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Nous proposons en B la traduction d'un article paru le 07/01/2010 dans El Periõdico de Aragõn sous le titre Les Verts veulent qu'on introduise des ours asturiens . Le plus intéressant, ce sont les commentaires des lecteurs à la suite. Tout y est mis à plat dans les échanges qui voient s'affronter notamment divers écologistes espagnols:

- les ours slovènes sont très différents des ours autochtones par leur taille et leur poids (plus importants), par leur comportement aussi (plus agressif), mais pour certains... chut! il ne faut pas le dire, ça fait mauvais effet;

- implanter cette population d'ours dans les Pyrénées, alors qu'elle n'a nullement besoin du massif pour se porter très bien, c'est comme importer des Percherons dans la zone asturienne du Sueve, une de celles où les éleveurs ont sauvegardé la race autochtone des Asturcones, petits chevaux d'origine celte déjà mentionnés par Jules César dont ils constituaient l'élément le plus mobile de la cavalerie. Certes ce sont tous des chevaux ou des ours, mais rien à voir entre eux par ailleurs: préserver la biodiversité c'est le contraire de cette substitution des uns par les autres;

- avec environ 130 ours dans le Massif Cantabrique, la population est loin d'être tirée d'affaire, sur le plan génétique en particulier. Tiens, et alors l'ADET et le WWF qui dans la brochure de propagande diffusée l'an dernier racontaient qu'avec 50 dans les Pyrénées l'espèce serait tirée d'affaire... on nous aurait menti?

Sur ce dernier point, le plus comique ou le plus désolant (c'est selon) est Guillermo Palomero, le président de la FOP cantabrique (Fondation Ours Brun) cité dans l'article. Il me paraît caricatural de qualifier systématiquement les mouvements écologistes de "escrologistes": au delà des excès, tous, même les plus excessifs, pointent aussi des problèmes réels de nos sociétés, et ces excès ne doivent pas être un alibi pour refuser de voir ces problèmes comme cela se produit chez certains de leurs détracteurs. Mais, dans le cas Palomero, le terme est justifié. Ce Monsieur en effet est le champion du discours à géométrie variable selon les casquettes qu'il porte.
En 2005, le scientifique responsable du programme ours espagnol, l'expert international Javier Naves répondait à une interview dans La Nueva España (1) en rappelant le consensus scientifique concernant le nombre d'ours nécessaire pour une population naturellement viable: "des centaines d'ours sur des milliers de kilomètres carrés". Et en concluait logiquement que la population d'ours dans la Cordillère ne pouvait "être considérée viable". Le paradoxe qu'il soulignait ensuite était le suivant:

"Nous avons toujours défendu l'idée d'arriver à une population naturellement viable, capable de survivre par elle-même, pas ses propres moyens. Mais je commence à avoir des doutes: je ne sais pas si nous avons l'espace suffisant pour 4 ou 500 ours, où allons nous les mettre?
Ils ne peuvent pas trouver place dans les Asturies. Au mieux, nous nous trouvons dans la situation d'avoir une populations toujours sous assistance médicale pour respirer, s'alimenter et se reproduire en interchangeant les mâles."

Son rappel des conditions permettant de considérer une population d'ours comme viable, lui valut une réplique de Guillermo Palomero, le 23 du même mois dans le même journal (2):

"Question:
La viabilité ou non de la population occidentale de l'ours cantabrique a entraîné une certaine émotion chez les spécialistes.
Réponse:
Je crois que c'est une polémique très académique et qui n'a pas grand sens que de débattre sur la viabilité. Il faut apporter quelques précisions sur ce point, bien que pour nous ce concept, sous son aspect académique, ne soit pas très important. C'est un concept fondé sur des bases théoriques et pour lequel on trouve des chiffres différents selon les auteurs."

