Le décret du ministère de l'écologie, publié au printemps, fixe le processus de gestion des loups suivant:
- Mesures de protection. Les principales mesures sont le gardiennage, le regroupement nocturne du troupeau, si possible dans des parcs, et la présence de chiens de protection.
- Tirs d'effarouchement. Les opérations d'effarouchement, en cas de tentative de prédation du loup, sont possibles à proximité du troupeau. Elles sont menées par des éleveurs
détenteurs d'un permis de chasse validé, à l'aide d'armes et de munitions non létales.
- Tirs de défense. Un éleveur détenteur d'un permis de chasse peut être autorisé par le préfet à réaliser un tir de défense lorsque la protection du troupeau et l'effarouchement
n'ont pas suffi à empêcher les attaques de loup. Le tir, qui peut être létal, doit être réalisé à proximité du troupeau concerné.
- Tirs de prélèvement. En cas d'échec des précédentes mesures de protection, les préfectures peuvent prendre des arrêtés de tirs de prélèvement, dans la limite du quota fixé à
l'échelle nationale (11 en 2012, desquels doivent être déduits les cas de braconnage avéré). Ces tirs, menés par des lieutenants de louveteries ou par des agents de l'Office
national de la chasse et de la faune sauvage, sont réalisés à l'échelle du territoire occupé par plusieurs meutes de loups.
- Suivi des tirs de prélèvement par année
- Réflexions