Les éleveurs, bergers et autres usagers de la montagne des Pyrénées manifestent de manière calme et pacifique contre l'introduction d'ours de Slovénie. Cette manifestation trés réussie a rassemblé 1.500 brebis, 50 tracteurs et plus de 2.000 personnes dans les rues de Luchon et plus particulièrement sur les Allées d'Etigny.
Ils étaient entre 1.000 et 1.300 personnes à manifester samedi contre la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées. Un défilé qui survient alors que le Conseil d'Etat doit trancher mardi prochain sur le plan de réintroduction de plantigrades dans la région.
Un samedi matin placé sous le signe de l'ours. Alors que le Conseil d'Etat s'est réuni pour examiner la demande en référé suspension des associations opposées au renforcement de la population ursine, celles-ci se réunissaient à Bagnères-de-Luchon, pour marquer leur détermination. En attendant la décision de l'organe administratif suprême, prévu mardi après-midi.
"On a tenu les barrages pendant une semaine pour empêcher la réintroduction et aujourd'hui il fallait que toutes les personnes qui souhaitaient manifester leur désaccord à ces réintroductions puissent l'exprimer sur la voie publique", a indiqué Francis Ader, président de l'Association de défense de l'identité pyrénéenne (Adip). Après avoir organisé une opération escargot depuis la ville de Saint-Gaudens, éleveurs, habitants venus en famille, élus locaux et de nombreux jeunes ont défilé à Bagnères-de-Luchon, une des quatre communes de Haute-Garonne ayant accepté d'accueillir l'ours, dans une ambiance "détendue et déterminée", selon M. Ader. Le cortège était composé en outre de 35 tracteurs et d'environ 1.200 brebis.
En septembre dernier, la ministre de l'Ecologie Nelly Olin avait annoncé un plan de renforcement de la population ursine prévoyant que cinq ours, quatre femelles et un mâle originaires de Slovénie, soient lâchés dans les Pyrénées d'ici l'été 2006. Pour l'heure, deux femelles, Palouma et Franska, ont été lâchées.
Après la mort de Cannelle, la dernière ourse de souche pyrénéenne, tuée par un chasseur en novembre 2004, Serge Lepeltier, le prédécesseur de Mme Olin, avait fait part de son intention d'introduire de nouveaux plantigrades dans la chaîne montagneuse pour assurer la survie de l'espèce estimée à une quinzaine d'individus.
Une autre manifestation est prévue à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) le samedi 13 mai prochain. Quelque soit la décision du Conseil d'Etat.
Auteur: lefigaro.fr (avec AFP et AP)
Source: Le Figaro du 6 mai 2006
Une manifestation d'opposants à la réintroduction de plantigrades dans les Pyrénées a réuni samedi 6 mai à la mi-journée à Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne) entre 1.000 et 1.300
personnes avec plusieurs centaines d'ovins, a-t-on appris auprès de la préfecture de Haute-Garonne. Cette manifestation avait lieu alors que le Conseil d'Etat s'est réuni dans la
matinée pour examiner la demande en référé suspension des associations opposées à la réintroduction. Sa décision doit être rendue mardi après-midi, a-t-on appris auprès du Conseil
d'Etat.
Les opposants à la réintroduction de l'ours ont mis en place, depuis une semaine, des sites de surveillance dans les communes susceptibles d'accueillir de nouveaux ours, comme à
Bagnères-de-Bigorre, où une deuxième ourse à été lâchée le 28 avril.
Par ailleurs, l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) a annoncé vendredi avoir porté plainte pour "mauvais traitement sur animaux" auprès du tribunal de
grande instance de Tarbes, après qu'une douzaine de gobelets remplis de miel et de morceaux de verre aient été trouvés non loin du lieu du lâcher de la
deuxième ourse slovène à Bagnères-de-Bigorre
(Hautes-Pyrénées).