Et il retient alors comme critère de viabilité le chiffre de 25-30 animaux fourni par des chercheurs scandinaves. Or, le même Palomero, mais cette fois sous la casquette du scientifique, publiait en 2000 dans la revue de biologie de l'Université de Navarre un article intitulé "La conservation de l'ours brun dans les Monts Cantabriques: les plans de récupération" (3), où il développait exactement les mêmes analyses que celles de Javier Naves. Après avoir indiqué les chiffres des deux populations d'ours cantabriques à cette date, entre 50 et 60 à l'ouest, 20 et 25 à l'est, chiffres devenus pour lui en 2005 un critère de viabilité, il poursuivait:

"La petite taille de ces populations est en elle-même un danger, et leur extinction peut survenir de façon aléatoire. Il faut tenir compte du fait qu'au niveau mondial on associe la viabilité d'une population d'ours à des chiffres de plusieurs centaines de bêtes sur des milliers de kilomètres carrés."

Devenu militant de la cause de l'ours, Palomero alors "oubliait" ses propres analyses scientifiques, vieilles d'à peine 5 ans! Cela permet de situer à leur juste valeur ses allégations sur les ours dans l'article qui suit. Un point positif néanmoins: il reconnaît que rien n'est possible tant que n'a pas été obtenu un consensus des collectivités locales concernées. Il faut ici rappeler la récente motion du Sénat espagnol (11 mai 2009), adoptée tous partis confondus ce qui est exceptionnel, demandant au Gouvernement espagnol que, quelles que soient les prochaines actions envisagées à propos des ours, elles ne soient adoptées qu'avec "le consentement des Communautés autonomes et des communes concernées"(4).
Lors du débat il fut même indiqué que cette règle devait s'appliquer aussi aux collectivités locales de l'autre versant, la motion espagnole par contre ne pouvait bien sûr en faire officiellement état.

La France qui, selon l'article que nous traduisons, doit en février rencontrer l'Europe pour causer des ours, serait bien inspirée sur ce plan de faire preuve de moins d'arrogance et de nombrilisme qu'elle ne l'a fait jusqu'à présent, y compris à l'égard de ses propres collectivités locales. Le Ministère concerné serait aussi bien inspiré de moins se fier pour connaître la réalité à ceux qui, en son sein, sont depuis longtemps les têtes de pont de l'ensauvagement du massif, avec eux aussi des discours à géométrie variable. C'est une autre histoire, même si c'est la même...

B.Besche-Commenge ASPAP/ADDIP 20-01-2010

Notes

(1) La Nueva España 02/11/2005 - Asturies - Chapeau de l'article: "En Asturias no hay sitio para una poblaciõn de osos mucho mayor - Estamos muy lejos de los cientos de ejemplares que tienen que existir para considerar la especie viable" = Dans les Asturies, il n'y a pas de place pour une population d'ours beaucoup plus importante /qu'actuellement/ - Nous sommes bien loin des centaines d'exemplaires nécessaires pour considérer l'espèce comme viable.

(2) La Nueva España 23/11/2005 - "La poblaciõn de osas ha crecido el 60% en los ultimos diez años" = la population d'ours a augmenté de 60% ces dernières dix années.

(3) La conservacion del oso en la cordillera cantabrica: los planes de recuperacion - Publicaciones de Biologia de la Universidad de Navarra, Serie Zoolõgica, 26: 129-135, 2000

(4) Boletin oficial de las cortes generales - Senado - IX legislatura - Serie I: Boletin General, 29 de abril de 2009 Num. 247 -Mociõn en Comisiõn. 661/000249.

- Les Verts demandent que l'on introduise des ours asturiens.

- Le collectif veut organiser en mars une action revendicative à Ansõ.

Devant les polémiques suscitées par la réintroduction des ours dans les Pyrénées, les Verts demandent des spécimens plus petits et pacifiques. L'association a plaidé cette semaine pour l'introduction des femelles asturiennes au lieu de bêtes slovènes pour repeupler la zone. Le collectif, qui milite pour l'augmentation du nombre de plantigrades, a déposé une demande auprès de la Subdélegation du Gouvernement à Huesca afin d'organiser une manifestation revendicative fin Mars à Ansõ, pour laquelle il a demandé la présence des forces de maintien de l'ordre pour répondre à l'opposition que pourrait susciter cette manifestation.
Le débat sur le type d'ours à utiliser pour repeupler les Pyrénées n'est pas nouveau. La France a penché pour les ours slovènes, ce sont eux qui aujourd'hui peuplent les Pyrénées. Rosa Burgos, présidente des Verts aragonais, signale que les ours asturiens sont "un peu plus petits et plus fuyants, ils créeraient donc moins de conflits". Il y a actuellement une vingtaine d'animaux dans les Pyrénées, que l'on peut voir en divers points de Catalogne, Aragon, Navarre et chez nos voisins français, alors que dans la Cordillère Cantabrique ils sont environ 130.

