En ayant la possibilité de défendre leur troupeau, leur outil de travail, les éleveurs et bergers retrouvent leur honneur. Pierre-Henri Palestor après de nombreux dégâts sur ses bêtes y compris des veaux, à user de ce droit de tuer des loups. Une louve y a laissé la vie. Normal. La meute doit apprendre qu’une attaque sur troupeaux domestiques n’est pas sans risques.
Selon le journal La Provence du 7 octobre 2014: "Une louve a été abattue par un éleveur sur la commune d'Entrages dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le "tireur" raconte comment ça s'est passé et la raison (son troupeau a été attaqué) de ce ce tir mortel autorisé par la préfecture".
D’autres tirs du même type ont déjà eu lieu. D’autres se feront dans les semaines et les mois à venir. N’en déplaise aux protecteurs du loup au comportement totalement irresponsable, les bêtes d’élevage, qu’il s’agisse de moutons, bovins, chevaux, chèvres ou chiens ont aussi le droit de vivre et le droit d’être défendus. De même, le berger / éleveur, peuple "premier" des montagnes, a le droit de vivre de son métier et de se défendre en protégeant son outil de travail autant que son intégrité personnelle. Le loup, malgré son statut d’espèce protégée, n’est plus, en France, et n'a jamais été, en Europe, un animal en voie d’extinction d’autant que beaucoup d’entre eux ont fait l’objet d’introductions depuis des élevages pour alimenter un business. Pour une très grande majorité de ces loups actuellement en France comme en Italie, il ne s'agit pas d'un retour naturel en 1992 comme il est dit mensongèrement depuis une mise en scène médiatique pour une revue sans grand scrupule.