"Face à la brutalité de ces méthodes, l'ASPAS a immédiatement porté plainte (...) pour tentative de destruction d'une espèce protégée et atteinte à la conservation d'une espèce
protégée, délits passibles de 9.000 euros d'amende et de six mois d'emprisonnement", précise l'ASPAS dans un communiqué.
L'association "dénonce la sauvagerie de ces actes. Combien d'autres pièges cruels restent-ils encore dans la nature?". "Dans cette affaire, les victimes sont les ours slovènes, qui
doivent s'adapter à ce nouveau milieu pyrénéen".
"Nous leurs avons imposé ce transfert. Il est par conséquent de notre devoir de veiller au bon déroulement des prochaines opérations", souligne l'ASPAS.
"Pour cela, le ministère de l'Ecologie doit assumer ses responsabilités et tout mettre en oeuvre afin d'éviter le moindre incident lors des prochains lâchers".
Les "pro-ours" exhortent la ministre Nelly Olin à "ne pas céder face à une minorité d'individus, qui bafoue les lois, qui méprise la grande majorité des citoyens français désireux
d'une nature authentique et qui se comporte comme si la montagne lui appartenait".
Douze gobelets ont été trouvés durant le week-end dernier dans les alentours de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), non loin du lieu où Franska, la deuxième ourse, avait été
relâchée. Le préfet Emmanuel Berthier a porté plainte mardi pour "mauvais traitement sur animaux" auprès du procureur de Tarbes et une enquête est en cours pour tenter de
déterminer le ou les auteurs des faits, notamment en analysant le contenu exact des pots.
Source: Nouvel Obs du 7 mai 2006
En dehors du fait que nous pouvons constater que le journaliste fait l'amalgame dans un seul article entre la manifestation de Luchon et les plaintes concertant un possible acte de
malveillance (ou la manifestation d'une provocation), il apparait que l'APSA, association qui s'est déclarée contre l'introdcution d'ours, est toujours en première ligne pour
réclamer des dommages et intérêts sur un sujet où ils n'ont aucun ontérêt direct. Tentative de raquette judiciaire?
A suivre!
Ils ne seront sans doute pas les seuls.
Entre un millier de personnes, selon la police, et 1.300, selon les organisateurs, ont manifesté dans le calme samedi 6 mai à Bagnères-de-Luchon pour protester contre la réintroduction de cinq ours dans les Pyrénées, a constaté un correspondant de l'AFP.
"On a tenu les barrages pendant une semaine pour empêcher la réintroduction et aujourd'hui il fallait que toutes les personnes qui souhaitaient manifester leur désaccord à ces réintroductions puissent l'exprimer sur la voie publique", a indiqué à l'AFP dans un concert de klaxons et de cloches Francis Ader, président de l'Association de défense de l'identité pyrénéenne (Adip).
Après avoir organisé une opération escargot depuis la ville de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), éleveurs, habitants venus en famille, élus locaux et de nombreux jeunes ont défilé à Bagnères-de-Luchon, une des quatres communes ayant accepté d'accueillir l'ours, dans une ambiance "détendue et déterminée", selon M. Ader. Le cortège était composé en outre de 35 tracteurs et d'environ 1.200 brebis.
Brandissant des banderoles ou arborant des autocollants "Non à l'ours", les opposants, venus de toutes les Pyrénées ainsi que des départements limitrophes comme le Gers, ont
écouté une série de discours avant que la manifestation ne prenne fin vers 14 heures.
"Il va falloir reprendre "les deux petits velus" que l'on est venu nous mettre", a déclaré à la foule le secrétaire général de la Fédération régionale des syndicats d'exploitants
agricoles de Midi-Pyrénées (FRSEA), Bernard Moules, estimant que "tous les Pyrénéens ont envie que les Pyrénées soient vivantes et non un sanctuaire".
