Carlos Barrera Sanchez est un "très grand bonhomme" auquel a été remis un dossier sanitaire afin qu'il le comprenne d'abord immédiatement, l'utilise de façon efficace et agisse. Sa vision et son analyse sont remarquables et, venant d'un Val d'Aran où la principale industrie est le touriste, Carlos Barrera Sanchez ne transige pas sur les bases qui fondent son pays c'est à dire une région d'élevage. C'est ça nos racines, d'où la présence systématique à toutes les réunions consacrées à l'ours des représentants socioprofessionnels de l'élevage et des présidents des syndicats de race systématiquement convoqués... rien de cela chez nous!!!!
Ce courrier est aussi remarquable en ce que:
- Il pointe bien ce qu'est la politique française en l'affaire: transformer les Pyrénées en sanctuaire écologique, ce qu'il refuse pour le Val d'Aran et il stigmatise la complicité du pouvoir madrilène avec la France sur l'importation des ours (le mot "importation" est le plus approprié, il s'agit bien d'une marchandise et le traitement subi par Paloma dans le reportage TV d'Envoyé Spécial ne montre d'ailleurs que cela!)
- Il y affirme avec insistance (comme dans tous ses courriers et interventions) l'inaliénable droit des Pyrénéens à être les acteurs et non les sujets passifs de leur propre destin.
- Lettre de Carlos Barrera Sanchez (en français)
- Lettre de Carlos Barrera Sanchez (en castillan)
- Les élus du Val d'Aran contre la rintroduction