Le WWF, fidèle aux principes de ses fondateurs participera à l'ensauvagement des Pyrénées et à la destruction de sa diversité paysagères et biologique en prônant le "tout
sauvage" par son financement de l'ours dans les Pyrénées.
Par ces méthodes violentes qui excluent tout avis des pyrénéens c'est-à-dire ceux qui vivent et travaillent depuis des générations dans les vallées et montagnes des Pyrénées
pourrait contribuer à l'émergence de réactions qui ne sont pas souhaitable. Mais la violence entraine la violence et, dans ce domaine, le WWF est une ONG spécialiste dans le monde
entier.
Dès le début de son mandat, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, a exprimé la volonté de mettre sur pied un "Groupe National Ours", sur le modèle du Groupe National Loup qui semble bien fonctionner. L'idée était de créer une instance dédiée à la problématique de l'ours pour travailler avec les différents acteurs concernés à mettre un terme aux tensions générées par la présence du grand carnivore dans les Pyrénées. C'est chose faite! Depuis le 26 juin dernier, dans l'esprit du grenelle de l'environnement, afin de satisfaire une exigence de dialogue, ce comité multipartite existe.
Voilà qui ne plait pas aux associations ultrapastorales qui désirent rester les seules à négocier avec l'Etat et ont peur de se retrouver en minorité dans le Groupe National Ours. Pourtant, une composition en collèges avec un nombre de personnes opérationnel (40-50) devrait permettre à tous les courants de s'exprimer et d'aucun pourra se rendre compte que les associations en faveur de l'ours ne sont pas surreprésentées.
Première réponse aux demandes de mise en adéquation avec les réalités du terrain, le groupe doit permettre d'approfondir la concertation autour de la mise en oeuvre du plan de restauration et de conservation de l'ours brun dans les Pyrénées françaises. Il formulera, à terme, des propositions sur l'évolution et les améliorations à apporter à ce dessein national. Dans ce lieu d'échange, il s'agira de débattre du programme de sauvegarde de l'espèce. Toutefois, si les modalités de cette réhabilitation nécessitent d'être inlassablement expliquées, au besoin améliorées, dans le respect d'une démocratie écologique participative, le principe même de cette restauration ne saurait être remis en question.
Nouveauté, le GNO sera désormais composé de quatre collèges: les élus, les professionnels, les associations et l'Etat. Alors que Cap Ours disparaît de la liste des associations, le WWF fait son entrée...
C'est en raison de son fort investissement pour la cause des grands prédateurs que l'ONG a été sollicitée. Ainsi, dès 1977, le WWF-France participe financièrement aux mesures de sauvegarde de l'ours brun dans les Pyrénées. En soutenant les activités des associations locales oeuvrant pour une meilleure cohabitation entre le pastoralisme et les grands prédateurs (FIEP, ACP, Association Pays de l'Ours-ADET et Férus), qu'il s'agisse de projets concrets tel que l'installation de radiotéléphones destinés à rompre l'isolement des bergers, ou d'opérations de communication, telle que des expositions grand public pour sensibiliser les populations locales à la nécessité de préserver l'habitat de l'ours...
En 2004, l'ONG environnementale devient partie prenante d'un programme européen visant à améliorer la coexistence entre l'agriculture et les grands carnivores.
En effet, la présence des ours et des loups, revenus depuis peu sur le territoire français, génère des contraintes auxquelles les populations locales, et en particulier, les
professionnels de l'élevage, doivent se réhabituer. Le spectre des attaques de troupeau refait surface. D'où la nécessité du projet
Life COEX...
Concrètement, le programme qui vient de s'achever en octobre dernier, visait à promouvoir la conservation de ces espèces prioritaires pour le réseau Natura 2000 (Directive Habitat), ainsi que la coexistence harmonieuse entre ces animaux et leur environnement par le biais de diverses actions: modernisation des systèmes de protection face à la prédation, amélioration des systèmes d'indemnités en cas d'attaque sur le troupeau, campagnes de sensibilisation, opérations de valorisationdes produits fermiers fabriqués en "zone à Ours"...
Le rôle des actions pilotes menées durant ces quatre dernières années dans l'adoucissement des conditions de travail des professionnels de l'élevage a été formellement reconnu. Et ce confort nouveau générant une amélioration globale de leur qualité de vie a contribué à désamorcer les tensions vis-à-vis des grands prédateurs. Fer de lance d'une cohabitation pacifiste avec les grands carnivores, le WWF a donc une vraie légitimité au sein du groupe national ours.
Le 18 décembre, lors de la dernière réunion de cette jeune instance, l'ONG a été représentée par Christine Sourd, Directrice adjointe des programmes, chargée du pôle sensibilisation et biodiversité.
Contre les détracteurs du comité national qui le qualifient de "groupe déjà tout orienté", ajoutant qu' "un tel regroupement supposerait les problèmes résolus avant même d'avoir été posés dans toutes leurs dimensions", elle a fait entendre la voix de l'ONG. Elle a défendu le projet de NKM, démarche concertée avec les acteurs locaux, porteurs et gestionnaires du patrimoine pyrénéen permettant à l'Etat d'assumer sa responsabilité: maintenir la biodiversité et être le garant des engagements internationaux de la France.
Parce que pour tenir les promesses formulées devant le peuple tout entier, devant les générations futures et les autres nations et qui dépassent la simple addition des avantages et des inconvénients locaux, réunir autour de la table les représentants de tous les partenaires concernés par cette question est plus que nécessaire...
Source: Communiqué du WWF - 31/12/2008 12:10:00