Les manifestants se sont dispersés avant de connaître la décision du Conseil d'Etat concernant une requête de suspension de l'introduction de trois nouveaux ours slovènes dans les Pyrénées, déposée par des éleveurs. Le Conseil d'Etat, qui a examiné samedi cette requête, rendra sa décision mardi après-midi.
Les opposants au plan de renforcement de l'ours, destiné notamment à maintenir la bio-diversité selon ses défenseurs, avaient fortement perturbé le lâcher d'une première ourse slovène le 25 avril à Arbas (Haute-Garonne). Depuis une semaine, ils ont mis en place des sites de surveillance dans les communes susceptibles d'accueillir de nouveaux plantigrades, comme à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), où une deuxième ourse a été lâchée en toute discrétion le 28 avril. Plusieurs actes de malveillance ont également été signalés ces derniers jours.
Source: Le Monde du 6 mai 2006
Communiqué de l'association CAP-Ours:
500 personnes ont défilé à Luchon contre le retour de l'ours. Cela reste bien peu en regard des 2.000 personnes qui ont manifester en faveur de l'ours le 28 novembre 2004 suite à la mort de Cannelle.
Les associations membres de la Coordination Associative Pyrénéenne pour l'Ours (CAP - Ours) et les Maires des communes de lâcher (Arbas, Bagnères de Luchon, Burgalays et Luchon) appellent à une manifestation en faveur de la restauration de la population d'ours le 3 juin 2006 dans les Pyrénées (lieu à préciser).
Il reste une quinzaine d'ours dans les Pyrénées (+2 depuis quelques jours). C'est encore bien trop peu pour assurer la survie de l'espèce, alors que la France s'est engagée à conserver une population viable d'ours (Directive européenne "Habitats -Faune - Flore de 1992, ratifiée par la France). (1)
Alain Reynes, CAP-Ours
(1) Alain Reynes mélange la protection des habitats des espèces et le renforcement des espèces.
Nous pouvons comprendre la déception d'Alain Reynes face aux récents événements. Mais de là à poursuivre lé désinformation, il y a des limites.
En effet, non seulement il n'était pas à Luchon (ça se saurait) mais il est le seul à diviser le nombre par deux. Chacun appréciera.
Par ailleurs, il faut noter que cette manifestation de Luchon a été préparée en à peine une semaine ce qui est un record de mobilisation locale. Chez Cap-Ours, il faut attendre
le 3 juin....
Le nombre de participant à la manifestation est difficile à établir. Contrairement à des manifestations syndicales traditionnelles, il y avait dans le défilé des tracteurs, des
remarques avec des personnes dessus, des brebis entre les tracteurs suivis ou précédées de personnes de toute nature, des cyclistes, des familles, des randonneurs mais aussi des
personnes sympathisantes ou manifestantes (cas des Toy venus en bus) sur les trottoirs entre la gare et les Thermes.
Ce qui est certain c'est qu'en arrivant sur les allées d'Etigny avant que le début de la manifestation n'arrivent aux thermes, j'ai pu constater qu'il y avait plus de monde qu'aux
premières manifestations contre le CPE à Tarbes qui avait été évalué à 2.000 personnes.
Nous verrons si, à Bagnères de Bigorre, samedi 13 mai, il y a plus ou moins de monde qu'à Luchon pour évaluer le niveau de mobilisation.
Mort de Cannelle: 100.000 euros réclamés à l'Etat
L'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) a écrit au préfet des Pyrénées-Atlantiques pour réclamer 100.000 euros de réparations, en raison du préjudice qu'elle
estime avoir subi du fait de la mort de l'ourse Cannelle en novembre...
Source: La Dépêche du midi - article paru le 18/12/2004
Une association qui n'a jamais rien fait en faveur de l'ours qui demande réparation pour son néant, c'est ce que nous pouvons appeler une tentative de raquerre légal par voie
judiciaire.
Chacun appréciera le sérieux et le comportement de cette association fort peu scrupuleuse pour assurer son financement.