La rapidité de diffusion des informations et surtout les diversités des sources et des possibilités de vérifications amènent
FERUS à s’empêtrer dans ses contradictions.
Il y a 4 ans environ, il fallait attendre la bienveillance de la presse officielle pour obtenir des informations rarement vérifiées par les médias qui reprenaient systématiquement les mensonges
et les incohérences des associations environnementalistes.
Pour ce qui concerne le loup dans les Pyrénées, Ferus, présidé par
Gilbert Simon, ex-haut fonctionnaire,
inspecteur général de l’équipement ayant occupé les fonctions de Directeur de la nature et des paysages au Ministère de l’écologie, s’englue dans l’incohérence des mensonges
qui sont son fonds de commerce bien avant sa création et depuis les origines d’ARTUS (créé officiellement en 1983). Quelques éléments de preuve…. au sujet de l'existence d'une meute de loups
dans les Pyrénées.
Venu des Alpes, le loup est de retour officiellement dans les Pyrénées (confirmation génétique) en 1999. Toutefois, ils ne sont que quelques individus à fréquenter la partie orientale des Pyrénées, côtés français et espagnol. En hiver 2007-2008, le massif du Carlit devient la 25éme Zone de Présence Permanente en France (c’est à dire zone où la présence du loup est confirmée pendant au moins 2 hivers consécutifs) et la 1ère hors du massif alpin. Jusqu’à présent aucune meute n’avait été observée dans les Pyrénées.
Selon Libération du 27 juillet, ça serait désormais chose faite! Ainsi a déclaré Chantal Jouanno: «Nous avons désormais la confirmation de la présence d’une meute dans les Pyrénées-Orientales».
A suivre. Attendons quand même confirmation par le réseau loup de l’ONCFS.
Source: Libération
Source: Site Web de Ferus
Nous vous indiquions hier que selon Chantal Jouanno, la première meute de loup dans les Pyrénées avait été confirmée. Après renseignements auprès du Réseau Loup de l’ONCFS, chargé du suivi de l’espèce en France, ce n’est pas le cas. Sans doute une confusion de la part de la secrétaire d’état à l’Ecologie avec le statut de Zone de Présence Permanente (ZPP, présence du loup dans une zone depuis au moins 2 hivers consécutifs) . Il y a 2 ZPP dans les Pyrénées: une côté français (dans le massif du Carlit, statut ZPP depuis l’hiver 2007-2008) et une autre sur le côté catalan espagnol du Canigou.
Il faudra donc attendre encore un peu pour qu’une meute soit confirmée.
Il y a moins d’une semaine, Chantal Jouanno avait déjà indiqué dans la presse, à propos de l’ours, cette définition erronée d’une population viable *: "L’objectif est de conserver une population viable, c’est à dire qui se reproduit, sans besoin d’introduction". Sans commentaires…
* Population viable minimale: le nombre minimal d’individus nécessaires pour assurer la survie d’une population. Selon les scientifiques, une population viable d’ours serait de 50 individus minimum. Les Pyrénées comptent actuellement une petite vingtaine d’ours.
Source: Site Web de Ferus
L'ONCFS a mis en ligne son dernier QDN le 23 juillet 2010 (Numéro 23) ou il est écrit:
Pyrénées-Orientales:
"Sur la ZPP Carlit, seulement 2 indices (une observation visuelle et un relevé d’empreintes d’un individu) ont été collectés à la mi-janvier 2010. Le peu d’indices détectés depuis 2 hivers consécutifs malgré une pression d’observation régulière (suivi systématique et opportuniste) conduit à se questionner sur l’occupation du territoire par l’espèce"
Ils parlent bien de " pression d’observation régulière, de suivi systématique et opportuniste..". Par ailleurs, il semble bien que les deux loups aient été photographiés entre le 20 juillet et le 27 juillet.... Qui et que croire?
Dire qu'une "population viable d’ours serait de 50 individus minimum" est un mensonge. Nous savons, et toutes les associations et spécialistes espagnols le disent, que la population de 120 à 150 individus dans le massif Catabrique n'est pas viable à moyen terme. Comment pourrait-il en être autrement dans les Pyrénées dont la superficie est plus importante. Il serait plus honnête de parler de 300 individus pour avoir une population viable. Mais se jour là, il n'y aura plus qu'un pastoralisme reliquaire comme dans les Cantabriques par ailleurs confrontés aux risques d'incendies, à l'ensauvagement complet du massif et un exode impressionnant des vallées.
Louis Dollo, le 31 juillet 2010
Dans la Dépêche du Midi du 25 décembre 2010, Gilbert Simon, Président de FERUS et de la commission scientifique du WWF déclare: "Depuis l'hiver 2007/2008, ce massif [Ndr: du Carlit] est même la seule zone de présence permanente du loup dans les Pyrénées françaises. Or, le secteur de Mérens-les-Vals constitue le versant ariégeois de ce massif. Toutefois, jamais plus de deux individus n'ont été identifiés dans ce massif".
Deux loups ne constitue donc pas une meutre. Soit! Mais alors comment nous expliquer que depuis plus de 10 ans il n'y a toujours que deux loups... qu'ils ne se sont jamais reproduits???? A croire qu'il existe une régulation officieuse..... Qui ne serait pas du braconage.
Dans ce même interview, Gilbert Simon déclare: "Six individus ont été identifiés génétiquement dans les Pyrénées-Orientales. Parmi ces individus, trois avaient déjà été identifiés, quelques années plus tôt, dans les Alpes: ils se sont donc bel et bien déplacés!..." Alors, 6 ou 2 individus? Quant au déplacement... ils peuvent aussi avoir utilisé une voiture....
Et il poursuit: "Ce retour est inéluctable. On ne pourra pas l'empêcher… Mais en ce qui nous concerne, nous, association de protection de la nature, nous pensons qu'il y a déjà assez de difficultés dans les Pyrénées avec l'ours sans en rajouter avec les loups. Car s'il s'implante réellement, le loup risque de causer beaucoup plus de dégâts que le plantigrade". Surprenante déclaration. Il y aurait donc une sélection des territoires: l'ours dans les Pyrénées, le loup dans les Alpes et ailleurs.... Et n'en rajoutez pas trop pour éviter les débordements... Quel manipulateur ce Gilbert Simon qui, en définitive, reconnait que l'ours est un problème pour les Pyrénées.
Tout ceci manque de cohérence. Mais lorsqu'on poursuit une voie idéologique et non écologique et environnementale, l'incohérence n'est pas loin de celle des organisations sectaires.
Louis Dollo, le 15 janvier 2011
Selon les statistiques de prédations de loups fournies par la DREAL Rhône-Alpes qui coordonne ce sujet, il n'y a eu aucun dommage lié au loup dans les Pyrénées en 2010, 2011 et 2012. De là à penser qu'il n'y a plus de loups dans les Pyrénées-Orientales... Peut-être quelques uns en Siera del Cadi en Catalogne Sud entre Alt Aneu et Cerdagne au sud de l'Andorre.