La présence de deux ours en Béarn est un des éléments du lobbying auquel se livrent les écologistes. Prétendre à une présence permanente de deux ours males dans un secteur déterminé permet de justifier la demande d’introduction de femelles sur ce même secteur. Si les deux ours sont dispersés, il est plus difficile de convaincre.
En conséquence, le FIEP, et quelques autres, voir même des particuliers, installe des caméras vidéo et appareils photographiques automatiques en toute illégalité afin de piéger des passages d’ours et justifier leur appréciation de deux ours entre la vallée d’Ossau. Dans le même temps, les autorités taisent les prédations, y compris sur des chiens de protection pour ne pas que cela fasse désordre. Une fois encore, ONCFS et Associations écologistes tentent de faire illusion pour imposer leurs exigences d’introduction sans même tenir compte de la directive habitats, la convention de Berne et les propos de la Ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, en juillet 2014 à Cauterets.
Les photos ci-dessous, diffusées par le FIEP, ne précisent pas le lieu. Ces photos peuvent avoir été prises n’importe où dans les Pyrénées. Elles ne prouvent strictement rien. Dommage que des médias se laissent abuser par ces manipulations après 30 ans de mensonges et de lobbysme des mêmes personnes.
Quant à la lettre à la ministre appelant à des introductions, il est tout simplement pathétique. Gérard Caussimont, Président du FIEP, a entendu la Ministre. Elle a été très claire: pas d’introductions là où il y a des troupeaux. Ce qui revient à dire, pas dans les Pyrénées françaises puisqu'il y a des troupeaux partout. Mais probablement aussi en Espagne puisqu’elle doit donner un avis déterminant et que les ours ne connaissent pas les frontières. En conséquence, l’avenir de ces associations pro-ours est compromis. Elles n’ont plus aucune utilité. A quoi bon continuer à les financer? Le financement des associations… 30 ans de vaches grasses qui s’écroulent, c’est sans doute là qu’est le vrai problème.
Aux élus, notamment les parlementaires, d’achever le travail en affectant ces sommes aux services publics des vallées. Inutile de perdre son temps à chercher uù sont les ours, nous ne sauraons jamais la vérité comme nous ne l'avons jamais su depuis toujours.
Louis Dollo, le 30 août 2014
L’article 22 de la Directive Habitats
Dans la mise en application des dispositions de la présente directive, les États membres:
a) étudient l'opportunité de réintroduire des espèces de l'annexe IV, indigènes à leur territoire, lorsque cette mesure est susceptible de contribuer à leur conservation, à condition qu'il soit établi par une enquête, tenant également compte des expériences des autres États membres ou d'autres parties concernées, qu'une telle réintroduction contribue de manière efficace à rétablir ces espèces dans un état de conservation favorable et n'ait lieu qu'après consultation appropriée du public concerné;
L’article 2 de la Directive Habitats
3. Les mesures prises en vertu de la présente directive tiennent compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales.
Les deux ours qui vivent en Béarn ont été photographiés par les appareils du réseau de suivi du plantigrade, en la circonstance, ceux du Fonds d'intervention écopastoral (FIEP groupe ours). Explications.
Le 31 mars, un ours, sans doute Néré, se frotte contre un arbre. On distingue de la neige. L’animal parait assez gras. Il est sorti de sa tanière en février-mars. Et il a trouvé de quoi manger. L'automne dernier, les faines (le fruit des hêtres) sont abondants. Ils ont été bien conservés sous la neige.
Le 2 juin, un ours, qui parait plus svelte, est immortalisé. Il s’agit sans doute encore de Néré. En pleine période de rut, l’animal a parcouru de nombreux kilomètres. Le 30 mai il est photographié en val d’Azun. Six jours plus tard, ses traces sont relevées en vallée d’Hecho (Aragon). A cette activité, s’ajoute une météorologie défavorable. L’ours a peu de fruits à se mettre sous la dent.
Un ours - sans doute Cannellito se frotte le ventre contre un arbre. La photo date du 13 juin. Le hasard veut que le lendemain une équipe du Fiep se trouve sur place. "En plus de nombreux poils, de griffades, de morsures l’ours a laissé un indice d’excitation beaucoup plus rare: des traces sur les sol, très marquées et profondes. Nous avions déjà vu ce type de marques dans les Monts Cantabriques. Il semble qu’au comble de l’excitation, l’ours brun appuie sur ses pattes et laisse ainsi des empreintes plus marquées", explique Gérard Caussimont, président du Fonds d'intervention éco-pastoral.
Auteur: Hubert Bruyère
Source: La République des Pyrénées du 27 août 2014
Les deux ours Néré et Cannellito ont été photographiés au printemps dernier par les appareils automatiques du Fonds d'intervention éco-pastoral (FIEP) dans les forêts béarnaises. Le FIEP demande à la ministre de l'Écologie Ségolène Royal de clarifier sa position sur la réintroduction des ours dans les Pyrénées.
