émissaire à la crise que traverse la filière ovine. L’ASPAS demande non seulement une réelle prise en compte de la biodiversité dans les politiques publiques, mais également que l’on sorte enfin de cette «crise du loup et du pastoralisme» qui ne pourra se faire que par une généralisation des mesures de protection des troupeaux. Seule la cohabitation «intelligente» permettra la pérennité d’un élevage extensif de qualité. Le tir d’un ou de plusieurs loups n’a jamais, dans aucun pays, permis de protéger durablement les troupeaux. Entretenir cette croyance est totalement irresponsable. L’avenir de la faune sauvage et des activités économiques traditionnelles ne peut se faire avec de telles gesticulations.
Faute de quoi, les violences comme celles du 8 août se généraliseront sans que la filière ovine ne sorte de la crise, sans que les services de l’État ne puissent assurer leur mission, et sans que la protection de la nature ne puisse sortir des discours auxquels plus personne ne croit.
Contact presse: Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS: tél. 06 08 18 54 55
Source: Communiqué de l'ASPAS du 22 août 2012
Deux agents du Parc national du Mercantour ont été violemment agressés par un éleveur de moutons, alors qu'ils étaient venus à sa demande pour réaliser un constat après une attaque de loup sur son troupeau, a-t-on appris mercredi auprès de la direction du Parc et de la gendarmerie.
Les faits sont survenus le 8 août à Châteauneuf d'Entraunes (Alpes-Maritimes). S'il est victime d'une attaque de canidé, un éleveur peut être indemnisé par l'Etat, mais des agents doivent au préalable se rendre chez lui pour établir un "constat-loup".
Alors qu'ils avaient été sollicités par un éleveur pour réaliser une telle expertise, trois agents du Parc national du Mercantour ont été violemment pris à parti: l'un a reçu un coup de tête, tandis qu'un second a été frappé à coups de manche de pioche. Blessé à la mâchoire, celui-ci a dû recevoir plusieurs points de suture. Le parc a immédiatement porté plainte et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nice.
"L'été a été difficile pour les éleveurs: il y a eu beaucoup d'attaques de loups et beaucoup de brebis tuées", reconnaît la directrice adjointe du Parc, Caroline Merle, qui "comprend le stress et la détresse professionnelle" de certains d'entre eux.
Mais, ajoute-t-elle, "on ne peut pas tolérer une telle agression physique". Si les agents du Parc sont habitués aux attaques verbales de certains éleveurs, c'est la première fois,
selon elle, qu'ils s'en prennent physiquement à eux. L'été dernier, les agents du Parc ont réalisé 320 constats-loup, sans incident.
Dans un communiqué, l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) impute quant à elle ce comportement à "l'impunité totale (...) accordée à certains éleveurs
de moutons", une impunité qui aurait "encouragé l'un d'eux à des voies de faits particulièrement violentes sur des agents de l'Etat".
"Après un soutien inconditionnel de quelques élus, plus de 80 autorisations de tirs de loups octroyées par les préfets, l'appel au braconnage des loups lancé par un député européen, on assiste maintenant à une recrudescence de violences de plus en plus fortes provenant d'une partie des acteurs de la filière ovine", déplore l'Aspas, qui demande au ministère de l'Ecologie de "remettre un peu d'ordre dans le dossier du loup qui depuis ces dernières années lui a complètement échappé".
Source: Sciences Avenir du 22 août 2012
Deux agents du Parc national du Mercantour ont été violemment agressés par un éleveur de moutons, alors qu'ils étaient venus à sa demande pour réaliser un constat après une attaque de loup sur son troupeau, a-t-on appris mercredi auprès de la direction du Parc et de la gendarmerie.
Les faits sont survenus le 8 août à Châteauneuf d'Entraunes (Alpes-Maritimes). S'il est victime d'une attaque de canidé, un éleveur peut être indemnisé par l'Etat, mais des agents doivent au préalable se rendre chez lui pour établir un "constat-loup".
Alors qu'ils avaient été sollicités par un éleveur pour réaliser une telle expertise, trois agents du Parc national du Mercantour ont été violemment pris à parti: l'un a reçu un coup de tête, tandis qu'un second a été frappé à coups de manche de pioche. Blessé à la mâchoire, celui-ci a dû recevoir plusieurs points de suture. Le parc a immédiatement porté plainte et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nice.
"L'été a été difficile pour les éleveurs: il y a eu beaucoup d'attaques de loups et beaucoup de brebis tuées", reconnaît la directrice adjointe du Parc, Caroline Merle, qui "comprend le stress et la détresse professionnelle" de certains d'entre eux.
Mais, ajoute-t-elle, "on ne peut pas tolérer une telle agression physique". Si les agents du Parc sont habitués aux attaques verbales de certains éleveurs, c'est la première fois,
selon elle, qu'ils s'en prennent physiquement à eux. L'été dernier, les agents du Parc ont réalisé 320 constats-loup, sans incident.
Dans un communiqué, l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) impute quant à elle ce comportement à "l'impunité totale (...) accordée à certains éleveurs de
moutons", une impunité qui aurait "encouragé l'un d'eux à des voies de faits particulièrement violentes sur des agents de l'Etat".
"Après un soutien inconditionnel de quelques élus, plus de 80 autorisations de tirs de loups octroyées par les préfets, l'appel au braconnage des loups lancé par un député européen, on assiste maintenant à une recrudescence de violences de plus en plus fortes provenant d'une partie des acteurs de la filière ovine", déplore l'Aspas, qui demande au ministère de l'Ecologie de "remettre un peu d'ordre dans le dossier du loup qui depuis ces dernières années lui a complètement échappé".