- Le plan français

Ce Plan a été l'objet de critiques de la part des éleveurs, des chasseurs et des habitants inquiets des risques. De fait, ce sont en grande partie les communautés espagnoles qui ont dû faire l'effort d'informer les populations de la présence de l'ours, de favoriser la concertation, et arbitrer pour les compensations. La France aura le mois prochain une réunion avec la Communauté Européenne où le nouveau Plan d'action sera abordé, il se prolongera jusqu'en 2013 et prendra la suite de celui mis en marche en 2006 et qui se termine actuellement. A l'heure actuelle, les opinions sont partagées entre ceux qui, comme les Verts, militent pour continuer les réintroductions, et ceux qui préfèrent pour l'instant arrêter le processus.
Guillermo Palomero, président de la FOP (Fondation Ours Brun), a de nouveau écarté hier l'arrivée de davantage de plantigrades dans les Pyrénées tant que ne serait pas obtenu un consensus dans la zone, quelque chose de complètement oublié dans les premières années du programme. Pour lui, l'utilisation de spécimens asturiens n'est pas à recommander étant donné que la Cordillère Cantabrique "n'est pas dans une situation où elle peut se permettre d'être donatrice".
Et il précise: "ce débat n'a plus de sens; on a déjà mis des ours slovènes, pourquoi alors mélanger?". Il fait d'autre part référence aux travaux du chercheur Juan Luis Arsuaga "qui indique que tous les ours européens viennent d'un tronc commun, leur origine est donc la même", et rejette l'idée que les ours slovènes génèrent davantage de conflits: "Il faut arrêter d'insister sur le fait que ces animaux posent des problèmes, parce que ce n'est pas le cas".

Auteur: M. Franco
Source:

- Los Verdes piden introducir osos asturianos

El colectivo quiere organizar un acto reivindicativo en Ansõ para marzo.

Ante las polémicas suscitadas por la reintroducciõn de osos en el Pirineo, los Verdes reclaman ejemplares mãs pequeños y pacificos. La agrupaciõn ha defendido esta semana la utilizaciõn de hembras asturianas, en lugar de eslovenas, para repoblar la zona. El colectivo, que apuesta por no dejar de aumentar el numero de plantigrados, ha solicitado permiso a la Subdelegaciõn del Gobierno en Huesca para llevar a cabo un acto reivindicativo a finales de marzo en Ansõ, para lo que han pedido la presencia de las fuerzas de orden publico por la oposiciõn que esta concentraciõn podria suscitar.

El debate sobre el tipo de osos que deben utilizarse para repoblar el Pirineo no es nuevo. Francia se decantõ por los ejemplares eslovenos, que son los que ahora pueblan el Pirineo. Rosa Burgos, presidenta de los Verdes en la comunidad, señalõ que los plantigrados asturianos "son algo mãs pequeños y mãs esquivos, por lo que crearian menos conflictos". En la actualidad hay menos de una veintena de animales en el Pirineo, que se pueden ver en distintos puntos de Cataluña, Aragõn, Navarra y el pais vecino, mientras que en la cordillera cantãbrica son unos 130.

Plan Frances
El plan galo ha sido objeto de critica por parte de ganaderos y de cazadores y vecinos temerosos de los riesgos. De hecho, han sido en gran medida las comunidades autõnomas españolas las que han hecho un esfuerzo de cara a informar a la poblaciõn sobre la presencia de los osos, favorecer la coordinaciõn y arbitrar compensaciones. Francia mantendrã el mes que viene una reuniõn con la Uniõn Europea en la que se abordarã el nuevo plan de acciõn, que se prolongarã hasta el 2013 y darã continuidad al que termina ahora, puesto en marcha en el 2006. Ahora, las opiniones se dividen entre los que, como los Verdes, apuestan por continuar con la reintroducciõn o los que, por el momento, prefieren detener el proceso.

