La Slovénie va livrer l'an prochain cinq ourses brunes à la France afin de prévenir l'extinction de l'espèce dans les Pyrénées, annonce le ministère slovène de l'Ecologie.
"La France a choisi des ourses slovènes en raison d'une similitude génétique, de la bonne santé des ours et aussi parce que les procédures de migration des ours sont plus simples à
l'intérieur de l'Union européenne", dit un communiqué du ministère.
Avec environ 550 ours sauvages, la Slovénie dispose d'une des populations d'ours les plus importantes d'Europe. Plus de la moitié du pays est en effet couverte d'une épaisse
forêt constituant un habitat idéal pour ces plantigrades. Elle avait déjà envoyé trois ours en France en 1996 et 1997.
La Slovénie va livrer l'an prochain cinq ourses brunes à la France afin de prévenir l'extinction de l'espèce dans les Pyrénées, annonce le ministère slovène de l'Ecologie.
"La France a choisi des ourses slovènes en raison d'une similitude génétique, de la bonne santé des ours et aussi parce que les procédures de migration des ours sont plus simples à
l'intérieur de l'Union européenne", dit un communiqué du ministère.
Avec environ 550 ours sauvages, la Slovénie dispose d'une des populations d'ours les plus importantes d'Europe. Plus de la moitié du pays est en effet couverte d'une épaisse forêt
constituant un habitat idéal pour ces plantigrades.
Elle avait déjà envoyé trois ours en France en 1996 et 1997.
Source: Libération
La Slovénie et la France ont signé vendredi un accord pour le don de cinq ourses supplémentaires et leur transfert l'an prochain dans les Pyrénées.
La ministre française de l'Ecologie, Nelly Olin, a signé un protocole à cette fin avec son homologue slovène, Janez Podobnik, à Predjamski Grad, site forestier à environ 50 km au
sud de la capitale Ljubljana.
Saluant une victoire de la "biodiversité", Mme Olin a remercié la Slovénie pour "ce geste fort qui veut dire que l'humain a enfin décidé de tendre à la main à la nature, laquelle
saura le lui rendre".
Il y a quelques jours, les éleveurs de brebis des Hautes-Pyrénées avaient réitéré leur opposition à la réintroduction d'ours, estimant que la "cohabitation animaux-prédateurs n'est pas envisageable". Depuis début septembre, 11 brebis ont été tuées par un plantigrade, encore non identifié.
Mme Olin s'est adressée à eux en se déclarant "personnellement très attachée à approfondir le dialogue avec tous ceux qui dans les Pyrénées s'inquiètent du renforcement de la
population ursine".
La ministre a annoncé la mise en place d'un "dispositif de suivi et d'évaluation des conséquences du plan de renforcement couvrant tous les aspects biologiques mais également
économiques et sociaux".
Il reste 14 à 18 ours dans les Pyrénées françaises et espagnoles, dont quatre à cinq femelles, toutes situées dans les Pyrénées centrales. Dans les Pyrénées-Atlantiques, l'une, Cannelle a été abattue, et il ne reste que quatre mâles (y compris l'ourson de Cannelle).
Les animaux seront capturés dans les forêts montagneuses de la région côtière de Primorska (sud) et de Kocevje (sud-est). Mme Olin n'a pas précisé le coût de la capture et du
transport qui reviendra aux Français.
Selon le ministre slovène, ces captures ne remettront pas en cause la population de quelque 500 plantigrades.
"Notre stratégie consiste à donner des compensations pour les dégâts engendrés, cofinancer des mesures de protection dans les villages, mener une chasse contrôlée des ours", a
déclaré M. Podobnik.
L'ours et l'homme vivent en bonne intelligence sur un territoire de seulement 20.000 km2 fortement boisés, selon les experts.
La France a déjà introduit avec succès trois ours slovènes en 1996 et 1997.
Elle préfère la Slovénie, pays membre de l'Union européenne depuis l'an dernier, à la Croatie, où les procédures d'importation seraient plus compliquées.
Source: News Yahoo du 30 septembre 2005