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Selon l’encyclopédie en ligne Wikipedia: "L’échinococcose est une zoonose provoquée par un ver plat, l’échinocoque. En Europe, il s'agit principalement d’Echinococcus multilocularis, mais il existe d'autres échinocoques parasites, dans presque toutes les régions du monde".

- Un parasite

"Une échinococcose peut être cystique ou hydatique (causée par Echinococcus granulosus), alvéolaire (E. multilocularis), ou polycystique (E. vogeli ou E. oligarthrus). Ces deux derniers Echinococcus sont plus rares et sont retrouvés essentiellement en Amérique du Sud et en Amérique centrale1. Il existe deux autres espèces, E. shiquicus et E. felidis, sans rôle défini dans l'atteinte humaine.

"L'échinocoque est avalé par l'hôte. Les animaux concernés sont essentiellement des canidés (chiens pour E. granulosus, renards pour E. multilocularis) où la larve se transforme en adulte dans le tube digestif de l'hôte, permettant la reproduction et le relargage d'œufs par le tube digestif. L'être humain constitue le plus souvent un «hôte en impasse» ne permettant pas la reproduction du parasite. Ce dernier traverse la paroi du tube digestif avant de s'implanter dans différents organes".

L’échinococcose alvéolaire est une parasitose hépatique provoquée chez l’homme par la larve d’un petit ténia du renard, Echinococcus multilocularis. La prolifération larvaire se manifeste par un envahissement progressif des tissus adjacents. Le tableau clinique est souvent grave et comparable à un cancer hépatique d’évolution lente.

Diagnostic biologique de l'hydatidose: L'hydatidose est une échinococcose due au développement, chez l'homme, de larves d'Echinococcus granulosus. À l'état adulte, le parasite est hébergé dans l'intestin d'animaux domestiques, surtout le chien. Le diagnostic repose sur des arguments cliniques, radiologiques et biologiques.

- La contamination

"L'homme se contamine accidentellement par contact direct (exemple: léchage par les chiens et chats, ou en les laissant manger dans nos assiettes) ou indirect (avec chien ou chat principalement, et éventuellement un renard ou autres canidés) aboutissant à l'ingestion d'œufs (microscopiques) du parasite".

"Chez l'homme, les œufs ingérés se transforment en larves qui vont coloniser le foie et former une pseudo-tumeur au bout de plusieurs années. Les larves peuvent exceptionnellement également atteindre d'autres organes comme les poumons ou le cerveau. Curieusement les enfants semblent épargnés par cette maladie alors que ce sont ceux qui portent le plus les mains à la bouche et se font lécher par les chiens et chats. Leur système immunitaire semble facilement se débarrasser des échinocoques". Source Wikipedia

"Le parasite adulte vit dans l’intestin d’un carnivore (renard, chien, chat...), hôte définitif qui se contamine en consommant des petits rongeurs parasités. Le carnivore guérit spontanément, mais peut se réinfecter."
Il évacue les œufs infestants dans ses matières fécales. Des insectes coprophiles peuvent contribuer à disséminer les œufs.
"Les rongeurs (campagnols surtout), hôtes intermédiaires, se contaminent en ingérant les œufs avec leur nourriture végétale. Une forme larvaire se développe alors dans le foie ce qui entraîne, à terme, la mort du rongeur. On parle de cycle puisque des rongeurs infectés sont mangés par un carnivore, qui par ses fèces disséminera des œufs".

Source: Ligue ROC

- Les riques avec le loup

"L'échinococcose est une maladie parasitaire qui touche préférentiellement les canidés. Cette maladie est présente en France et peut accidentellement être contractée par l'homme. Il semble cependant, qu'en raison du faible nombre de loups présents dans le parc du Mercantour, comparé au nombre d'autres canidés sauvages susceptibles d'être contaminés et vivant en totale liberté sur le territoire national, l'augmentation du risque de transmission de l'échinococcose lié spécifiquement à la présence de ces animaux ne puisse être considérée comme significative. Par ailleurs, les loups ne sont porteurs d'aucune autre pathologie spécifique susceptible d'être transmise aisément à l'homme. La décision de créer des parcs à loups clôturés ne peut donc être prise uniquement en raison d'un éventuel risque de transmission de maladies infectieuses du loup vers l'homme". Réponse du ministère de la Santé publiée dans le JO Sénat du 04/12/1997 - page 3400

Gouvernement de Lionel Jospin du 2 juin 1997 au 6 mai 2002
Martine Aubry: Ministre de l'emploi et de la solidarité 2 juin 1997 au 18 octobre 2000
Bernard Kouchner: Secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Emploi et de la Solidarité, chargé de la Santé 5 juin 1997 au 16 novembre 1998

- La prévention

- Le traitement curatif

"Le traitement est essentiellement chirurgical par exérèse de la masse parasitaire ou par ponction aspiration sous échographie guidée, suivie de l’injection de sérum salé hypertonique et enfin de la réaspiration du sérum (technique PAIR). Il faut éviter tout essaimage parasitaire au cours de l’intervention: protection du champ opératoire par sérum salée hypertonique, eau oxygénée….Un traitement à l'albendazole est nécessaire lorsque l’intervention chirurgicale est contre-indiquée ou pour encadrer celle-ci (ESKAZOLE® à 15mg/kg/j pendant plusieurs mois)". Association Française des Enseignants de Parasitologie et Mycologie (ANOFEL)