La présence de loups hybrides est connue en Italie comme en France depuis plus de 20 ans. Curieusement, il faut attendre 2015 pour que la Convention de Berne se dote d’une recommandation ambigüe pour préserver le loup pur en éliminant les loups hybrides (loups-chiens) dans des conditions telles que leur prolifération est garantie. Les défenseurs du chien crient au scandale.... Il faudrait tout préserver... Un autre alibi pour réorienter les financements vers le chien.... Les délires sont partout.
Depuis trois ans (2012-2015), l’Italie et l’Union Européenne financent une opération contre les loups-chiens dans le cadre du projet Ibriwolf. Alors que dès le début des années 1990, l’italien Luigi Boitani, Président de la LCIE, avait connaissance de la présence d’une hybridation chien-loup, il a poursuivi son action de défense du loup sans aucune distinction entre loup pur et bâtard. Les crédits en faveur du loup se faisant rares, la lutte contre les hybrides devenaient une nouvelle source de financement intéressante pour toute une série de «chercheurs» en recherche… de financement de leur carrière.
La dernière recommandation de la Convention de Berne en 2015 contre les loups hybrides est une aubaine à ne pas manquer. Nul doute que la France va emboiter le pas. Déjà, des «spécialistes» de l’ONCFS n’hésitent pas à dire que nous ne pouvons savoir qu’il s’agit d’un hybride qu’après analyse. Impossible de visu. Il faut donc le tuer et discuter après? Ou laisser faire au nom de la présomption d’innocence?
Hormis le fait que l’action de Luigi Boitani pour préserver la pureté du loup semble discutable selon plusieurs organismes, la Lega Nazionale per la difesa del can (Ligue nationale de défense du chien) critique et accuse «d’authentiques massacres de milliers de pauvres chiens perpétrés dans le silence tacite des institutions, là où les mêmes institutions (italiennes et communautaires) n’hésitent pas à financer des projets à hauteur de millions, dont le véritable bénéficiaire est l’homme.
En définitive, il est moins important de défendre l’homme et ses activités au profit de l’animal…. La même idéologie extrémiste en Italie qu’en France. Au-delà de l’idéologie, encore une bonne occasion de faire du business avec l’argent public au profit de quelques personnes auto-proclamées bien pensantes. Le loup, comme l’ours, sont d’excellents alibis pour certaines organisations…. Sur le dos de ceux qui travaillent et vivent sur le terrain. Créer des conflits pour exister et recevoir des financements…. Publics.
Louis Dollo, le 3 avril 2015
Nota: L'Union Européenne demande aux états membres de réaliser des économies et de limiter leur endettement. Après avoir contribué au développement des gtrands carnivores prédateurs, politique qu'elle continue à soutenir et à financer, maintenant elle se rend compte avoit financé n'importye quoi au point de financer les réparations de ses errements: l'hybridation. La cohérence écologique de l'Union Européenne, imaginée par une poiggnée de fonctionnaires, de rêveurs et d'idéologues qui n'ont jamais vu la nature, est à son coomble.
La Ligue Nationale de Défense du Chien (LNDC) tire récemment la conclusion du projet Ibriwolf après plus de trois années d'activité et en grande partie financé par l'Union européenne dans le cadre du programme Life avec une contribution totale de € 2.296.659
Le projet conçu dans le but de sauvegarder le patrimoine génétique du loup, à travers l’identification et le retrait du territoire des chiens errants croisés avec des loups à l’intérieur de deux zones pilotes de Toscane, a cependant toujours gardé en vue les problématiques des éleveurs concernant d’éventuelles attaques sur le bétail faites par les loups et les chiens errants.
Pour la Ligue Nationale de Défense du Chien (LNDC), l’intérêt envers Ibriwolf est né de la constatation que pendant l’une des sessions de capture prévue il a été prélevé du territoire une portée d’hybrides (10 individus, dont 4 décédés à la suite) âgés de 4-5 jours déductible par la présence du cordon ombilical, comme le Pr Luigi Boitani responsable de Ibriwolf le rapporte.
La LNDC ne pense pas que retirer la progéniture des soins maternels quelques jours seulement après la naissance soit un modus operandi acceptable, quelque soit l’espèce en question. Elle se demande par conséquent si les autorisations de capture délivrées pas le Ministère de l’environnement, outre l’avis favorable de l’Institut pour la protection et la recherche environnementale (ISPRA), prévoient réellement une procédure qui peut être considérée pour le moins discutable. La perplexité suscitée au sein de l’association provient des déclarations officielles faites par Ibriwolf sur leur site Internet, disant au contraire que les petits en question avait un âge présumé d’environ deux semaines, donnée discordante par rapport aux précédentes affirmations.
La LNDC a pour cela procédé à une demande d’accès aux actes administratifs du projet auprès de la Province de Grosseto, chef de file de celui-ci, pour vérifier le caractère adéquat du montant octroyé avec la finalité effective du projet, avec une attention particulière concernant la présence de garanties adéquates pour le bien-être animal.
Demande suivante: «en qualité d’association porteuse de différents intérêts, LNDC demande une copie sur papier simple de chaque rétribution au bénéfice de sujets physiques, d’associations, d’organismes publics et privés dans le cadre du projet Ibriwolf, financé par le programme communautaire Life».
La province de Grosseto a répondu deux fois que la demande état trop générale.
A ce propos, il convient de souligner que demander comment est utilisé l’argent du contribuable ne doit pas être interprété comme un présumé contrôle du travail d’une administration publique, mais bien comme le droit de tout citoyen.
Nous voulons aussi rappeler qu’Ibriwolf, pendant un laps de temps d’un peu plus de trois ans, a permis seulement la capture de deux individus hybrides et de six chiots survivants. Un nombre décidément faible.
De plus, au cours d’une interview déconcertante, le même Boitani a déclaré que les projets sur les hybrides n’ont pas l’intention de résoudre définitivement un problème, mais ont seulement l’objectif de porter le sujet à l’attention du public et des autorités. La LNDC pense qu’on peut mettre en évidence une thématique importante même sans octroyer des millions pour des projets tels qu’Ibriwolf, dans lequel on trouve un peu de tout, de la protection de l’intégrité génétique du loup à l’aide économique des éleveurs qui subissent des dégâts.
A ce sujet, la LNDC met en évidence une grossière disparité dans l’affectation des fonds. Pour l’urgence du vagabondage, qui dans le centre-sud de l’Italie concerne des centaines de milliers de chiens en général malades et non stérilisés, dans le tableau des financements de la Loi de Stabilité on constate que pour la santé publique vétérinaire il n’a été assigné que la ridicule somme de 300.000 euros pour les trois années 2015-2017. Pour le projet Ibriwolf, il y a eu quasi 2.300.000 euros. C’est pour cela aussi que la Ligue nationale de défense du chien, à l’instar de Boitani, désire porter à l’attention du public certaines problématiques, qu’il y a d’authentiques massacres de milliers de pauvres chiens perpétrés dans le silence tacite des institutions, là où les mêmes institutions (italiennes et communautaires) n’hésitent pas à financer des projets à hauteur de millions, dont le véritable bénéficiaire est l’homme.
Traduction approximative de l'article de Michele Di Leva, Responsable Chasse et Faune sauvage LNDC