Ils sont contre les introductions d'ours dans les Pyrénées parce qu'ils ont d'autres projets de développement de leurs territoires. Ils ont une vision plus humaniste de l'environnement, la biodiversité, le développement économique et sociale... Ils estiment que l'homme est au centre de l'environnement et participe à sa protection. Ils sont contre un ensauvagement des territoires par l'abandon des pratiques pastorales traditionnelles et une désertification des montagnes et des vallées. Ils ont une démarche de développement durable partagée entre tous les acteurs des territoires et non une vision sectaire de l'écologie qui se limite à une seule espèce emblématique, l'ours, imposé par on ne sait qui au non de soi-disant engagements internationaux qui n'engagent que ceux qui les ont pris.
La consultation publique est terminée depuis le 4 février 2011.
Voir les résultats
Dans notre édition de vendredi dernier nous évoquions la présentation d'une nouvelle association, Ariège ruralité, réunissant des chasseurs, des agriculteurs, des éleveurs, des forestiers et des piégeurs. Le président Jean-Luc Fernandez, qui est aussi président de la Fédération des chasseurs de l'Ariège, a fait allusion à cette occasion à la consultation qui est lancée par l'Etat sur la réintroduction d'une nouvelle ourse dans les Pyrénées-Atlantiques. "J'appelle les municipalités à se positionner fermement contre la réintroduction et à délibérer négativement." La fédération de pêche ne s'est pas jointe à l'association, mais d'après le président Fernandez, "sur certains sujets elle est avec nous. Elle est prête à se joindre à nous pour certains dossiers." Il a lancé aussi un appel à tous ceux qui voudraient participer aux travaux de l'association, ou bien la rejoindre que ce soit en individuel ou en groupe associatif. François Toulis, président de la chambre d'agriculture résume: "Nous avons chacun nos spécificités ; on va travailler ensemble, prendre le temps d'analyser et partager nos points de vue pour la ruralité, afin de faire valoir une ligne de conduite commune." De leur côté les jeunes agriculteurs militent "pour donner de vraies valeurs aux gens" et pouvoir continuer à vivre au pays. Début 2011 on devrait voir sortir les premiers dossiers communs aux membres de l'association.
Source: La Dépêche du Midi du 29 décembre 2010
Véronique Estrémé de Sentein en Ariège, femmes d'éleveur, nous fait part de sa colère qu'elle a exprimé dans les colonne de La Dépêche du Midi sous la signature de Pyrène
Consultation! Mais ce n'est pas une consultation, le document mis en ligne, est le dépôt par l'ONCF de la demande d'autorisation de lâcher d'une ourse dans les Pyrénées Atlantiques, on ne nous demande pas notre avis, simplement de stipuler par écrit après lecture des observations. Une fois de plus,tout est décidé, notre avis, nous les montagnards, on s'en moque, 46 pages de litanie où l'on explique le bien fondé du programme. plus de 112 milles euros, ça va coûté l'utopie! Que l'on doit rajouter aux 2 millions d'euros annuels gaspillés. hallucinant! comme nous sommes considérés,au rang des idiots,écervelés,cette façon de communiquer est navrante,cela ne peut que pousser à la colère, car bien sûr, l'ours n'est pas une réponse au développement économique de nos territoires, c'est la désertification qui nous guette, nous méritons une véritable politique qui maintient un tissu agricole fort,un service public pour retenir les populations, permettre l'entretien des montagnes, voilà les missions de l'Etat!
Auteur: Pyrène - 28/12/2010
Il faut également préciser que le budget annuel de l'ours est de plus de 2 millions d'Euros (charges directes) pour 20 ours (c'est en gros le chiffre officiel qui ne tient pas compte
de la mortalité). Ceci fait 100000 Euros par an par ours. Plus que le coût d'un loup.
Allons plus loin.
Un ours c'est approximativement 3 salaires annuels (charges incluses) d'un ouvrier / employé non qualifié.
20 ours, c'est 60 salariés...
A ce niveau d'argent jeté par les fenêtres nous pourrions maintenir des services publics dans de nombreuses vallées pyrénéennes sans être obligé de courir derrière les brebis pour
les rechercher après des attaques d'ours.
De nombreuses communes pourraient faire des améliorations au profit de leurs concitoyens.
C'était juste un élément de réflexion...
Louis Dollo