Guillermo Palomero, presidente de la Fundaciõn Oso Pardo, volviõ a rechazar ayer la entrada de mãs plantigrados en el Pirineo mientras no se asegure el consenso en la zona, algo descuidado especialmente en los primeros años del programa. A su juicio, la utilizaciõn de ejemplares asturianos no es recomendable, puesto que la cordillera cantãbrica "no estã en condiciones de ser donante".

"Este debate no tiene sentido ya --continuõ--. Ya se metieron eslovenos, asi que para qué mezclar". Palomero aludiõ, ademãs, a los estudios del investigador Juan Luis Arsuaga, "que indican que todos los osos europeos vienen de un tronco comun, por lo que su origen es el mismo", y rechazõ la idea de que los eslovenos sean mãs conflictivos. "Hay que dejar de insistir en que estos animales dan problemas, porque no es asi", insistiõ.

Auteur: M. Franco
Source: El Periodico de Aragon du 17/01/2010

- Commentaires des lecteurs du journal espagnol - (Traduction: B. Besche-Commenge ASPAP/ADDIP)

1- Rafel - 17/01/2010 - 09:33:17 h.
Mais ceux-là, les Verts, ils le sont parce que c'est leur couleur préférée ou parce qu'ils fument des substances hallucinogènes? Avec de tels arguments, ça fait longtemps qu'ils ne représentent ni ne peuvent représenter quelque collectif écologique sensé que ce soit parmi les très très nombreux qu'il y a dans la Péninsule:

- les ours asturiens sont à la limite de la viabilité génétique, il faut beaucoup de travail pour les maintenir.
- les ours slovènes ne sont ni agressifs ni peu discrets; si les Verts étaient venus un jour essayer de les suivre - y compris antenne en main - ils sauraient que cet argument n'a aucun sens.
- aller à Ansõ - ou sur la Place du Pilar - pour défendre des idées si bizarres, entouré par les forces de l'ordre, c'est appeler à grands cris à une confrontation. Le seul résultat qui s'ensuivra sera un discours martyriologique qui servira peut être à leur esprit nécessiteux, mais pas du tout à l'environnement.
- des idées aussi peu fondées ne servent qu'à discréditer le courageux travail du mouvement écologiste.

2 - Rosa Burgos Pérez (Les Verts d'Aragon) - 17/01/2010 - 13:08:14 h.
D'abord dire au Periõdico que je ne suis pas la Présidente des Verts d'Aragon.
Ensuite te dire, Rafael, que je ne vais pas entrer dans le jeu des excommunications. Simplement, j'ai contacté les Verts des Asturies très impliqués avec les ours, et ce sont eux précisément qui m'ont donné leur opinion technique selon laquelle, même s'ils sont de la même espèce que les slovènes, les ours cantabriques sont plus petits et plus timides. Les femelles ont besoin d'un espace plus petit, ont l'habitude de rester au même endroit, tandis que les mâles parcourent le territoire de plusieurs femelles. C'est pour cette raison qu'il semble faisable de prendre là bas 2 ou 3 femelles sans mettre pour autant chez eux l'espèce en péril.
Troisièmement, à plusieurs de ceux qui étions à la manifestation de Hecho, on a lancé des oeufs et détruit les pancartes. Nous avons participé dans les Pyrénées à des débats sur la réintroduction de l'ours, nous ne voulons pas la confrontation mais faire voir que nous sommes des gens qui ne voulons pas que nos Pyrénées soient privées d'une des espèces les plus emblématiques.

3. kike (Les Verts d'Aragon) - 17/01/2010 - 16:50:37 h.
Les Asturcons et les Percherons sont de la même espèce. On ne parle pas de repeupler le Sueve avec des Percherons.
Entre un ours slovène et un cantabrique ou pyrénéen il peut y avoir 100 kilos de différence, et les comportements ne sont semblables.
L'intérêt d'avoir des ours dans les Pyrénées, c'est qu'ils soient de la lignée génétique propre à l'Espagne, qui est différente et plus ancienne. En Slovénie il y a suffisamment d'ours, et le Parc de Cabãrceno /parc naturel dans la communauté autonome de Cantabrie/ n'a qu'à aller s'en offrir. L'effort doit se concentrer sur ce qui est le plus utile, et pas sur le cirque spectaculaire destiné à tromper les citoyens et à d'autres intérêts pas clairs du tout. Le programme de réintroduction d'ours slovènes est totalement inutile pour cette variété ou ligne génétique, qui n'est pas en danger.
Tous les ans, il y a une importante mortalité de petits dans les Asturies et en Leõn. Retirer certains de ces jeunes serait contraire à l'intérêt de l'espèce. De fait, la jeune ourse Villarina /oursonne trouvée sur le bord d'une route, soignée, et relâchée dans le "paradis naturel" asturien/ aurait dû être transférée à l'Est du massif pour améliorer la viabilité génétique de cette population, mais qui a pris la décision de la relâcher à l'Ouest? C'est un maire!!!
Un ours cantabrique pèse 100 kilo, et partage des gènes avec le grizzly qui en pèse 700. L'américain est dangereux pour les personnes, chasse, pêche... choses que ne font pas les ours asturiens.
Ce que dit Rosa Burgos est exact, elle s'est renseignée.

