Le risque de contracter l'encéphalite des tiques en raison de l'importation d'ours de Slovénie dans les Pyrénées est considéré comme minime mais non nul. En fait personne ne sait rien puisqu'aucune analyse, aucune investigation n'ont été faites et que le principe de précaution constitutionnel n'a pas été respecté.
Pour les ours, le test igG effectués est peu fiable puisqu'il "ne permet pas de conclusion définitive". Il existe, de plus, des problèmes de "délai d'acheminement" et de "difficulté de conservation" des prélèvements auquel il faut rajouter des problèmes liés à des "techniques non standardisées pour cette espèce". Par ailleurs, en ce qui concerne les anticorps igM, non seulement les analyses n'ont pas été faites, mais il faut deux prélèvements à 15 jours d'intervalle et cela bien sûr est impossible puisque les ours ont été relâches 12 heures après leur capture en Slovénie
Il est clair qu'il y a eu pour le moins une très grande légèreté pour un risque bien réel aujourd'hui dans les Pyrénées, totalement inconnu avant l'importation d'ours dans les Pyrénées.
L'ours et l'encéphalite à tiques, une nouvelle menace pour les Pyrénées
(Document pédagogique de présentation résumée)