La Commission d'Indemnisation des dégâts d'ours du Parc national des Pyrénées s'est réunie le 13 novembre à Oloron-Sainte-Marie pour prendre un certain nombre de décisions suite à son élection par le Conseil d'Administration du Parc Nationa des Pyrénées.
Lors de la session du 2 novembre 2009, le Conseil d'administration du Parc National des Pyrénées a nommé les 5 membres de la Commission d'Indemnisation des dégâts d'ours du Parc
national des Pyrénées avec, comme nouveauté, la nomination de 5 suppléants:
- M. René Rose, suppléant M. Louis Carrère-Gée,
- M. André Berdou, suppléant M. Meyrand,
- M. Jean-Marc Prim, suppléant M. Bernard Souberbielle,
- M. Gérard Caussimont, suppléant M. Rodolphe Gaudin,
- M. Aubry, suppléant M. Alain Lescoules.
La Commission d'indemnisation des dégâts d'ours (CIDO) du Parc national des Pyrénées s'est réunie le vendredi 13 novembre à Oloron à 16 h 30.
L'ordre du jour était le suivant:
Source: Communiqué de presse du Parc National des Pyrénées du 13 novembre 2009
La composition de cette commission, quoique légitimement élue par le Conseil d'Administration du Parc National des Pyrénées est assez surprenante. En effet, l'essentiel des prédations concerne des ovins et accessoirement des ruches. Or, parmi les titulaires, aucun n'est éleveurs d'ovins et, dans tous les cas, lorsque la connaissance du terrain sera nécessaire pour comprendre une situation, aucun n'a de compétence dans ce domaine en dehors de son coin de vallée. C'est dire avec quelle expertise la commission pourra se prononcer. Mais le phénomène n'est pas nouveau. Il en est ainsi depuis son existence. Ainsi, nous comprenons mieux la rogne des éleveurs.
Par ailleurs, il est pour le moins regrettable que la Commission d'Indemnisation des dégâts d'ours du Parc national des Pyrénées ait fait le même choix que le Préfet Bur de reconduire en 2009 le barème de 2008. Il est assez stupéfiant qu'une indemnisation ne suive pas l'évolution du coût de la vie notamment les salaires pour les indemnités de dérangement et les coûts de production pour les reste des éléments.
Si, globalement, les éleveurs seront satisfaits d'être indemnisé, il n'en reste pas moins qu'il se pose un problème de fond qui n'a jamais été résolu: les brebis perdues non retrouvées. Evidemment, comme cela a déjà été dit, on soupçonnera l'éleveur des avoir discrètement distraites du troupeau. La réalité étant toute autre. Dans ce cas de l'éleveur du Moudang en vallée d'Aure, ce sera une perte sèche de 145 brebis soit environ 14.500 Euros. En voilà un qui va apprécier l'ours d'autant que c'est la seconde fois en 3 ans qu'il subit un tel sinistre. Quel entrepreneur, quel salarié accepterait une telle situation?
Louis Dollo, le 13 novembre 2009