Une rumeur peut être un bruit confus dans une foule ou dans l’air qui circule en montagne. Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse ici lorsqu’il s’agit d’ours, de loups, de vautours fauves, de gypaètes, ou de comportement…. Nous nous intéresserons aux "racontars" qui circulent, aux fausses informations, aux hoax pour parler en terme Web. "La rumeur publique est plus forte que toutes les puissances de ce monde" Disait Gilles Vigneault. C’est cette rumeur publique qui nous intéressera, ces nouvelles, ces bruits qui se répandent dans les vallées, les médias, les élus…, dont l'origine est inconnue ou incertaine et la véracité douteuse.
A l’époque des lâchers d’ours en 2006 et 2007, les mensonges, les sous-entendus et les silences des agents de l’ONCFS étaient tellement gros dès lors qu’il s’agissait du plantigrade, que les rumeurs les plus fantaisistes existaient sur leur présence ou absences à telle ou tel endroit. Mais parfois la rumeur cachait une réalité ou était construite pour cacher une autre réalité… Pour tromper, le plus souvent, les éleveurs, hostiles à l’ours. Mais aussi pour «magouiller» et préparer des plans d’introduction. Pour mettre fin aux rumeurs, l’ASPAP, dans l’Ariège, avait même créé son propre répondeur d’information pour contrer celui de l’équipe de suivi de l’ours de l’ONCFS.
L’ONCFS n’était pas seule à entretenir cette rumeur, parfois par un simple silence. Les associations écologistes, telles que l’ADET, le FIEP et FERUS, qui travaillaient en parfaite collaboration avec l’ETO (Equipe Technique Ours de l’ONCFS) participaient à cette rumeur pour accroitre le discrédit sur les chasseurs et les éleveurs tout en détournant l’attention des réalités.
Dans la mesure où nous en avons connaissance et le temps, nous les mettrons clairement en ligne afin de faire taire d’éventuelles personnes mal intentionnées. Faire connaître la rumeur et la montrer comme telle est le meilleur moyen de s’en affranchir.
L'ours et les randonneurs et les autres usagers de la montagne