Dans le cas d'une prédation de la part de l'ours des mesures de compensation et des indemnisations pour l'éleveur et/ou le berger sont prévues dans un cadre défini.
Les prédateurs incriminés, ours, loups et lynx, sont des espèces protégées et font donc l'objet d'un suivi particulier. En cas de suspicion d'une attaque sur troupeau ou de dommages sur rucher causés par l'un de ces prédateurs, il convient de le déclarer à l'organisme compétent (document de 2011) àdans les 48 heuresà afin que soit réalisée un constat (et non une expertise comme souvent indiqué - Voir observation ci-dessous).
Il existe ensuite une procédureà qui permet de déterminer s'il doit y avoir indemnisation ou non.
S'il y a décision d'indemnisation, celle-ci s'effectue selon un barèmeà révisable, en principe, chaque année mais le plus souvent tous les deux ans (Le barème 2014 n'est pas connu ou, du moins, non encore diffusé publiquement alors que les prédations ont débuté).
Lorsqu'un propriétaire (éleveur ou apiculteur) ou son représentant (berger) suspecte l'ours d'avoir endommagé ses biens, il contacte un expert (spécialement désigné et formé pour cette mission) qui vient constater le dommage sur place. De la conclusion de l'expert dépend la procédure d'indemnisation:
Source: DIREN au 31-10-2005