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Deux arrêtés Ministériels signés le 30 juin 2014 et publiés au Journal Officiel le vendredi 4 juillet fixent les conditions de destruction du loup pour la période 2014-2015. Rien de très nouveau par rapport au protocole de 2013 où 24 loups maximum pouvaient être tués. Il n’a même pas été réalisé la moitié. Il semble que le système est mieux encadré juridiquement cette année afin d’éviter de voir des associations écologistes obtenir des annulations des arrêtés préfectoraux. Reste à voir la réalité et l’efficacité de ces procédures qui n’ont jamais fait leur preuve.

Un premier arrêté fixe le maximum de loups pouvant être abattus. Le nombre est fixé à 24 loups… Chiffre théorique pour faire plaisir puisqu’il n’est jamais atteint. Néanmoins, nous pouvons toujours espérer puisque ce chiffre pourra être révisé après avis du Conseil national de la protection de la nature, dont nous savons qu’il sera toujours négatif mais n’engage pas la décision ministérielle et en fonction de la date éventuelle à laquelle 20 individus auront déjà été tués. Dans ce cas, il est prévu que 12 individus supplémentaires pourront être abattus.

Un second arrêté fixe la liste des départements dans lesquels des unités d'actions (zones où des interventions sont possibles) peuvent être délimitées: Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Bouches-du-Rhône, Ardèche, Aude, Drôme, Isère, Lozère, Haute-Marne, Meuse, Pyrénées-Orientales, Savoie, Haut-Rhin, Haute-Saône, Haute-Savoie, Vosges, Var, Vaucluse. Quid des nouvelles zones qui pourraient apparaître au cours de l’année? Pour faire patienter, comme d’habitude, il sera expliqué que ces sont des prédations de chiens en divagation.

Un troisième arrêté devrait être pris pour renforcer les tirs de prélèvement lors de battues de chasseurs au gros gibier. Il est actuellement en consultation jusqu'au 11 juillet.