Les voyages d'étude à l'étranger organisés par le Ministère de l'Ecologie ne sont pas les seuls éléments de l'évaluation prévue à mi-parcours quant à l'introduction d'ours dans les Pyrénées. Le Ministère de l'Agriculture mène également sa mission d'inspection auprès des éleveurs et des institutionnels. Cette mission a permis la rédaction de rapports en mai 2008.
Conjointement avec le ministère de l'Ecologie, le ministère de l'Agriculture participe à la mission d'inspection générale menée dans le cadre de l'évaluation à mi-parcours du Plan de restauration et de conservation de l'ours brun dans les Pyrénées françaises 2006-2009.
Selon nos informations, quatre inspecteurs feraient le déplacement avec, dans un premier temps, l'intention de rencontrer les éleveurs victimes de prédations d'ours. La première semaine de janvier serait consacrée à l'Ariège et probablement la Haute-Garonne tandis que les inspecteurs seraient dans les Hautes-Pyrénées du 14 au 18 janvier 2008 avant le voyage prévu en Slovénie. Les institutionnels et associations seraient reçus à une date ultérieure.
Le groupe d'inspecteurs serait composé de Messieurs Escaffre, Bracque, Binet et Ribière. Ce dernier a d'ailleurs participé aux voyages dans les Asturies en Espagne et dans le Trentin en Italie.
Nous pouvons constater que l'évaluation à mi-parcours ne se limite pas à quelques voyages d'étude à l'étranger dont l'intérêt apparaît de jour en jour quelque peu discutable. Après les nombreux rapports existant depuis près de 20 ans, il est regrettable que nous en soyons encore à faire des rapports qui confirment les précédents sans jamais prendre de décision.
Quel gâchis et perte d'énergie alors que rien n'a été fait pour valoriser la filière ovine qui ne couvre que 38 % des besoins de la France.
Les associations
de sauvegarde du patrimoine pyrénéen regroupée
au sein de la coordination pyrénéenne ADDIP devraient
réunir prochainement tous les sinistrés selon les portes
paroles des associations. Par ailleurs, les sinistrés mais aussi
les maires des communes et les prédisent de groupements pastoraux
concernés sont invités à se faire connaître
auprès de leurs association afin de pouvoir s'exprimer. Ce sera
bien la première fois que les éleveurs pourront de faire
entendre directement.
Louis Dollo, le 22 décembre 2007