Les ours Néré et Cannellito ont été photographiés au printemps dernier par les appareils photo du FIEP groupe ours en train de se promener dans les forêts béarnaises. Le premier est né en 1997 dans les Pyrénées, de deux ours slovènes; le second est né en 2004, il est le fils de Cannelle, abattue la même année par des chasseurs.
Dans une lettre ouverte adressée la ministre de l'Écologie Ségolène Royal, le FIEP groupe ours lui demande de reprendre le dossier: "Examinez les dommages minimes au bétail qui existent en Béarn, tous les avantages qu'on eu les bergers, grâce à l'argent de l'ours et vous verrez que la cohabitation est possible."
Les militants demandent que "l'équilibre rompu" soit rétabli, et ce en réintroduisant des femelles puisqu'il ne reste que deux mâles dans la partie béarnaise du massif. Ils sont une vingtaine en tout dans le centre des Pyrénées.
Source: France Bleu Béarn du 27 août 2014
Le Fiep-Groupe ours demande à Ségolène Royal de prendre en compte la situation uniquement béarnaise et demande l’arrivée d’une femelle
Le fonds d'intervention écopastorale (Fiep-Groupe ours) a fait d'une pierre deux coups. Profitant de nouvelles images d'ours, saisies par ses appareils photo automatiques, dans le massif de l'Ossau, il a fait savoir hier, à la presse, qu'une lettre était partie à l'adresse de Ségolène Royal. La ministre de l'Écologie et du Développement durable, maintenue à son poste, avait laissé entendre, le 19 juillet dernier, lors d'un déplacement à Cauterets, qu'il n'était pas question d'un nouveau lâcher d'ours dans les Hautes-Pyrénées et les zones de pastoralisme, en général, au nom du maintien de «l'équilibre».
Hier, l'association en son nom propre lui a adressé ces mots: «Nous aussi, nous voulons un «juste équilibre» entre le pastoralisme et les espèces sauvages. Nous ne souhaitons pas que l'ours vive au détriment de l'élevage, ni l'inverse. Notre association a été créée pour cela et nous y travaillons en Béarn, en Aragon et en Navarre, depuis plus de 35 ans. […] Reprenez le dossier ours, examinez les dommages minimes au bétail qui existent en Béarn, tous les avantages qu'ont eu les bergers, grâce à l'argent de l'ours, et vous verrez que la cohabitation est possible. Il faut maintenant «renvoyer l'ascenseur à l'ours» (dont on a bien tiré profit), et éviter son extinction dans son noyau de présence historique ininterrompue.»
Auteur: Odile Faure
Source: Sud-Ouest du 27 août 2014
Une association de défense de l'ours, basée à Pau presse la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, d'autoriser la réintroduction d'ours femelles dans le Béarn souhaitant attirer son attention sur la spécificité de la cohabitation avec les bergers dans cette zone.
Dans une lettre ouverte, les membres du Fonds d'intervention éco-pastoral (Fiep), qui oeuvre à la protection de l'ours dans les Pyrénées-Atlantiques, s'interrogent sur la portée des déclarations de la ministre de l'Ecologie qui avait affirmé mi-juillet que "les réintroductions d'espèces ne doivent pas avoir lieu dans des zones de pastoralisme" et refusé un nouveau lâcher d'ours dans les Hautes-Pyrénées.
Le Fiep, la situation souligne qu 'il existe une différence entre le Béarn, "où la cohabitation existe avec peu de dégâts", et la Bigorre (Hautes-Pyrénées), "où on a perdu l'habitude de vivre avec l'ours". "Dans le Béarn, l'Aragon et la Navarre, il n'y a jamais eu d'interruption de vie de l'élevage avec l'ours", insiste l'association, qui rappelle la mise en place d'une "panoplie de mesures favorisant la cohabitation ours-bergers". Aujourd'hui cet équilibre est rompu: il ne reste plus que deux ours mâles dans cette partie du massif pyrénéen". "Madame la Ministre, reprenez le dossier ours, examinez les dommages minimes au bétail qui existent en Béarn, tous les avantages qu'ont eus les bergers, grâce à l'argent de l'ours et vous verrez que la cohabitation est possible", demandent-ils.
Menacée de disparition dans les années 90, la population d'ours dans la chaîne pyrénéenne a depuis été sauvée par des introductions d'ours slovènes entre 1996 et 2006. Elle était évaluée en 2013 à 24 animaux entre la France et l'Espagne. L'essentiel de la population se situe à l'est, principalement dans l'Ariège et la Haute-Garonne. Deux seulement se répartissent entre Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées. Selon le Fiep, l'introduction de femelles dans les Pyrénées-Atlantiques permettrait par ailleurs de fixer les deux mâles dans ce département et d'éviter leurs déplacements vers les Hautes-Pyrénées.