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Sous la pression lobbyiste des mouvements écologistes, l’idée de nouvelles introductions d’ours fait son chemin. Parti de 2 ours en 2011, voici les écologistes qui se prennent à rêver à la suite d’un rapport du Muséum d’histoire naturelle qui préconise l’introduction immédiate de 6 ours avec un objectif de 258 pour disposer d’une population dont l'avenir ne serait même pas garanti.

Véritable folie lorsque nous connaissons les impossibilités matérielles de cohabiter avec les grands prédateurs. Est-il raisonnable d'engager des dépenses pour le maintien de ces grands prédateurs carnivores sans grand avenir. En ces périodes de restrictions budgétaires alors que les français sont harcelés de taxes et impôts pour trouver 50 milliards d’économie par an, n’y-a-t-il pas plus urgent que d’amener des éléments destructeurs d’une économie locale?

Lors de sa visite fin juillet à Cauterets pour un lâcher de bouquetins, Ségolène Royal, Ministre de l'Ecologie, a clairement manifester son hostilité à toute introduction d'ours dans le milieu pastoral c'est à dire sur l'ensemble du versant français des Pyrénées. Elle a également émis des réserves quant à une introduction sur le versant espagnol. Néanmoions, les associations écologistes continuent à entretenir le trouble et les ambiguités quant à une possible introductioon en France et en Catalogne.

- Les pro-ours appellent à la réintroduction de femelles dans le Béarn

Une association de défense de l'ours,(1) basée à Pau presse la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, d'autoriser la réintroduction d'ours femelles dans le Béarn souhaitant attirer son attention sur la spécificité de la cohabitation avec les bergers dans cette zone.

Dans une lettre ouverte, les membres du Fonds d'intervention éco-pastoral (Fiep), qui oeuvre à la protection de l'ours dans les Pyrénées-Atlantiques, s'interrogent sur la portée des déclarations de la ministre de l'Ecologie qui avait affirmé mi-juillet que "les réintroductions d'espèces ne doivent pas avoir lieu dans des zones de pastoralisme" et refusé un nouveau lâcher d'ours dans les Hautes-Pyrénées.

Le Fiep, la situation souligne qu 'il existe une différence entre le Béarn, "où la cohabitation existe avec peu de dégâts", et la Bigorre (Hautes-Pyrénées), "où on a perdu l'habitude de vivre avec l'ours". "Dans le Béarn, l'Aragon et la Navarre, il n'y a jamais eu d'interruption de vie de l'élevage avec l'ours", insiste l'association, qui rappelle la mise en place d'une "panoplie de mesures favorisant la cohabitation ours-bergers". Aujourd'hui cet équilibre est rompu: il ne reste plus que deux ours mâles dans cette partie du massif pyrénéen". "Madame la Ministre, reprenez le dossier ours, examinez les dommages minimes au bétail qui existent en Béarn, tous les avantages qu'ont eus les bergers, grâce à l'argent de l'ours et vous verrez que la cohabitation est possible", demandent-ils.

Menacée de disparition dans les années 90, la population d'ours dans la chaîne pyrénéenne a depuis été sauvée par des introductions d'ours slovènes entre 1996 et 2006. Elle était évaluée en 2013 à 24 animaux entre la France et l'Espagne. L'essentiel de la population se situe à l'est, principalement dans l'Ariège et la Haute-Garonne. Deux seulement se répartissent entre Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées. Selon le Fiep, l'introduction de femelles dans les Pyrénées-Atlantiques permettrait par ailleurs de fixer les deux mâles dans ce département et d'éviter leurs déplacements vers les Hautes-Pyrénées.

Source: France 3 Aquitaine du 28 août 2014

(1) Il s'agit du FIEP qui s'accroche à ses fantasmes sans se soucier des dcéclarations et nouvelles orientations de la Ministre de l'Ecologie pas plus que des obligations juridiques différentes de 1996 et 2006 en matière d'introcustion d'espèces étrangères qui sont en fait l'application de la charte de l'environnement, la convention de Berne et la directive habitats qui impose une consultation des populations concernées et une acceptation sociale. L'ours menacée de disparition dans les Pyrénées, oui, mais pas dans le monde et en Europe. En conséquence, l'avis du FIEP et autres associations n'a qu'un intérêt trés secondaire.

Prétendre comme le FIEP que la cohabitation se passe bien en Béarn est d'une profonde mauvaise foi. Il n'y a qu'un ours de passage entre Béarn et Bigorre. Mettez en 20 permanents et nous verrons les résultats.