Une association anti-ours accuse les plantigrades des Pyrénées d'hécatombe sur les troupeaux.
Une association anti-ours, l'ASPAP, Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Ariégeois, affirme que depuis une semaine, les ours s'attaquent aux vaches et aux veaux. Un
communiqué décrit les difficultés qu'éprouvent les éleveurs des estives de Salau à celle de Sentein, en passant par Soulas au-dessus d'Arcouzan.
Cette annonce, non encore vérifiée, est considérée par les partisans de l'ours comme une manoeuvre de pression exercée sur le gouvernement qui doit dévoiler cet été son plan de
réintroduction de l'ours.
Rassemblement de protestation du 1 juillet 2010
Le journaliste présentant le reportage de qualité est, quant à lui tendancieux et orienté en faveur des idéologues du tout sauvage dans les Pyrénées.
Le rassemblement de l'ASPAP ne concernait que le Couserans soumis à des attaques journalières sur les troupeaux. Quoique ce rassemblement soit strictement couseranais, la colère est générale sur toute la chaîne des Pyrénées. D'autre part, l'ASPAP n'est pas que "anti-ours". Elle défend avant tout le patrimoine pastoral de l'Ariège qui est mis à mal par la présence de l'ours. Au-delà, elle défend la biodiversité et le développement durable des vallées.
Quant aux propos de François Arcangéli, ils sont assez stupéfiants. Il va jusqu'à nier l'existence de prédation pourtant reconnues. Ira-t-il jusqu'à nier la présence de l'ours? Avec une telle mentalité, tout laisse à croire qu'Arcangéli cherche à créer le conflit comme il l'a toujours fait depuis qu'il est à la tête de l'ADET-Pays de l'ours, le conflit étant son fons de commerce et sa source de financement auprès des pouvoirs publics.
Louis Dollo, le 2 juillet 2010