Source: AFP du 22 août 2012
Repris par....
La Dépêche du Midi
Deux agents du Mercantour ont été agressés par un éleveur de moutons anti-loup.
Deux agents du Parc national du Mercantour ont été violemment agressés par un éleveur de moutons, alors qu'ils étaient venus à sa demande pour réaliser un constat après une attaque de loup sur son troupeau, a-t-on appris mercredi auprès de la direction du Parc et de la gendarmerie.
Les Faits
Les faits sont survenus le 8 août à Châteauneuf d'Entraunes (Alpes-Maritimes). Alors qu'ils avaient été sollicités par un éleveur pour réaliser un constat-loup, trois agents du
Parc national du Mercantour ont été violemment pris à parti.
L'un a reçu un coup de tête, tandis qu'un second a été frappé à coups de manche de pioche. Blessé à la mâchoire, celui-ci a dû recevoir plusieurs points de suture. Le parc a
immédiatement porté plainte et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nice.
Premère agression d'un Agent du Parc
"L'été a été difficile pour les éleveurs: il y a eu beaucoup d'attaques de loups et beaucoup de brebis tuées", reconnaît la directrice adjointe du Parc, Caroline Merle, qui
"comprend le stress et la détresse professionnelle" de certains d'entre eux.
Mais, ajoute-t-elle, "on ne peut pas tolérer une telle agression physique". Si les agents du Parc sont habitués aux attaques verbales de certains éleveurs, c'est la première fois,
selon elle, qu'ils s'en prennent physiquement à eux. L'été dernier, les agents du Parc ont réalisé 320 constats-loup, sans incident.
La Réaction de l'ASPAS
Dans un communiqué,l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas)impute quant à elle ce comportement à "l'impunité totale (...) accordée à certains éleveurs de
moutons", une impunité qui aurait "encouragé l'un d'eux à des voies de faits particulièrement violentes sur des agents de l'Etat".
"Après un soutien inconditionnel de quelques élus, plus de 80 autorisations de tirs de loups octroyées par les préfets, l'appel au braconnage des loups lancé par un député
européen, on assiste maintenant à une recrudescence de violences de plus en plus fortes provenant d'une partie des acteurs de la filière ovine", déplore l'Aspas, qui demande au
ministère de l'Ecologie de "remettre un peu d'ordre dans le dossier du loup qui depuis ces dernières années lui a complètement échappé".
Le Constat Loup
S'il est victime d'une attaque de canidé, un éleveur peut être indemnisé par l'Etat, mais des agents doivent au préalable se rendre chez lui pour établir un "constat-loup". En 2012,
233 attaques (à responsabilité du loup non écarté) ont été recensées. 644 animaux sont morts ou ont été blessés.
Source: France 3 du 22 août 2012
Pourquoi en arriver là!
Car le climat instauré par les intégristes de l'environnement pousse les éleveurs a bout, les miliciens qui se font passer pour des touristes ou des randonneurs, violent les
propriétés, se mettent en danger mais aussi les troupeaux et les autres acteurs de l'environnement...
Cette tension ne peut que monter encore d'un cran à chaque attaque de loup.
Mais le comportement de certains agents constatateurs a toujours été pour les éleveurs une agression, a tel point que certains éleveurs peuvent quand dès qu'ils savent le nom du
simple technicien qui fera le constat dire si il sera classé loup non exclus ou rejeter
Mais ces agents constatateurs vont parfois beaucoup plus
loin.
Un comportement qui mérite une sanction, car on ne peut pas raller contre l'explosion lorsque l'on a ouvert le gaz!
Un détail légal semble justifier la colère contre les gardes. N'assurent-ils pas la police de l'environnement a la place des communes dans les zones que le parc a spoliées a ces
collectivités locales?
Mais pour rester dans la légalité ces simples agents constatateurs qui souvent oublient leurs devoir de réserve est se transforment en militants, ne doivent-ils pas appliquer les
lois?
Le
Code général des collectivités territoriales parmi ces nombreuses lois impose:
L.2212-2 ( alinéas 7)
"7° Le soin d'obvier ou de remédier aux événements fâcheux qui pourraient être occasionnés par la divagation des animaux malfaisants ou féroces;"
Donc les parcs et leurs gardes de par la délégation de pouvoir reçu des communes et autres collectivités doivent agir... Pour protéger les troupeaux, des nuisances...
Ils représentent aussi l'état, ils doivent donc assurer la sécurité des biens et des personnes...
Ils ne doivent pas avoir le sentiment d'être les seuls sur le territoire et s'obstiner à vouloir déporter les autres acteurs de terrains ce qui nuirait gravement à la biodiversité
par un appauvrissement de celle-ci
Dans l'attente de la version de l'éleveur, nous ne pouvons que le soutenir, lui, sa famille, les autres éleveurs de ce département qui vivent sous une triple occupation loups, intégristes de l'environnement, administrations rendues partisanes par certains agents...
Source: Blog de la FAR du 22 août 2012
- Il s’agissait en fait d’un ouvrier saisonnier du parc, qui a eu des propos déplacé chez l’éleveur et d’un agent permanent qui, selon la direction du Parc,
s'interposait. Selon nos sources, aucun d'entre eux n'étaient assermentés.
L’affaire doit être jugée le 10 octobre 2013