Lorsqu’il s’agit de grands carnivores prédateurs tels que l’ours et le loup, la raison n’existe plus. Nous sommes face à des comportements irrationnels de naïfs, d’ignorants, de personnes en apparence de bonne volonté mais aussi et surtout de manipulateurs, menteurs et propagandistes en faveur de la cause animale… sauvage uniquement. Difficile de faire la part des choses surtout lorsqu’il s’agit, du moins en apparence, d’actions individuelles
Les organisations écologistes favorisent parfois des actions d’apparence individuelle et spontanée. Dans la réalité il s’agit de manipulations et d’actions dirigées. L’association tête d’action ne se manifeste qu’en cas de réussite. Ou n’apparaît jamais s’il s’agit de discréditer éleveurs ou / et chasseurs. Cette méthode est une constante observée depuis plus de 20 ans.
Cohabitation Homme - Loup: un défi urgent à relever
Vivre avec le Loup, réalité ou utopie? Berger ou Loup, devons-nous vraiment choisir? N'existe-t-il pas des solutions pour promouvoir une cohabitation pérenne entre ces deux acteurs clés de la montagne? Quels moyens sont mis en œuvre localement?
Suite au retour du Loup en France depuis plus d'une vingtaine d'années, on en compte environ 300 le long de l'arc Alpin, répartis entre l'Italie, la France et la Suisse. Chaque pays a ainsi mis en place des outils afin d'améliorer la protection du bétail domestique, particulièrement vulnérable aux attaques du Loup. Par exemple, les Patous des Pyrénées et les aides bergers volontaires de l'association FERUS sont des outils utilisés en France pour diminuer les attaques.
Il n'existe pas de solution unique pour vivre avec le Loup. En revanche, la combinaison de plusieurs outils a permis d'obtenir des résultats qui nous invitent à être optimistes! Faciliter l'échange des pratiques utilisées en France, Suisse et Italie est donc une approche innovante et cruciale à mettre en place. Pourquoi? Tout simplement parce que chaque pays a mis en place des méthodes spécifiques mais complémentaires l'une de l'autre. La Suisse et l'Italie (ces derniers étant habitués depuis plus longtemps à la présence du Loup) ont ainsi des outils qui pourraient être adaptés en France. De plus, cette approche permettra aux acteurs locaux un gain de temps, d'énergie, d'argent et notamment d'efficacité pour réduire les attaques de Loup sur le bétail, défi urgent à relever aujourd'hui.
Concrètement, mon travail sera de collecter les informations nécessaires sur chaque outil spécifique à chaque pays (cf. tableau ci-dessous) dans le but de les partager. En d'autres termes, aider à aider, telle sera ma mission!
Durant cette estive à partir du mois prochain, équipé principalement d'un sac à dos, d'un bloc-note et d'une caméra, mon travail sera d'aller à la rencontre des acteurs locaux (bergers/éleveurs, volontaires, chercheurs, gestionnaires...) et d'échanger avec eux afin de me renseigner sur leurs expériences et outils utilisés pour cohabiter avec le Loup. Pour cela, je m'intéresserai aux stratégies pour vivre avec le Loup sur l'ensemble de son territoire, à cheval entre les 3 pays: la France, la Suisse et l'Italie.
Ce projet tire sa richesse de son interdisciplinarité. Différents domaines d'action sont ainsi concernés:
Ce projet est en réalité la première étape d'un projet ambitieux à l'échelle internationale! L'objectif est donc de se renseigner sur d'autres outils viables pour vivre avec le Loup mais aussi avec d'autres grands prédateurs, notamment les félins. L'idée serait de les tester en France l'année prochaine puis dans d'autres régions du monde. Ce projet est donc un tremplin indispensable pour la suite...
Un cocktail d'énergie, de temps mélangé à une forte motivation et détermination est une base nécessaire pour concrétiser ce projet avec succès. Mais c'est notamment en saupoudrant ce cocktail d'une poudre magique que le projet pourra démarrer! Les généreux contributeurs - en plus d'avoir le plaisir de permettre la réalisation du projet - seront récompensés par des contributions personnalisées.
A 5 ans, je voulais devenir "scientifique aventurier sur les mammifères en voie de disparition". Vingt années se sont écoulées. Pourtant ce rêve de jeunesse ne m'a jamais vraiment quitté. Poussé par cette passion, je me suis lancé dans une licence de biologie à Bordeaux. Cela m'a permis d'atteindre un premier objectif: étudier le comportement de la grande faune africaine. C'est ainsi que je suis parti en 2011 au Zimbabwe en tant que volontaire pour lutter contre le braconnage des rhinocéros. Ensuite, j'ai suivi une année d'études au Royaume-Uni pour me spécialiser en zoologie. Ce fut l'occasion inattendue de découvrir cette nouvelle passion qui m'anime aujourd'hui: promouvoir la coexistence entre les êtres humains et la faune sauvage.
C'est finalement pour mon stage de fin d'études que j'ai réussi à remettre les pieds en Afrique et cette fois-ci pour étudier le comportement de vigilance des impalas. Et puis comme on dit, jamais 2 sans 3! J'ai ainsi consacré cette dernière année à étudier le comportement des éléphants et babouins qui endommagent les cultures des fermiers à la périphérie du parc de Hwange (Zimbabwe) dans le but de proposer des solutions de coexistence. Le projet que je vous présente aujourd'hui représente ainsi l'aboutissement de nombreuses années de travail, de réflexion et de persévérance afin de concrétiser enfin ce rêve d'enfant: contribuer à un monde meilleur et vivre de sa passion.
Pour en savoir plus sur mon parcours
Ce projet est réalisé sous l'égide de HISA (Human Initiative to Save Animals), une organisation à but non lucratif créée en 2011. Concilier préservation de la nature et activités humaines est la philosophie que partagent les passionnés et professionnels de cette équipe inter-disciplinaire. Je suis donc entouré par une équipe de choc pour concrétiser au mieux les objectifs de ce projet! Voici les 2 principales tutrices de ce travail.
Fondatrice de HISA et reporter de documentaires animaliers, Perrine, dernièrement exploratrice pour Canal + sur cette thématique, est l'envoyé spécial de l'équipe. Membre hyper-active pour la protection de la faune, elle travaille actuellement sur d'autres projets de documentaires et de conservation sur la faune sauvage!
Biologiste spécialisée sur les relations entre la faune, leur habitat et les activités humaines, Gaëlle est un autre pilier du projet. Elle est notamment coordinatrice du projet sur les léopards des neiges au Ladakh, en collaboration avec l'ONG locale Snow leopard Conservancy!
Je vous invite à en découvrir plus sur le projet et à suivre cette aventure en visitant le site Internet: ou en vous connectant à la page facebook du projet
Source: Ulule le 25 avril 2015
Observation:
Nous avons volontairement reproduit l'intégralité de la page diffusée sur Ulule, y compris les photos, afin de préserver les éléments de l'argumentaire de nos propos. La même page
et les commentaires qui vont avec ont été captés afin d'appuyer nos accusations. Cette page ayant vocation de disparaître de Ulule une fois les fonds récoltés.