Il n’y a jamais eu autant de loups en France avec une population officielle d’environ 250 individus faisant, en 2011 et 2012 près de 5000 victimes parmi les ovins, mais les écologistes en veulent toujours plus.
Devant l’absolue nécessité de réguler cette population de prédateurs et afin de défendre et protéger les troupeaux, des tirs de défense et de prélèvements sont autorisés. Les écologistes pensent que la population de loups va être éradiquée et se mobilise en faveur du loup dont nous savons que la population n’est pas en danger au niveau mondial et européen. Mais comme toujours avec les écologistes, on leur donne un peu et ils en veulent encore plus. D’où la nécessité, à l’avenir, de ne plus rien leur accorder.
Dans la présentation de leur pétition ils indiquent: Devant les menaces qui pèsent sur la protection du loup en France et alors que le prochain plan loup 2013-2018 est en préparation, FERUS et les associations Animal Cross, ASPAS, FNE (France nature environnement), FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de la protection de la nature), GEML (Groupe d’étude des mammifères de Lorraine), LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), Mille Traces, SFEPM (Société française pour l’étude et la protection des mammifères), SPA et WWF lancent une grande pétition en faveur du loup.
«Les associations citées ont également adressé un courrier inter-associatif le 14 novembre dernier. Soutenez le loup et les demandes des associations, exprimez-vous!»
Texte de la pétition qui est la lettre adressée à la Ministre de l’Ecologie déjà signée par les Présidents…. Pourquoi signer si c’est déjà envoyé???
A l’Assemblée Nationale, Charles Ginesy (député UMP des Alpes-Maritimes), avec l’appui notamment d’Hervé Gaymard (député UMP de Savoie) et Jean Lassalle (député MODEM des Pyrénées-Atlantiques), a déposé un projet de loi visant à autoriser les éleveurs à tirer sur tout loup «menaçant» leurs élevages, cette autorisation s’appliquant également dans les cœurs des parcs nationaux…
Au Sénat, un projet de loi a été déposé le 16 octobre, notamment par Jean-Pierre Chevènement (sénateur RDS du Territoire de Belfort) et Robert Hue (sénateur RDS, ex PCF, du Val d’Oise), visant à autoriser l’abattage des loups dans des zones d’exclusionà créer, indépendamment du prélèvement défini au niveau national.
La pétition est une réaction à ces deux actions de parlementaires de toutes origines politiques. Elle ne constitue pas ici une action en faveur de l’environnement mais bien une action lobbyiste pour la défense de l’idéologie de la deep écologie qui est le «tout sauvage» avec l’ensauvagement des montagnes au détriment des hommes considérés comme des intrus sur la planète.
Madame la Ministre,
Il y a 20 ans, le loup faisait son retour naturel en France.
Aujourd’hui, nos associations sont inquiètes de constater que les atteintes graves à sa conservation dans notre pays se multiplient. Son statut d’espèce protégée par la directive européenne "Habitats-Faune-Flore" et les engagements souscrits auprès de la Convention de Berne semblent menacés.
Le 10 octobre, une proposition de loi a été déposée au bureau de l’Assemblée Nationale, notamment par MM Charles Ginésy, Hervé Gaymard et Jean Lassalle, visant «à autoriser les éleveurs à tirer sur tout loup menaçant leurs élevages, cette autorisation s’appliquant également dans les cœurs des parcs nationaux».
Le 16 octobre, la teneur de certaines propositions lors de la réunion du Groupe National Loup a laissé présager une orientation négative dans la volonté du gouvernement de veiller à la conservation du loup, malgré ses engagements internationaux.
Toujours le 16 octobre, une autre proposition de loi a été déposée au Sénat, notamment par Mrs Jean-Pierre Chevènement et Robert Hue, visant «à autoriser l’abattage des loups dans des zones d’exclusion à créer, indépendamment du prélèvement défini au niveau national»
Enfin le 19 octobre, le Conseil d’Administration du Parc National des Cévennes a déclaré le loup incompatible avec la biodiversité, ce qui est un non-sens écologique. Il a demandé que le Parc soit reconnu comme «zone d’exclusion pour le loup» et souhaite organiser son abattage en zone «coeur» du Parc.
Loin des ambitions d’un Etat moderne à l’orée du 22e siècle, ces orientations nous ramènent un siècle en arrière. Elles vont également à l’encontre de la Conférence Environnementale qui a souhaité faire de la France un état exemplaire en matière de biodiversité. Vous êtes garante du respect de la biodiversité dans notre pays, c’est pourquoi nous demandons instamment à l’Etat d’agir afin que ces propositions néfastes et opposées à la stratégie nationale voulue par le Président de la République ne soient pas adoptées.
Dans cette attente, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l’expression de notre profond respect.