4. Ramõn - 17/01/2010 - 17:47:56 h.
Un grizzly a peu à voir avec un ours européen, Kike. Avancer ces données c'est volonté de désinformer. Un grizzly est un ours féroce que le cinéma américain nous a habitués à craindre, avec quelques bonnes raisons. Tu peux penser qu'elles ont une bonne part de culpabilité dans le stérile débat sur les ours dans les Pyrénées. Ces ours n'ont rien à voir avec ceux de notre continent.
Tant qu'à faire dans le gros, un ours asturien partage aussi des gènes avec l'ours polaire, mais cela n'empêchera pas l'Arctique de continuer à dégeler, par exemple.
Les Verts en Aragon sont ceux qui soutiennent l'agrandissement du barrage de Yesa. J'espère qu'ils iront ensuite demander des saumons dans les Asturies, tant qu'on y est pourquoi pas? Je ne serais pas étonné qu'on les reçoive avec des oeufs à Hecho.

5. ditisco - 17/01/2010 - 18:33:45 h.
Laisser entendre que les ours slovènes posent des problèmes, c'est comme pour un parti politique s'aligner sur les postulats des autres partis d'extrême droite, comme "chasse et tradition". Tout le travaôtres. S'il vous plaît, au moins fermez-la.
Comment se porte la population de la partie est de la cordillère cantabrique??? Catastrophique, très mal foutue, et vous parlez de transférer des spécimens depuis les monts cantabriques!
Enfin la dernière: on peut certes manifester devant une administration pour demander du changement, mais aller dans un village comme Ansõ, qu'est ce que vous espérez en sortir à part des broncas et qu'on vous jette des oeufs??? mais c'est sûr qu'avec de telles déclarations c'est tout ce que vous méritez.

6. Rosa Burgos Pérez  (Les Verts d'Aragon) - 17/01/2010 - 18:58:26 h.
Je vois que vous dérange le fait que nous abordions ce problème, mais je comprends que si nous ne sommes pas d'accord sur la forme nous le sommes sur le fond. Nous allons à Ansõ parce que le milieu aux alentours est approprié à la réintroduction, et que les ours font aussi parti du blason du village.
Nous avons été à Pau aux journées organisées par les verts français pour la réintroduction des ours, nous avons participé à l'hommage rendu à l'ourse Cannelle abattue par un chasseur à Bedous. Nous étions aussi à Bénasque...
Pas possible d'être si mesquins simplement parce que nous voulons que l'on préserve l'ours pyrénéen, vous nous disqualifiez en mélangeant tout. Nous avons défendu la nationalisation des sources d'Aragon et l'adduction d'eau à Saragosse, pas dans des bouteilles en plastique.

7. raul - 17/01/2010 - 19:42:26 h.
Alors il y aurait des ours en trop à parc naturel dans la Cantabrie/ et dans les Picos?
Parfait! Y a qu'à mettre des ours pris là bas, mais les mettre près des maisons parce que comme ils sont incapables de vivre dans leur milieu, y aura toujours quelqu'un pour leur porter à manger / voir en introduction les analyses de Javier Naves/. Putain! Quel talent dans vos propositions!
Passons. Mais l'étude sociologique de cette idée devrait être comme un résumé de la corruption. Des milliers et milliers de feuillets sensés, et, au final, nous qui défendons l'environnement, nous allons finir par avoir nos ennemis dans la maison.