En conséquence, l'avis de ces commissions de circonstance n'ont pour les éleveurs, et l'ensemble des acteurs de terrain, strictement aucun intérêt. Aucune commission ne se penche sur des aspects majeurs et indispensables préalables à toutes introductions:
- L'acceptation sociale: tout est imposé et on discute aprés selon les mathodes gouvernementales
- Les pratiques pastorales dans chaque vallée: tout n'est pas sur le même modèle selon les vallées et selon qu'il s'agit d'élevage laitier ou viande
- L'histoire des vallées pour analyser les uses et coutumes mais aussi des engagements anciens voir même la résolution de conflits anciens
- La sauvegarde des races d'élevage en situation précaire
- La sociologie des vallées
- Les relations franco-espagnoles notamment celles incluses dans les traités frontaliers.
- La faisabilité technique du projet d'introduction: gardiennage, parcs, cabanes, gestion herbagère, etc....
- Le coût des aménagements et des prédations
- Les conséquences sociales
Le refus par les services de l'etat d'aborder ces problèmes en se basant uniquement sur des avis scientifiques manifestement bidonnés, ne peut qu'entraîner des conflits